16 septembre 2007

BOUYGUES REVE D'AREVA !




Le secteur nucléaire continue à susciter des appétits financiers sans doute attisés par les récents accords Franco-Lybiens, et j'apprends comme tout le monde par la presse que le tentaculaire et avide Groupe financier BOUYGUES qui s'introduit de plus en plus plus dans tous les secteurs "juteux" pourrait, avec la bénédiction de notre Président de la République, entrer "significativement" dans le capital d'AREVA.

Certains médias soulignent , à tort ou à raison, que le Président de la République - dont les liens d'amitié solide et indéfectible avec Bouygues sont bien connus - ne manquera pas d'être soupconné de "favoritisme" par l'opposition et autres opinions critiques, à l'occasion de ce projet de fusion AREVA -ASLTOM.

(Selon certaines rumeurs si cette opération se réalise, la Présidente d'AREVA devrait laisser ses fonctions au profit d'un cadre Bouygues, et toujours selon les rumeurs serait parachutée chez EDF-GDF-SUEZ toute nouvelle entité dont le sigle actuel m'échappe)

Réaction en Europe :
La chancelière allemande, Madame Angela Merkel n’est pas favorable au rapprochement entre Areva et Alstom principal concurrent du groupe Siemens. Au cours de sa récente rencontre avec Nicolas Sarkozy à Berlin, elle a insisté sur l’attachement de son gouvernement au partenariat établi entre le numéro 1 mondial du nucléaire et la firme d’outre-Rhin SIEMENS

- Lucienne Magali PONS -

ci-dessous : dossier reproduisant différents articles publiés par différents médias et personnalités sur Internet sur la question :

Extraits de presse : NOUVELOBS.COM 12.09.2007 12:03
FUSION AREVA ASLTOM : BOUYGUES SERAIT ACTIONNAIRE MAJORITAIRE D'AREVA ...
Le groupe détiendrait 35% du capital du nouvel ensemble, et l'Etat 18%, si la fusion se réalise
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Martin Bouygues, président du groupe éponyme

Martin Bouygues, président du groupe éponyme

(c) Reuters
BOUYGUES devrait récupérer 35% d'un nouvel ensemble si Areva et Alstom venaient à fusionner.
C'est ce que croit savoir Le Canard enchaîné mercredi 12 septembre.
Vente de la téléphonie mobile

"Le schéma favori de l'Elysée est pour le moment le suivant: Areva et Alstom fusionneraient et une société holding de tête serait créée. Avec 35% du capital, Bouygues, qui vendrait sa téléphonie mobile, en serait le premier actionnaire, l'Etat ne conservant que 18% et le reste du capital étant placé en bourse", explique l'hebdomadaire satirique.
Il poursuit sur le fait que rien n'a encore été tranché en ce qui concerne la participation de Siemens dans Areva NP, qui fabrique les chaudières nucléaires. Et surtout, Le Canard précise que certaines filiales d'Areva qui travaillent essentiellement pour la défense ne seraient, elles, pas privatisées.

Refonte du secteur nucléaire

Mardi, Les Echos révélaient que l'Elysée avait chargé un groupe de travail, constitué entre autres du cabinet de conseil McKinsey et de la banque HSBC, de plancher sur une refonte du secteur nucléaire.
Dans la journée, l'entourage de Nicolas Sarkozy avait confirmé l'information, en reconnaissant réfléchir à l'avenir de la "filière énergétique".
Chez Bouygues toutefois, on s'est refusé à tout commentaire.

Opinions diverses recueillis sur le net :
Source : Henri Moreigne

14/09/2007

Nucléaire : Nicolas Sarkozy voudrait offrir une fusion en béton à l’ami Bouygues

Selon le Canard enchaîné du 12 septembre, l’Elysée étudierait une refonte de la filière nucléaire française qui amènerait le groupe Bouygues à posséder 35% d’une nouvelle entité constituée de la fusion d’Areva et d’Alstom. Gênant, quant on connaît l’étroitesse des liens qui lient Martin Bouygues, patron du groupe éponyme, et Nicolas Sarkozy. “Le soupçon de favoritisme sera difficile à écarter” note Libération.

Après le gaz, Nicolas Sarkozy, baptisé par certains energyman, se rêverait en obstétricien d’un nouveau géant de l’énergie. Nucléaire cette fois. Dans la balance, comme dans la fusion Suez-GDF, des intérêts financiers colossaux et beaucoup d’argent à gagner facilement pour une poignée de privilégiés. Autre type de régime spécial jugé moins choquant celui-ci par le Président.

Officiellement, le projet élyséen vise à renforcer la place du géant nucléaire français Areva sur le marché mondial. Confirmant une information des Echos, l’Elysée, a reconnu l’existence d’une réflexion stratégique et la constitution d’un groupe de travail. La banque HSBC et le cabinet McKinsey ont été missionnés par l’Agence des participations de l’Etat, qui dépend de Bercy, pour ­réfléchir à une restructuration du capital d’Areva.

Si un scénario repose sur alliance avec l’Allemagne et son groupe Siemens il semblerait que la préférence du chef de l’Etat aille vers une solution franco-française avec Alstom. Une solution qui permettrait de réserver une place de choix au groupe Bouygues, premier actionnaire d’Alstom.

En 2004 déjà, Nicolas Sarkozy alors Ministre de l’Economie et des Finances avait volé au secours du groupe en grandes difficultés et avait imposé, le mot n’est pas trop fort, son sauvetage aux banques françaises et à la Commission européenne. Cette fois, le mariage d’Areva et d’Alstom aurait pour principal avantage de permettre à ce dernier de vendre à son nouveau conjoint ses turbines à la place de Siemens. Une société holding de tête serait créée dont le premier actionnaire serait Bouygues avec 35% du capital devant l’Etat avec 18%.

Cet intérêt, pour ne pas dire cette fascination présidentielle pour ce capitalisme glouton très haut de gamme n’est en rien surprenant pour François Bayrou. Le président du Modem qui effectuait sa rentrée politique le 11 septembre sur Canal+, a décrit le Président de la République comme quelqu’un qui aime la société de l’argent roi.

Le constat semble juste. Jusqu’à présent on apprenait dans les facs de droit que l’intérêt général n’est pas constitué par la somme des intérêts particuliers. Le principe n’aura pas résisté à la rupture tranquille.

Reproduction d’un Article Publié le 23 Juillet 2007 sur internet

Auteur : Antoine Piétri
Energie
Areva : Sarkozy veut racheter la part de Siemens

(Easybourse.com) Le chef de l’Etat français voudrait racheter les 34% d’Areva NP détenus par Siemens. Ce dernier ne l’entend pas de cette oreille, et a réaffirmé hier qu’il souhaitait conserver sa participation.

Voilà qui risque de peser encore davantage sur les relations franco-allemandes. Nicolas Sarkozy souhaiterait utiliser une option de rachat de la participation de la société allemande Siemens dans le groupe Areva, révèle le journal allemand WirtshaftsWoche dans son édition à paraître aujourd’hui. Le but de la manœuvre : créer un géant national en fusionnant Areva avec Alstom et Bouygues.

La création d’une telle société regrouperait la production d’énergie nucléaire et la production d’énergie fossile au sein d’un même organisme, contrôlé par l’Etat.

L’hebdomadaire allemand précise que ce serait Patrick Kron, président d’Alstom, qui serait appelé à diriger cette nouvelle entreprise.

Un responsable gouvernemental, qui a souhaité garder l’anonymat, a déclaré que la présidence se refusait à tout commentaire sur le sujet.

Siemens, de son côté, a indiqué dimanche qu’il souhaitait conserver sa participation de 34% dans la coentreprise Areva NP. Cette déclaration est en ligne avec la position que le groupe avait affichée début juillet.

Toujours selon l’hebdomadaire allemand, Nicolas Sarkozy projette de faire usage de l’option d’achat sur la participation de 34% dans Areva NP, option courant jusqu’en 2011 en vertu des accords ayant donné naissance à Areva en 2001.

Cette participation de Siemens est évaluée à environ un milliard d’euros selon le Wirtshaftwoche.




Sarkozy veut évincer Siemens de Areva NP
AFP

Mis en ligne le 21/07/2007
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Le chef de l'Etat français projette de faire usage de l'option d'achat sur cette participation de 34% dans Areva NP.

EPA

L'Etat français, par le biais du groupe public Areva, veut racheter la part détenue par Siemens dans le fabricant de centrales nucléaires franco-allemand Areva NP (ex-Framatome), afin de constituer un géant français du nucléaire qui inclurait Areva et Alstom, affirme l'hebdomadaire allemand Wirtschaftswoche à paraître lundi.

Selon le magazine économique, qui cite des sources proches de l'entreprise, ce projet émanerait du président Nicolas Sarkozy lui-même, qui souhaiterait ainsi mettre fin à la fusion Siemens-Framatome entamée en 1999.

Le chef de l'Etat français projette de faire usage de l'option d'achat sur cette participation de 34% dans Areva NP, option courant jusqu'en 2011 en vertu des accords ayant donné naissance à Areva en 2001. Cette participation de Siemens est évaluée à environ un milliard d'euros, selon Wirtschaftswoche.

Le président français voudrait ensuite fusionner Areva avec le géant de l'énergie Alstom et celui du bâtiment Bouygues, affirme l'hebdomadaire. En juin, Siemens avait affirmé qu'il souhaitait conserver sa part dans Areva NP. "Nous en discutons avec Areva", avait indiqué un porte-parole du groupe allemand. D'après la Wirtschaftswoche, le patron de Siemens Peter Löscher "espère le soutien de la chancelière Angela Merkel" pour contrer le projet de M. Sarkozy.

L’HUMANITE - 6 décembre 2006 -

Sarkozy : les copains d’abord ?

En voulant se délester à peu de frais de certaines « activités » jugées annexes, le groupe nucléaire français Areva prépare-t-il sa « robe de mariée » en vue d’une privatisation, voire d’une fusion ? En visite, lundi, pour sa campagne présidentielle sur le site de Mâcon, Nicolas Sarkozy a rouvert la perspective d’une « ouverture du capital ». Il faut, a-t-il dit en substance selon la presse économique, « donner à Areva les moyens de croître, soit avec sa structure actuelle, soit avec des partenaires ». « Cela sera discuté en temps utile avec le management du groupe », avertit le candidat UMP, ami fidèle des dirigeants du groupe Bouygues qui, après avoir pris pied chez Alstom en reprenant les parts de l’État, ne cachent pas leurs intentions de rentrer dans le capital d’Areva à brève échéance.

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