Le secteur nucléaire continue à susciter des appétits financiers sans doute attisés par les récents accords Franco-Lybiens, et j'apprends comme tout le monde par la presse que le tentaculaire et avide Groupe financier BOUYGUES qui s'introduit de plus en plus plus dans tous les secteurs "juteux" pourrait, avec la bénédiction de notre Président de la République, entrer "significativement" dans le capital d'AREVA.
Certains médias soulignent , à tort ou à raison, que le Président de la République - dont les liens d'amitié solide et indéfectible avec Bouygues sont bien connus - ne manquera pas d'être soupconné de "favoritisme" par l'opposition et autres opinions critiques, à l'occasion de ce projet de fusion AREVA -ASLTOM.
(Selon certaines rumeurs si cette opération se réalise, la Présidente d'AREVA devrait laisser ses fonctions au profit d'un cadre Bouygues, et toujours selon les rumeurs serait parachutée chez EDF-GDF-SUEZ toute nouvelle entité dont le sigle actuel m'échappe)
Réaction en Europe :
La chancelière allemande, Madame Angela Merkel n’est pas favorable au rapprochement entre Areva et Alstom principal concurrent du groupe Siemens. Au cours de sa récente rencontre avec Nicolas Sarkozy à Berlin, elle a insisté sur l’attachement de son gouvernement au partenariat établi entre le numéro 1 mondial du nucléaire et la firme d’outre-Rhin SIEMENS
- Lucienne Magali PONS -
ci-dessous : dossier reproduisant différents articles publiés par différents médias et personnalités sur Internet sur la question :
Extraits de presse : NOUVELOBS.COM 12.09.2007 12:03
Le groupe détiendrait 35% du capital du nouvel ensemble, et l'Etat 18%, si la fusion se réalise.
Martin Bouygues, président du groupe éponyme
(c) ReutersC'est ce que croit savoir Le Canard enchaîné mercredi 12 septembre.
"Le schéma favori de l'Elysée est pour le moment le suivant: Areva et Alstom fusionneraient et une société holding de tête serait créée. Avec 35% du capital, Bouygues, qui vendrait sa téléphonie mobile, en serait le premier actionnaire, l'Etat ne conservant que 18% et le reste du capital étant placé en bourse", explique l'hebdomadaire satirique.
Il poursuit sur le fait que rien n'a encore été tranché en ce qui concerne la participation de Siemens dans Areva NP, qui fabrique les chaudières nucléaires. Et surtout, Le Canard précise que certaines filiales d'Areva qui travaillent essentiellement pour la défense ne seraient, elles, pas privatisées.
Refonte du secteur nucléaire
Mardi, Les Echos révélaient que l'Elysée avait chargé un groupe de travail, constitué entre autres du cabinet de conseil McKinsey et de la banque HSBC, de plancher sur une refonte du secteur nucléaire.
Dans la journée, l'entourage de Nicolas Sarkozy avait confirmé l'information, en reconnaissant réfléchir à l'avenir de la "filière énergétique".
Chez Bouygues toutefois, on s'est refusé à tout commentaire.
Opinions diverses recueillis sur le net :
Source : Henri Moreigne
Nucléaire : Nicolas Sarkozy voudrait offrir une fusion en béton à l’ami Bouygues
Reproduction d’un Article Publié le 23 Juillet 2007 sur internet
Auteur : Antoine Piétri
Energie
Areva : Sarkozy veut racheter la part de Siemens
(Easybourse.com) Le chef de l’Etat français voudrait racheter les 34% d’Areva NP détenus par Siemens. Ce dernier ne l’entend pas de cette oreille, et a réaffirmé hier qu’il souhaitait conserver sa participation.
Sarkozy veut évincer Siemens de Areva NP
AFP
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Le chef de l'Etat français projette de faire usage de l'option d'achat sur cette participation de 34% dans Areva NP.
L'Etat français, par le biais du groupe public Areva, veut racheter la part détenue par Siemens dans le fabricant de centrales nucléaires franco-allemand Areva NP (ex-Framatome), afin de constituer un géant français du nucléaire qui inclurait Areva et Alstom, affirme l'hebdomadaire allemand Wirtschaftswoche à paraître lundi. Selon le magazine économique, qui cite des sources proches de l'entreprise, ce projet émanerait du président Nicolas Sarkozy lui-même, qui souhaiterait ainsi mettre fin à la fusion Siemens-Framatome entamée en 1999. Le chef de l'Etat français projette de faire usage de l'option d'achat sur cette participation de 34% dans Areva NP, option courant jusqu'en 2011 en vertu des accords ayant donné naissance à Areva en 2001. Cette participation de Siemens est évaluée à environ un milliard d'euros, selon Wirtschaftswoche. Le président français voudrait ensuite fusionner Areva avec le géant de l'énergie Alstom et celui du bâtiment Bouygues, affirme l'hebdomadaire. En juin, Siemens avait affirmé qu'il souhaitait conserver sa part dans Areva NP. "Nous en discutons avec Areva", avait indiqué un porte-parole du groupe allemand. D'après la Wirtschaftswoche, le patron de Siemens Peter Löscher "espère le soutien de la chancelière Angela Merkel" pour contrer le projet de M. Sarkozy. EPA
L’HUMANITE - 6 décembre 2006 -
Sarkozy : les copains d’abord ?
En voulant se délester à peu de frais de certaines « activités » jugées annexes, le groupe nucléaire français Areva prépare-t-il sa « robe de mariée » en vue d’une privatisation, voire d’une fusion ? En visite, lundi, pour sa campagne présidentielle sur le site de Mâcon, Nicolas Sarkozy a rouvert la perspective d’une « ouverture du capital ». Il faut, a-t-il dit en substance selon la presse économique, « donner à Areva les moyens de croître, soit avec sa structure actuelle, soit avec des partenaires ». « Cela sera discuté en temps utile avec le management du groupe », avertit le candidat UMP, ami fidèle des dirigeants du groupe Bouygues qui, après avoir pris pied chez Alstom en reprenant les parts de l’État, ne cachent pas leurs intentions de rentrer dans le capital d’Areva à brève échéance.
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