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08 novembre 2008

Groupe de travail parlementaire et crise financière internationale


Au travail Messieurs !

Rappelons qu’un « groupe de travail »de 12 députés et 12 sénateurs de la majorité et de l'opposition a été mis en place pour « tirer les leçons »de la crise financière internationale. Ce groupe de travail est coprésidé par Didier Migaud socialiste et le centriste Jean Arthuis, son homologue du Sénat

Nicolas Sarkozy les avait reçus la veille du Conseil européen de vendredi à Bruxelles qui devait définir la position commune de l'Union européenne, dans la perspective du sommet du G20 qui doit se réunir le 15 novembre à Washington pour tenter de jeter les premières bases d'une réforme du système financier mondial.


Les parlementaires du Groupe de travail, à la suite de leur réception par le Chef de l’Etat, ont déclaré que Nicolas Sarkozy avait estimé que plusieurs sommets internationaux seraient nécessaires pour remettre à plat le système financier mondial.

Ndlr : on s’en doutait !

"Tout le monde est conscient, et le président de la République le premier, que tout ne se résoudra pas lors de cette première réunion du G20", a dit aux journalistes le président de la commission des finances de l'Assemblée, Didier Migaud.

"Il a évoqué deux, trois réunions nécessaires", a ajouté ce député socialiste. "Mais c'est pas mal de fixer un calendrier, de bien identifier les sujets, de les mettre sur la table à l'occasion de la première réunion et puis de faire en sorte qu'aux réunions suivantes ça puisse avancer."

Au cours de leur réception, Nicolas Sarkozy, président en exercice du Conseil européen, avait précisé qu'il souhaitait que le prochain sommet international sur la crise se tienne 100 jours après celui de Washington (ainsi que l’a proposé la France le lendemain à Bruxelles)

Ce deuxième sommet interviendra après la prise de fonction du nouveau président américain, le démocrate Barack Obama, élu mardi.

Selon certains membres du Groupe de travail, Nicolas Sarkozy souhaite que les sommets qui suivront celui de Washington soient élargis à d'autres pays comme l'Espagne - qui figure aujourd'hui parmi les dix premières économies mondiales et a d'importantes banques - ou les Pays-Bas, qui à Amsterdam possèdent une des grandes places financières du monde.

Le sénateur UMP Philippe Marini, rapporteur général du budget au Sénat, a précisé que Nicolas Sarkozy a également évoqué la participation éventuelle du Qatar et d'un pays africain pour représenter le continent africain aux côtés de l'Afrique du Sud.

L'un des objectifs de ces sommets serait de mettre en place une régulation plus efficace du système financier international pour éviter les dérives qui ont conduit à la crise actuelle.

Selon Monsieur Marini, Monsieur Nicolas Sarkozy a déclaré que "Si tout ne doit pas être réglementé, tout doit être surveillé".

Les Britanniques évaluent à 800 milliards de dollars les actifs "toxiques" susceptibles d'affecter l'ensemble du système financier européen, "Suisse comprise", avait précédemment déclaré l'Elysée, et Monsieur Nicolas Sarkozy a également informé le groupe de travail parlementaire de cette "estimation non officielle", obtenue auprès du Premier ministre britannique Gordon Brown, ont précisé plusieurs participants à la réunion, mais les participants croient avoir entendu le chef de l'Etat parler d'euros et non de dollars.

Monsieur Nicolas Sarkozy a réaffirmé son opposition à la nationalisation des banques en France et souhaité la tenue prochaine d'un Conseil européen sur la relance de l'économie au sein de l'UE. Il a par ailleurs estimé que les Etats-Unis ne pouvaient pas "continuer à faire payer la crise" au reste du monde par dollar interposé.

Selon le président du Sénat, Gérard Larcher, Nicolas Sarkozy a promis de revoir fin novembre, après le sommet de Washington, ce groupe de travail coprésidé par Didier Migaud et le centriste Jean Arthuis, son homologue du Sénat.

Ndlr : pour le moment ce groupe de travail s’est fait l’écho des déclarations de Monsieur Nicolas Sarkozy, nous souhaitons qu’il ne se cantonne pas dans ce rôle de relais d’informations présidentielles et élyséennes et qu’il se mette réellement au travail en formulant des propositions constructives.

article de lucienne magalie pons

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