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18 juin 2010

Sur l'air des vavazuelas ... l'Equipe de france a pointé 0

Éditorial de lucienne magalie pons

Hier Jeudi soir le Mexique a battu la France en remportant une victoire méritée grâce au jeune Javier Hernandez (22ans) et à son aîné Cuauhtemoc Blanco (37ans).
La France malmenée est passée à côté de son match, le Mexique a remporté une franche victoire
Pour mémoire, vendredi dernier, le match décevant d’'entrée en lice des bleus face à l'Uruguay (0-0) ont valu sa place de titulaire à Yoann Gourcuff (meneur de jeu de Bordeaux) qui a payé les pots cassés dans le onze de Domenech, alors que l’individualiste Nicolas Anelka et le transparent Sidney Govou conservaient sa confiance.

Les Bleus et leur mentor Raymond Domenech n'ont d'ores et déjà plus d’illusion à se faire, à la suite de leur défaite d’hier face aux Mexicains, ils sont à la merci d'un match nul entre l'Uruguay et le Mexique lors de la troisième journée.

Vendredi dernier face aux Uruguayens, peinant à l’offensive, les Bleus voulaient se montrer assez sereins, mais hier soir Jeudi face aux Mexicains, les Bleus dépassés on mal profité d’opportunités, par exemple un débordement de Malouda (10e) et une belle combinaison sur coup franc permettant à Ribéry de frapper à côté (12e) – n’ont pas abouti, tout en laissant des manœuvres dangereuses aux Mexicains Vela (8e), Franco (12e) ou encore Salcido (18e)

Le match hier soir a démarré sur un rythme effréné et les bleus ont vite été étouffés par la vitesse des attaquants, Barrera, entré quelques secondes auparavant pour remplacer Vela (blessé/31e), a même failli ouvrir le score de la tête, et une frappe en pivot de Giovani Dos Santos a pour sa part frôlé le poteau à cinq minutes du « thé »

L'entrée en jeu sur le stade d'André-Pierre Gignac en remplacement d'un Anelka décevant n'a rien changé au jeu et l’on peut dire sans exagérer que l’arrière-garde mexicaine n’a pas été mise en danger par les Français.

Les Mexicains avec quatre attaquants dès la 55e, ont donné le « bourdon » à la défense centrale française. Audacieux, le jeune Javier Hernandez, se lançant de la limite du hors-jeu, dans le dos de Gallas et d'Abidal, a plongé la France dans la cata, en effet ce futur joueur de Manchester United s'est présenté seul devant le portier adverse, qu'il a prestement déjoué d'un large crochet.


Abidal lui a été pris de vitesse par Herrera à douze minutes de la fin, ce défenseur l'a proprement fauché permettant ainsi à Blanco de marquer en doublant la mise sur penalty.

L’entêté Domenech n’a pas réussi, l’équipe qu’il a choisi non plus … ils devront en tirer les leçons en tout cas nous n’avons pas apprécié qu’ils se fassent battre et Madame Rama Yade doit s’apprêter sans doute à leur faire payer moralement au moins leur défaite, quand à Madame Bachelot qui défend l’équipe envers et contre tout, elle leur garde toute sa confiance compatissante et les soutiendra jusqu’au bout, Domenech bien que déçu ne peut se désavouer lui-même puisqu’il n’a plus de mots, il leur reste à jouer en duo de la vavazuela pour tenter de réveille une Équipe de France amorphe.

Composition des équipes qui ont « joué » hier soir :
France: Lloris; Sagna, Gallas, Abidal, Evra; Toulalan, Diaby; Govou (69e Valbuena), Ribéry, Malouda; Anelka (46e Gignac).

Mexique: Perez; Osorio, Moreno, Rodriguez, Salcido; Juarez (55e Hernandez), Marquez, Torrado; Giovani dos Santos, Franco (62e Blanco), Vela (31e Barrera).

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