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21 janvier 2009

Le JT du 20 Janvier 2009 s'est attardé avec indécence sur les "failles" de Monsieur OBAMA

article de lucienne magalie pons

En zappant sur plusieurs chaînes j’ai pu suivre hier la cérémonie d’investiture du 44mePrésident des États Unis Barack Obama, puis à 20 heures je suis revenue sur le Journal Télévisé de TF1 de Laurence Ferrari qui en première partie de son journal a présenté en édition spéciale les images les plus marquante de cette journée historique.


Jusqu’à là rien à dire, nous avions déjà vu ces images et les commentaires de Laurence Ferrari retraçaient les évènements avec une certaine exactitude.


Mais à la suite à son invitation ? Gilles Bouleau s’est attardé en buvant du petit lait sur deux petits trébuchements de langage que le Président Obama a commis dans sa prestation de serment et ensuite dans son discours.


D’après Gilles Bouleau, pisse vinaigre de service, il a dit en parlant de Barack Obama qu’il « avait montré ses failles » en commentant longuement ces deux trébuchements de langage.


Voici reproduit ci-dessous le morceau de désinformation , et l' interprétation excentrique et indécente, de ces deux trébuchements de langage auquel Monsieur Gilles Bouleau s'est livré avec une langue de vipère :


« Ecoutez, voilà un homme qui depuis de très longues années est persuadé qu’il a rendez-vous avec le destin, il sait qu’il va rencontrer 300 millions d’américains, qu’il a rendez vous avec 3 milliards de téléspectateurs ... Que se passe-t- il à midi ? Eh bien il trébuche sur cette très simple phrase qui constitue sa prestation de serment ... Que se passe-t- il quelques minutes après ? ... A nouveau il trébuche dans son discours, alors même qu’il a un prompteur et qu’il a répété ses discours une dizaine fois, les sportifs auraient dit qu’il a ressenti la pression, d’autres diraient simplement (sic) que le poids de l’histoire lui est tombé sur les épaules. Vous savez dans cette campagne il a tout promis, il a promis de changer l’Amérique, de changer le monde , excusez du peu (sic) eh bien demain ( ndlr : non pas demain ce même jour) voilà, il a les clefs du pouvoir, il a tous les pouvoirs et il va tenter de résoudre ce qui ne peut pas l’être ( selon Gilles Bouleau) , cette crise sans précédent depuis les années trente et c’est sans doute de ce cela dont il a pris conscience il y a quelques instants ( ndlr : !) et voilà pourquoi cet homme que l’on voyait fort , voilà a monté ses failles, c’est un homme, et c’est le Président de la République des Etats-Unis, eh bien voilà il a montré ses failles »


Satisfaite de cette envolée grotesque de Gilles Bouleau, Laurence Ferrari à souligné d’un ton convaincu « Absolument..... »


A quelques secondes de là Monsieur Nicolas Sarkozy était présenté dans le même JT dans l’un de ses innombrables déplacements, à Provins exactement, une journée de travail comme une autre semble-t-il pour lui? et à la question d’un journaliste qui l’interrogeait au passage sur l’investiture de Monsieur Obama il a répondu d’un ton plus contrarié que bourru : « Obama qu’il se mette au travail et qu’on change le monde avec lui » !


Ndlr : Monsieur Obama travaille mais ne se disperse pas comme notre Président en un tourbillon de déplacements excessifs, assortis de déclarations et de discours dont les paroles à 95 % glissent comme les gouttes d’eau par temps de pluie sur une vitre pour se disperser dans le néant.


Pour en revenir aux trébuchements de langage, dans ce même Journal quelques instants plus tard Laurence Ferrari elle-même à déformé un mot et son compère d’occasion Gilles Bouleau revenu à l’écran presque en fin d’émission a trébuché à deux reprises, sur des mots très simples : auraient-ils tous deux des failles, dans leur personnalité ? Je vous en laisse juges !




Voici la vérité officielle que reprennent aujourd'hui les médias corrects, très éloignée des élucubrations fantaisistes mains non innocentes des journaliste du JT :

Au moment de sa prestation de serment M. Obama s'est rendu compte que M. Roberts avait placé le mot "fidèlement" après "président des Etats-Unis", et non pas avant comme écrit dans la loi fondamentale. M. Obama s'était interrompu, avant que M. Roberts ne répète le morceau de phrase, à nouveau dans le désordre. M. Obama avait obtempéré et fini son serment tel qu'il l'avait entendu.

ndlr : il ne s'agissait pas d'un trébuchement de langage, bien au contraire, mais d'une véritable présence d'esprit, il ne pouvait en rester là comme sur un disque usé, et par courtoisie après s'être repris en une seconde , il a répété les mots tels que Monsieur Roberts les énonçait.

Ndlr : Laurence Ferrari et Gilles Bouleau ont voulu nous faire croire que Barack Obama, en cette occasion avait montré ses "failles", qui peut croire une telle sottise ? prennent les téléspectateurs pour des imbéciles ?

Ils sont bien mal placés pour en juger, il arrive très souvent que Laure Ferrari bafouille à l'écran, idem pour son compère d' émission Gilles Bouleau

C'était visible comme le nez au milieu d'un visage qu'ils cherchaient à descendre Obama, il ne s'agissait pas d'information mais de propagande politique. Triste spectacle !



Ce que l’on peut pardonner à Monsieur Obama dans un jour où l’émotion l’étreignait est impardonnable pour des gens de métiers.





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