07 juin 2010

H1N1: l'APCE dénonce le gaspillage de fonds publics

article de lucienne magalie pons

H1N1 : informations récentes :


Le 5 juin, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe(APCE) dans son rapport sur la grippe A/H1NI (H1N1) a considéré que la gravité de cette épidémie a été "largement surestimée" et dénonce le "gaspillage de fonds publics" et des « peurs injustifiées générés par l'action de l'Organisation Mondiale de la santé (OMS).


Ce rapport, approuvé vendredi 4 juin par la commission Santé de l'APCE, regrette "un grave manque de transparence", et cette Assemblée s’interroge en effet sur l’influence que l'industrie pharmaceutique a pu exercer sur les décisions prises".


Selon un communiqué de l’ACPE, Vendredi à Paris, lors de la présentation du rapport, la rédactrice en chef du British Medical Journal, Fiona Godlee, a expliqué qu'une étude de sa revue avait montré que "les scientifiques qui ont élaboré des lignes directrices clés de l'OMS sur le stockage des vaccins contre la grippe avaient été payés par des groupes pharmaceutiques susceptibles d'en tirer profit"


Pour Paul Flynn, parlementaire britannique, auteur du rapport, … « cette pandémie n’a jamais vraiment existé » et il a notamment qualifié le programme de vaccination de "traitement placebo à grande échelle".


La commission Santé de l’APCE, plaide pour « une plus grande transparence » et une meilleure gouvernance en matière de santé », à cet effet elle préconise d'instituer des garanties contre "l'influence d'intérêts particuliers" et d'envisager un fonds public pour soutenir des études, des essais et des avis d'experts indépendants, qui pourraient être financés par le biais d'une contribution obligatoire de l'industrie pharmaceutique.


Le rapport de Paul Flynn doit être examiné par les parlementaires des 47 États membres du Conseil de l'Europe jeudi 24 juin, à Strasbourg.

Rappelons que la campagne de vaccination en France, qui avait donné lieu à des polémiques et des contestations, suivies de diverses controverses sur son bien-fondé, sa nécessité, son organisation, n’a pas connu le succès espéré par Mme. Roselyne Bachelot, Ministre de la santé et des Sports.

Faut-il faire un rapprochement entre la publication Vendredi 5 Juin du rapport très critique de l’APCE et considérer comme une diversion sur le sujet la déclaration faite Dimanche soir au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI par Madame Roselyne Bachelot ?

Selon la Ministre qui s’est exprimée apparemment avec l’intention de délivré un scoop , a « révélé en exclusivité» selon les médias, que la grippe H1N1 a couté beaucoup moins chère que prévue.

(ndlr : il est à rappelé que sous la pression des polémiques la campagne a été notablement « raccourcie » ce qui a limité les gâchis financiers osons le dire)

Selon la révélation « exclusive » de la Ministre le coût de la campagne de vaccination contre la grippe H1 N1 couterait 420 millions d'euros pour son ministère et au maximum 90 millions d'euros pour l'Intérieur.

Ndlr : Excusez-là du peu !

Madame Bachelot a aussi justifié l'ampleur initiale de cette campagne au nom d'une "décision éthique".

Ndlr : le cout de la campagne est vérifiable et en ce sens on peut dire qu'il est transparent , mais en une « décision éthique » dont l’extensibilité laisse la porte ouverte à tous les appétits ressort de l'opacité.

Avec un peu de chance en cliquant sur le lien ci-dessous vous pourrez auditionner son intervention :

07 juin 2010

Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, l'a révélé sur RTL lors du Grand Jury


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