29 novembre 2008

La mort est sans pitié et les vivants aussi !



de lucienne magalie pons

En mémoire de Didier et des autres sans abris, tombés au front de la misère, dans une guerre « sociale » qui tue sans pitié les plus faibles, sous les regards volontairement aveugles des pouvoirs publics et d’une grande majorité de nos contemporains.


Par un temps de grand froid ...


Par un temps de grand froid,

Un homme s’est endormi

Dans les allées d’un bois

c'était un "sans abri"

Il avait un espoir

Pouvoir s’installer

Un matin ou un soir

Dans un endroit chauffé

Sa mort à inquiété

Les hommes politiques

Qui se sont expliqués

Créant des polémiques

Pour à nos yeux masquer

Toute leur incompétence

Toute leur cruauté

Et leur indifférence

Au nom de la liberté !

D’autres toujours dehors

Sont morts après Didier

Les politiques encore

Vont se dédouaner :

Il parait que celui

Qui ose refuser

Une douche, une soupe, un lit

Ou la promiscuité

A le droit de mourir

En toute liberté !


Liberté, Liberté que de crimes on commet en ton nom !


Un sans abri a besoin de bien plus qu'une aumône d'un soin, d'une douche, d'une soupe, d'un lit, pour remonter la pente.


ooOoo





2 commentaires:

Anonyme a dit…

Votre plume m'émeut !
C'est vrai ,qui aide vraiment ces malheureux ?
Ce cher président
bien a l'abri financièrement ?
Le ministre du logement
qui vit dans un bel appartement ?
Les gens des autres ministère ,
Ceux qui préfèrent se taire ?
Facile de dire " ce sont des marginaux"
mais qui se préoccupe de leurs maux ?
Facile de balancer " ce sont des cas sociaux"
mais qui se préoccupe de leurs idéaux ?
Messieurs du gouvernement ,
Qu'attendez vous vraiment
Pour prendre la main de ces humains
Que vous traitez moins bien que chats et chiens ?
Président et ministres , versez ne serait-ce que 5% de votre salaire mensuel pour le Droit Au Logement,
Et nous verrons combien de gens pourront vivre et mourir dignement!

Lucienne Magalie Pons a dit…

Merci bbcharLie

ce qu'il faut encore savoir c'est que pour trouver un "lit, un soupe chaude, une douche" c'est un vrai parcours du combattant !
les sans abri le savent bien, après de longues heures d'attente au téléphone(115)ils s'entendent répondre que "tout est complet", on peut se permettre dire "offrir une chambre quand on a des chambres à offrir.
CE N'EST PAS LE CAS TOUT LE MONDE SAIT QUE LES CAPACITÉS D'ACCUEIL SONT TRÈS INSUFFISANTES.

Et puis dire dans un discours pour se dédouaner : on lui montre "la chambre" s'il refuse il repart , c' est le respect de la dignité, c'est le respect de la liberté , c'est jouer avec des mots et des idées, ça ressort du gag noir et ce n'est même pas comique; comme s'il s'agissait de la chambre d'un hôtel qui ne convient pas à un client qui effectivement peut repartir en choisir une autre.

Mais la triste réalité c'est qu'il y a loin entre un lit d'urgence (quand il en resterait un ) et la chambre évoquée en imagination par le Président de la République.

En y portant du linge et des chaussures, j'ai pu voir à plusieurs reprises un foyer de femmes qui accueille des femmes sans abris, elles dorment sur des espèces de transat pliants les unes contre les autres dans un espace inadapté et sans aucun confort ! au matin les transats sont repliés, c'est ça "une chambre" ? c'est ça un lit , ce foyer a été visité pendant la campagne présidentielle par un candidat qui voulait montrer à l'opinion publique qu'il s'intéressait à la question des sans abri : qu'a-t-il fait depuis ?
Les dortoirs et chambres collectives d'urgence présentent une promiscuité que les sans abri refusent : poux, puces, odeurs, et dangers de vols et d'agressions.
Les médias et les politiques responsables, quand un drame surgit (morts de froid en solo ou en série) les politiques responsables et leurs médias officiels ou alignés, nous annoncent que les Sdf sont (régulièrement ?) visités dans la rue, sur les trottoirs, dans leurs abris de fortune, par des bénévoles associatifs ou des assistants sociaux;
Oui mais ou est le suivi efficace et le résultat ?
Il ne suffit pas de les réconforter par des paroles et de la compassion,il ne suffit pas de les écouter en s'accommodant de leur refus au nom "du respect de la dignité" et les laisser s'enfoncer dans leur solitude, dans leur désarroi, dans leur maladie, dans leur détresse physique et morale qui ne leur permet plus très vite de décider d'eux mêmes s'il doivent refuser ou accepter, il ne suffit pas de les laisser couler à la dérive et à la mort au nom du respect de leur dignité, il y a dans ce prétendu "respect" le mépris de l'assistance à personne en danger.
ce qu'il faut c'est un suivi régulier par des assistants sociaux et des services qualifiés, un suivi "continu" administratif et social,médical et psychologique si besoin est, et des soins d'urgence s'ils sont malades, et surtout les remettre en confiance, et enfin et surtout les loger en urgence en continuant de les suivre.

Pourquoi ne pas les loger en hôtels sociaux tout en continuant à les suivre administrativement et socialement ?

Je comprends que l'on loge des familles françaises et étrangères dans des hôtels avec aide au loyer, bien que ceci nous coutent très chers et que d'autres solutions moins couteuses pourraient être trouvés par exemple en réquisitionnant des immeubles vides
( il y en a, je le sais, je connais dans mon quartier un immeuble en bon état, de plusieurs appartements dont un seul appartement est occupé par un seul des indivisaires depuis des décennies, aucune administration ne réagit!)
Et il y a certainement des milliers d'appartements vides , alors que font les administrations ?
Pourquoi laissent-elles vides des immeubles et des appartements que des propriétaires égoïstes assez riches pour se passer de les louer gardent vides ? pourquoi ne les RÉQUISITIONNER pour y loger tout en les assistant socialement les individus et les familles en difficultés de logement ? Évidemment en négociant un dédommagement pour le propriétaire, on peut trouver des solutions ne serait-ce que fiscales.
J'AIMERAI BIEN QUE L'ON M'EXPLIQUE CLAIREMENT CE QUI EMPÊCHE LES ADMINISTRATIONS, LES MINISTRES, LE "HAUT COMMISSAIRE" TOUS CONCERNES DE PROCÉDER AINSI, au lieu de se perdre en discours et polémiques stériles et de nous jouer leur show biz com , devant des micros en salle de conférence ou sur des scènes de discours,pour se justifier au nom d'un prétendu" respect de la dignité" , quand il se retrouvent du fait de leur incompétence, de leur indifférence, avec sur la conscience des centaines de sans abris morts d'épuisement dehors, dont les 6 derniers morts de froid.

Relais d'Information de source Jacques MYARD -QUELLE CONFIANCE AVOIR DANS NOTRE CHER ALLIÉ D'OUTRE ATLANTIQUE ? -

Relais d'information  de lucienne magalie pons COMMUNIQUE DE PRESSE de Jacques MYARD Membre Honoraire du Parlement Maire de Maisons-Laff...