Le 31 Mai 2010 , quelques médias ont fait état assez discrètement de l'éminente nomination de Monsieur Dov Zorah haut fonctionnaire, à la tête de la non moins discrète Agence française de développement, dont les missions et les objectifs ne sont vraiment bien connus que de personnalités du monde politiques et des affaires directement intéressées par les relations France-Afrique notamment en matière d’aide publique au Développement.
Selon ces médias, des experts ou des acteurs du développement seraient préoccupés, contrariés serait le mot, par l'arrivée à la tête de l'Agence française de développement de Dov Zérah, qu'ils jugent trop proche des réseaux de la Françafrique, d'autres au contraire s'en félicitent.
Proche des réseaux "Françafrique" Monsieur Dov Zerah l'était par la nature même de ses anciennes fonctions, mais actuellement cette critique ne semble pas fondée, puisque la nouvelle orientation du Pouvoir est actuellement de rompre avec les anciennes pratiques "Françafrique," pour établir une politique de "renouveau" , une "Afrique France" résolument tourné vers l'avenir avec de nouvelles bases de coopération.
Pour les uns, ce serait une rupture avec les anciens réseaux, pour les autres cela iraient dans le sens du renouveau souhaité par le Chef de l’État qui souhaite établir avec les pays d’Afrique de nouveaux modes relationnels.
Bref la décision de Nicolas Sarkozy de nommer Dov Zerah à la tête de l'Agence française de développement (AFD), ne laisse pas tout le monde indifférent, un petit nombre de personnalités initiées et pratiquantes des missions Françafrique vont se trouver en concurrence semble-t-il avec de nouveaux pratiquant de l’Afrique Up to date, confirmée sous la nouvelle appellation « Afrique-France » dans les discours et articles lors du 25me sommet Afrique-France, et naturellement une amorce de querelle s'instaure entre les uns et les autres, il n'est pas toujours facile de lâcher le morceau ou sa part de gâteau.
Mais passons sur ces querelles des anciens et des nouveaux (qui nous vaudra peut-être dans l’avenir l’illustration de certaines rivalités comme celles dans d’autres dossiers d’Alexandre Djouhri et Ziad Takieddine), restons dans notre sujet.
Une page vient de se tourner à l’AFD, la nomination de Monsieur Dov Zérah en qualité de Directeur Général de l’AFD sera probablement entérinée en Conseil des Ministres ce 2 juin, au lendemain du sommet Afrique-France auquel le Président Nicolas Sarkozy l'avait convié.
Ce haut fonctionnaire New Style « Afrique France » sera donc le successeur de Monsieur Jean-Michel Severino, dont le troisième mandat est arrivé à expiration à la fin du mois d’Avril 2010 ;
Pour avoir entendu « indiscrètement » en aiguisant mon écoute, quelques propos échangés dans un certain « café » proche des lieux des bureaux de l’AFD, fréquenté (très peu) à l’heure du café, par des cadres et personnels de l’AFD, j’ai compris que certains d’entre eux s’interrogent sur ce changement de direction, par là même d’orientation, qu’ils ressentent comme une rupture avec les méthodes du passé, certains s’interrogent sur la pérennité de leurs fonctions actuelles, en redoutant un possible « grand nettoyage de printemps » dans les affaires et dossiers d’aides au développement actuellement en cours, ce qui pourraient éventuellement entraîner la mise au placard ou l’éloignement de certains responsables.
Le parcours professionnel de Monsieur Dov Zerah, a été présenté par lui-même le 25 Mai 2010 dans la séance de 17 de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée Nationale en ces termes … … « je vais d’abord présenter mon parcours professionnel en insistant tout particulièrement sur les points qui justifient ma candidature au poste de directeur général de l’AFD »…
Monsieur Dov Zerah a développé devant cette commission tout son parcours universitaire et ensuite le déroulement d’une carrière classique de haut fonctionnaire complétée de fonctions « entrepreneuriales »
Le parcours est brillant et pour ceux qui désire lire l’audition complète je vous renvoie au site de l’Assemblée Nationale ou figure sous la rubrique « Travaux en commission » - Commissions des Affaires étrangères »- les comptes rendus (page 1 of 7) l’intégralité de l’audition de Monsieur Dov Zerah.
Ce document est d’autant plus intéressant à consulter que Monsieur Dov Zerah y explique les raisons de sa candidature et développe les orientations de sa nouvelle mission.
Dans les grandes lignes nous pouvons retenir que sa candidature s’appuie sur ses états de service africains : chef du bureau de la zone franc de 1989 à 1991, directeur délégué à la Caisse française de développement entre 1993 et 1995 notamment, pour son programme il souhaite orienter les interventions de l'AFD sur le développement agricole afin de stabiliser les zones rurales, Dov Zerah ambitionne aussi de renforcer les liens avec les autorités de tutelle ».
« Cette nomination est un très bon choix, c'est le choix du président de la République », commente-t-on discrètement dans l’entourage du Président de la République.
Monsieur Dov Zerah, Conseiller-maître à la Cour des comptes, très actif aussi dans le domaine du bénévolat associatif préside le Consistoire israélite de Paris et est secrétaire général adjoint de la Fondation FranceIsraël, deux fonctions dont il démissionnera dès sa nomination de Directeur Général de l’AFD sera confirmée en Conseil des Ministres, en pricipe ce jour.
Monsieur Dov Zerah est aussi conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine.
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Controverse :
Parce qu’il a été par le passé directeur de cabinet du ministre de la Coopération Michel Roussin dans les années 1990, certains s’obstinent à présenter Dov Zérah comme le candidat de la Françafrique… et de Robert Bourgi, le conseiller officieux pour les affaires africaines de Nicolas Sarkozy. « Ce n'est pas un signe de rupture avec la Françafrique, mais un vrai message de continuité adressé à certains chefs d'États pour qu'ils continuent à dormir tranquille », a prétendu Bernard Pinaud, délégué général du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD).
Inquiétudes des ONG : certains « experts » et ONG s’inquiètent que l'arrivée à la tête de l'agence de Monsieur Dov Zerah, ex-président du numéro un français du coton,( Dagris), se traduise par une orientation « trop économique » de la politique de coopération de la France, qui passerait en priorité par une présence plus forte des entreprises françaises en Afrique et « ferait fi du volet social. »
Monsieur Dov Zerah pour le moment n’a pas répliqué …
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Source d’information sur l’AFD : Wikipédia
« très court extrait du préambule de l’article du site Wikipédia :
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« L'Agence française de développement (AFD) est un organisme français, ayant à la fois le statut d'établissement public à caractère industriel et commercial et d'institution financière spécialisée, qui d'une part finance des projets de développement économique et social dans de nombreux pays en développement en tant qu'opérateur pivot du dispositif français d'aide publique au développement, et d'autre part assure la promotion de l'économie de la France d'outre-mer.
Elle est placée sous la tutelle du ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi (MINEFE), du ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE), du ministère de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales (MIOMCT) et du ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire (MIIINDS)[
Elle emploie 1 412 personnes (dont 603 à l'étranger) et dispose d'une soixantaine d'agences dans le monde
En 2008, l'Agence a financé pour 3,5 milliards d'euros de projets à destination des pays en développement, principalement à destination des pays d'Afrique subsaharienne et 1 milliard d'euros en faveur de l'outre-mer
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