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17 janvier 2009

La BCE abaisse son taux directeur

SOURCE : EUROTOPICS




La BCE réagit à la récession


La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé son taux directeur à deux pour cent et ainsi réagi à la grave récession touchant la zone euro. La presse européenne débat d'une mesure qui doit aussi contrer la menace de déflation.

Le Monde - France
Le quotidien Le Monde analyse les répercussions de l'abaissement du taux directeur : "La baisse des taux d'intérêt est un soutien immédiat au secteur financier, mais elle met traditionnellement de six mois à un an à se diffuser à l'économie. Dans la période de crise et de peur du risque actuelle, l'effet entraînant de la baisse des taux d'intérêt pour l'activité est cependant diminué. ... La baisse des taux a aussi un impact psychologique sur les acteurs financiers et économiques. C'est l'aggravation de la crise dans la zone euro qui a forcé la BCE à abaisser à nouveau le loyer de l'argent, alors qu'elle semblait encore, en décembre 2008, vouloir se donner davantage de temps. ... Une baisse de l'écart de taux d'intérêt entre la zone euro et ses partenaires est aussi une indication pour le taux de change de l'euro face aux autres monnaies : l'euro est moins attrayant qu'auparavant, car moins rémunérateur." (15.01.2009)
» article intégral (lien externe, français)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Politique Economique, » Europe
Tous les textes disponibles de » Adrien de Tricornot

die tageszeitung - Allemagne
La baisse des taux directeurs à 2 pour cent est une mesure insuffisante, assure le quotidien die tageszeitung qui considère que la Banque centrale est confrontée à un dilemme : "La Banque centrale craint manifestement de perdre tout liberté d'action si elle baisse trop ses taux. En effet, comme chacun sait, les taux ne peuvent pas descendre sous la barre du zéro. La Banque centrale est ainsi prise dans un dilemme : si elle baisse faiblement ses taux, elle n'obtient aucun résultat. Si elle se hasarde à réduire les taux à zéro, elle est d'emblée impuissante. Elle ne pourrait alors plus que recourir à des méthodes absolument peu orthodoxes, comme c'est déjà le cas aux Etats-Unis, et par exemple soulager les banques de leurs titres sans valeur. Mais par sa prudence, la Banque centrale européenne montre qu'elle est dorénavant impuissante. La seule baisse des taux ne suffira pas à stimuler l'économie." (16.01.2009)
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Budget, » Marchés Financiers, » Europe, » USA
Tous les textes disponibles de » Ulrike Hermann

ABC - Espagne
Le quotidien conservateur ABC ne croit pas aux répercussions directes de l'argent bon marché : "La Banque centrale européenne a abaissé hier le prix de l'argent à deux pour cent et les experts n'excluent pas l'éventualité d'autres baisses dans les mois à venir. Avec l'argent bon marché, on tente de relancer les investissements et la consommation. C'est une tâche difficile, car le crédit, malgré la baisse des taux, ne parvient toujours pas aux familles et aux petites et moyennes entreprises." (16.01.2009)

Financial Times - Royaume-Uni
Le journal économique Financial Times s'interroge sur les conséquences d'un éventuel abaissement à zéro du taux directeur dans la zone Euro : "Il devient de plus en plus probable que l'Europe soit contrainte de mettre en œuvre des mesures politiques non-conventionnelles. Si le taux directeur devait être de zéro, un assouplissement monétaire de la BCE obligerait à acheter des biens patrimoniaux incorporels et à créer par là même des obligations pour les gouvernements de la zone euro. Il n'existe cependant pas d'autorité fiscale unique grâce à laquelle la BCE pourrait coordonner une telle action. Au contraire, il en a seize qui se trouvent toutes dans des situations différentes et qui ont à gérer leurs propres problèmes. Pour cette raison, les gouvernements de la zone euro auront besoin le mois prochain d'un plan pour le cas où le taux atteindrait la barre du zéro pour cent. Ils devraient laisser à la BCE la direction des opérations de politique monétaire et fixer des paramètres raisonnables dans le cadre desquels elle pourrait agir. L'Europe doit rester unie." (16.01.2009)
» article intégral (lien externe, anglais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Europe

De Standaard - Belgique
Le quotidien De Standaard se penche sur les conséquences de la baisse des taux de la BCE et sur les plans de plusieurs milliards destinés à relancer la conjoncture. "Personne ne peut dire avec certitude si ces mesures apporteront une solution rapide. Mais personne n'a de meilleure idée. Il est paradoxal que nous devions mettre un terme à une crise qui est apparue car des crédits trop bon marché ont été octroyés trop vite, en contractant encore plus de dettes. Il y a le risque que l'on crée une montagne de dettes qui ralentira la croissance sur le long terme. ... Il serait délirant que nous [la Belgique] mettions en circulation de l'argent non disponible - exactement comme les grands pays. Nous savons seulement que les décennies à venir nous accableront d'un fardeau de dettes insupportable." (16.01.2009)
» article intégral (lien externe, néerlandais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Economique, » Marchés Financiers, » Belgique, » Europe
Tous les textes disponibles de » Bart Sturtewagen

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