Au piquet ? Le Patron c'est moi !
le collaborateur "agacé"
réconciliation ?
L’impatronisation ** générale de Monsieur SARKOZY lui a fait désigner, il y a quelques temps son fidèle compagnon de jogging François FILLON par la formule : « Le Premier Ministre est un collaborateur … »
François FILLON subitement électrisé par cette « décote » présidentielle de ses fonctions de Premier Ministre, en réaction à cette sorte « d’électrochoc » qui l’a enfin tiré de l’effacement qu’il s’imposait de lui-même je l’imagine ( ?), a avoué dans un entretien à un grand magazine (connu pour présenter les politiques, leurs épouses et leurs enfants comme des peoples de luxe depuis le mois de Mai) avoir mal vécu d’être rabaissé à ce rang. « Il arrive à chacun de commettre des imprécisions de vocabulaires. Mais ces petites erreurs peuvent heurter » a-t-il confessé et tout en confirmant sa loyauté à l’égard du Président de la République il a ajouté : « ….je ne suis pas un « collaborateur » du Président de la République, mais son Premier Ministre »
..... "je me considère comme un travailleur de l'ombre au service des réformes"
ndlr : dignité et modestie qui ne situe pas son rôle exact ! Il n'est pas "son Premier Ministre" mais le "Premier Ministre du Gouvernement"
A sa place pour bien situer mon ma fonction j’aurais dit : « Je ne suis pas « collaborateur » du Président de la République, mais le Premier Ministre du Gouvernement » au lieu de : « son Premier Ministre »
Il avoue aussi d’autre part avoir été agacé « un peu » par d’autres formules de Nicolas Sarkozy, telle que « Le patron c’est moi », ou à l’appel à son adresse « d’un peu de méthode » dans l’affaire des retraites, rappelant à ce sujet : « Quant à la méthode, il me semble avoir amplement démontré avec la réforme des retraites en 2003 que j'étais capable d'obtenir une très bonne concertation avec les partenaires sociaux et même un vrai soutien de certains d'entre eux».
Dans un autre registre François FILLON s’est exprimé sur les attributions des conseillers de l’Elysée et en premier lieu Claude Guéant, bras droit du chef de l’Etat. Pour François Fillon, les «proches» de Sarkozy parlent «en son nom», tandis que lui «s'exprime au nom du Gouvernement, responsable du Parlement». « C'est une différence importante», insiste-t-il.
En conclusion, ces mises au point n’auraient pas altéré d’après ses affirmations les relations «de très grande confiance» existant entre Nicolas SARKOZY et lui : …. «On a surmonté cette situation très facilement. On s'est arrangés pour ne pas recréer un nouveau motif inutile d'événement politique » …. .. . …. «….. ces incidents de parcours sont pour nous déjà lointains».*
Mon commentaire à mon avis il aurait pu ajouter *« autant en emporte le vent »!
ma position : attendre et voir
**impatronisation : action de s’impatroniser
impatroniser (s’) : se poser, s’introduire en Maître
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