- un article de lucienne magalie pons -
Carla : Com Back autour du G20
Carla Bruni-Sarkozy qui avait accompagné son époux aux Etats-Unis à l’occasion du G20, est passée sur le plateau de CBS le 18 novembre, pour promouvoir son dernier CD et son couple.
En ouverture d’émission David Letterman a présenté en solo, en mimant de fumer un joint ou une cigarette, d’une manière assez vulgaire, le dernier CD de la chanteuse Carla Bruni, qui est apparue ensuite décontractée, élégante et souriante en cheveux longs lissés et tailleur pantalon souple couleur « taupe », porté sur un top plus clair
Tout au long de l’émission on a pu remarquer le contraste entre la grossièreté du présentateur et les minauderies « du genre petite fille bcbg qui a trop vite grandi » affectées par Carla Bruni.
Pour le reste rien de nouveau, si les américains ont peut être appris quelque chose, pour nous il s’agissait de redites.
Carla Bruni-Sarkozy a déclaré ce que nous savions déjà en France : qu’elle faisait de son mieux pour s'adapter à son rôle de » Première Dame", qu'elle "aimait bien" cette nouvelle fonction, qui l'amène à rencontrer des personnalités, qu’elle « fait de son mieux et essaye d'être à la hauteur".
Ndlr : pour la taille et l’élégance, elle n’a relativement aucun souci à se faire, pour le reste chacun apprécie selon ses lorgnettes et son entendement.
Carla Bruni par ailleurs est revenu innocemment sur sa love story en cours, en expliquant que l'amour entre elle et Nicolas Sarkozy avait été un coup de foudre qui date d'un an, survenu lors de leur première rencontre "organisée": "Il y a eu une soirée pour que nous nous rencontrions.» a-t-elle dit.
Ça aussi nous le savions déjà, nous n’allons pas en faire une romance à l’eau de rose à l’usage pratique des jeunes et moins jeunes femmes et des vieux beaux divorcés en quête d’amour insolite et de remise en selle.
Ndlr : un coup de foudre organisé sur mesure en quelque sorte ! Habituellement le coup foudre arrive spontanément, sans prévenir, n’importe où, sans crier gare et ne nécessite pas d’organisation préalable par les soins d’un publicitaire de renom, de surcroit bien introduit dans les affaires des amis du futur « foudroyé d’amour ». J’en déduis que pour le gratin du show biz politique mondain, le « coup de foudre » peut être maitrisé et dirigé de mains de maître, sur les deux cibles réunis par un publicitaire cupidon entremetteur et que ça peut se terminer par un mariage de convenance et d’amour. Tout ça me parait assez bien gratiné, mais bien trop tarabiscoté pour le commun des mortels.
Interrogée, elle a donné un avis hexagonal sur l'élection de Barack Obama :"
Ndlr : Baraka en algérien courant veut dire « Chance » mais je ne sais pas si le prénom « Barack » veut dire la même chose en Kenyan. That is a question pour les « amerlos » !
Puis interrogée sur les relations entre le Président américain George W. Bush et Nicolas Sarkozy, Carla Bruni-Sarkozy a dit que les deux hommes "s'entendent bien". "Ils n'ont pas le choix"... (Sic)
Le mélange des genres « ex top model, chanteuse, compositrice, épouse du président Français », qui passe mal en France, a conquis le public américain du présentateur David Letterman.
Finalement, tout au long de l'émission , nous avons eu l'impression de voir une Carla Bruni qui de temps en temps concédait son temps de parole à Carla Sarkozy.
Pour nous en France ça commence à ressembler à l’air de la scie, et il faudrait que Carla se renouvelle en se dévouant pour un seul rôle en le choisissant moins frivole et moins intime. Il parait qu’un rôle humanitaire de prestige se prépare pour elle. Il fera l’objet d’un autre article.
Tournons la page sur sa prestation américaine qui en France ne nous a pas fait tomber à la renverse, nous méritons mieux, reste à Carla à « faire » encore pour nous convaincre qu’elle « fait de son mieux et essaye d’être à la hauteur » , à moins qu’elle n’ait déjà atteint ses limites.
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