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20 mars 2016

Revue de Presse Algérienne ( MARS 2016 )

Éditorial de lucienne magalie pons


Nous avons reçu  depuis le début du mois de mars ,  pour information et avec autorisation de publier,   différents articles relevés notamment dans la presse algérienne,  en provenance de nos correspondants algériens , vous remarquerez que nous sommes très en retard pour les relayer, en effet ils nous sont parvenus sur une messagerie que nous n'utilisons plus depuis le début du mois de Février.

Nous allons rappeler à nos correspondants notre nouvelle adresse, tout en les remerciant de ces excellents articles qui nous donnent un complément d'informations sur des sujet très peu approfondis ou interprétés différemment (quand ils ne passent pas à la trappe )  dans nos médias .

Nous avons regroupés ces articles dans la revue de presse ci-dessous, les uns en intégralité, et les autres en liens actifs en indiquant les sources.

REVUE DE PRESSE : 



source : Algerie patriotique : le monde vu d'Algérie


 1 / Interview – Bahar Kimyongür : «L’Algérie connaît mieux que quiconque les ravages du wahhabisme»


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_ Même source : 

2 / Le Makhzen déstabilisé par la visite de Ban Ki-moon à Bir Lahlou : le violent dépit de Rabat

L’utilisation à juste titre du mot «occupation» par le secrétaire général de l’ONU en abordant la question sahraouie a fortement ébranlé le Makhzen qui a réagi en des termes acerbes à son encontre. Le Maroc a rendu public un communiqué d’une rare virulence contre Ban Ki-moon suite à ses déclarations sur la question sahraouie et se dit carrément «stupéfait» par ce qu’il qualifie de «dérapages verbaux». Le Makhzen a été sérieusement secoué par la visite du premier responsable de l’organisation onusienne dans les territoires sahraouis libérés. Ban Ki-moon a pu voir de ses propres yeux lors de son déplacement dans la région, que Rabat a tout fait pour empêcher, en vain, ce qu’endurent le peuple sahraoui et les réfugiés qui attendent que l’ONU réactive de façon sérieuse et diligente le processus de décolonisation. La réaction du Maroc est symptomatique d’une grosse panique suite aux échecs successifs de sa diplomatie qui perd du terrain devant la détermination du peuple sahraoui à arracher son indépendance, malgré toutes les tentatives perfides du régime monarchique de Rabat de retarder le règlement de ce problème par les voies légales. Pour camoufler ce énième flop de la diplomatie marocaine, le Makhzen accuse le secrétaire général des Nations unies de «complaisance injustifiée» et dénonce des «propos inappropriés politiquement» et «inédits dans les annales de ses prédécesseurs», voire «contraires aux résolutions du Conseil de sécurité» (sic). Par ces gesticulations, Rabat cherche à culpabiliser Ban Ki-moon, dont les «propos outrageux blessent les sentiments de l'ensemble du peuple marocain», est-il souligné dans le communiqué du Makhzen, repris par l’agence de presse officielle du Palais. Les autorités marocaines ont suivi pas à pas les déplacements du secrétaire général de l’ONU et écouté une à une ses déclarations lors de sa mission à Alger et Bir Lahlou. Affaibli et en manque d’arguments, le Maroc tente de retourner la situation en affirmant que Ban Ki-moon «s’est départi de sa neutralité, de son objectivité et de son impartialité» et qu’il a «affiché ouvertement une indulgence coupable avec un Etat fantoche, dépourvu de tous les attributs, sans territoire, ni population, ni drapeau reconnu». Le royaume du Maroc ne pouvait pas laisser passer cette occasion sans, encore une fois, écorcher son voisin de l’est, l’Algérie, accusé d’avoir «manipulé» et «instrumentalisé» le secrétaire général de l’ONU. S’engluant dans ses contradictions, le Makhzen reproche à Ban Ki-moon de ne pas avoir évoqué la question du recensement des populations sahraouies réfugiées à Tindouf, se tirant ainsi une balle dans le pied, puisque c’est le Maroc, justement, qui retarde ce processus sachant qu’un référendum d’autodétermination déboucherait inéluctablement sur l’indépendance du Sahara Occidental. En déclarant que la Minurso «est prête pour organiser le référendum d’autodétermination si les deux parties sont d’accord», et que «de vraies négociations n'ont pas encore commencé», Ban Ki-moon a piégé Rabat. Dès lors, la fiction de l'autonomie comme «seule solution crédible et réaliste» tombe à l'eau. D’un autre côté, Ban Ki-moon a court-circuité les Marocains et leur allié français qui font tout pour couper les aides humanitaires de l'UE, en mettant en avant son engagement personnel à réunir une conférence des donateurs avant juin. En voulant couper les vivres aux Sahraouis, le Maroc et la France visent, en fait, à mettre la pression financière sur l’Algérie pour l'amener à inciter le Polisario à accepter la thèse de l'autonomie. Par ces faux fuyants, le Makhzen fait preuve de mauvaise foi. Mais la partie n’a que trop duré. Cette fois-ci, Ban Ki-moon s’est rendu sur place, a vu de ses propres yeux et est reparti avec la ferme conviction que le dossier du Sahara Occidental doit impérativement être réglé dans les plus brefs délais. Que d’argent perdu dans un lobbying aussi absurde qu’improductif par une monarchie totalement désintéressée de la misère de son peuple.
Karim Bouali
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SOURCE : Algérie 1

Dans l' article ci-dessous publié le 8 mars 2016 sur Algérie1.com , Mourad Arbani explique que  le prédicateur  Mohamed Al-Arifi ( imam salafiste radical ) a démenti sur sa page Facebook avoir déposé un visa pour se rendre  en Algérie  en tentant de démentir aussi le Ministre Algérien des affaires religieuses et des Wakf, Mohamed Aïssa.

Mourad Arbani termine son article ainsi :  " Pour rappel, le ministre des affaires religieuses a confirmé dimanche que l’imam salafiste radical Mohamed El Arifi ne sera pas parmi les invités d’un prochain colloque qui se tiendra à Constantine. Mohamed Aissa s’en est expliqué en précisant que  « cette demande ainsi que l’octroi du visa ont été refusés, parce que nous savons qu’il est un acteur dans la subversion du système appelé printemps arabe et qu’il est aussi un promoteur de propagande au profit du groupe radical de Jabhat Al-Nosra (front Al-Nosra) relevant d’El Qaida en Syrie ».


3 / Al-Arifi tente de faire bonne figure en démentant sa venue en Algérie

 
Par Mourad Arbani | 08/03/2016 | 17:38

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_ Même source 


Dans l'article ci-dessous Mourad Arbani  après avoir exposé  et développé le sujet  indique  : " ...  le ministère algérien des affaires étrangères souligne la politique de non-ingérence dans les affaires internes des autres pays, et réaffirme la position de l’ Algérie vis-àvis de l’affaire du Hezbollah libanais, classé mercredi « organisation terroriste » par les pays membre du Conseil de Coopération du Golfe (CCG)  et écrit dans son article  que "M. Abdelaziz Benali Cherif a tenu à « rappeler que le Hezbollah est un mouvement politico-militaire qui fait partie du paysage social et politique du Liban et qui participe aux équilibres fragiles patiemment et laborieusement négociés dans ce pays notamment en vertu des Accords de Taëf, auquel il a été partie prenante ».
« Toute décision concernant ce mouvement doit donc émaner des Libanais eux-mêmes. L’Algérie, pour qui la non-immixtion dans les affaires internes des autres pays est l’un des principes directeurs de sa politique étrangère, s’interdit toute interférence dans ce dossier et refuse de s’exprimer en lieu et place des Libanais dans une affaire qui les concerne d’une manière exclusive ».
Nous vous recommandons de lire l'intégralité  de cet article qui a été publié le 3 Mars 2016 sur le site  "Algérie 1.com"  :

4 / Hezbollah : L’Algérie réaffirme sa politique de « non-ingérence »

Par Mourad Arbani | 03/03/2016 | 22:08


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L'article ci-dessous a été écrit par le  Docteur Amin Hoteit, libanais, analyste politique, expert en stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite.

Cet article publié sur le site Al-Thawra a été traduit de l'arabe en français par Madame Mouna Alno -Nakhal.

Source : Al-Thawra [Syrie]
 Article traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal


5/ - Le plan saoudo-sioniste contre le Hezbollah : intimidation ou réalité ?

Image en ligne
Immédiatement après sa défaite au Liban en 2000, Israël a commencé à chercher la riposte qui compenserait son échec face au Hezbollah. Pour cela, il a organisé la première « Conférence d’Herzliya », puis a exécuté une série d’actions hostiles contre la région, avant d’en arriver à sa guerre contre le Liban en 2006 ; une agression sur laquelle ont misé les tenants du projet américano-sioniste comme point de départ de la création d’un Moyen-Orient contrôlé par les États-Unis où il n’y aurait plus place pour la Résistance et tous ceux qui pourraient y songer [1]. Mais le combat héroïque du Hezbollah a dissipé ses rêves hostiles. Il est sorti victorieux de cette guerre, instaurant les bases d’’une « dissuasion active » douloureuse pour Israël.
L’une des conséquences de cette victoire de 2006 fut le virage des planificateurs de ce projet d’occupation colonisatrice vers la stratégie dite du « soft power », telle qu’adoptée par les Forces de l’OTAN en 2010, avec pour résultat l’incendie catastrophique présenté par l’Occident comme un « printemps arabe » qui est, en réalité, un printemps américano-sioniste censé anéantir l’« Axe de la Résistance » à partir de sa citadelle centrale : la Syrie.
Mais malgré la multiplication des plans et les stratégies successives, la Syrie, l’Axe de la Résistance et dernièrement, la Russie, ont réussi à créer une nouvelle donne fondée sur trois constats :
  • L’agression est incapable d’atteindre ses objectifs, la Syrie étant reconnue une et indivisible.
  • Le poids militaire et stratégique de l’Axe de la Résistance est désormais plus important qu’il ne l’était il y a cinq ans.
  • Le temps joue en faveur de la Résistance, le camp des agresseurs de la Syrie pouvant obtenir, aujourd’hui, davantage que ce qui lui resterait demain.
D’où la terrible déception et l’horrible frustration des agresseurs et de leurs alliés, chacun étant condamné à choisir la voie susceptible de limiter ses pertes et éventuellement d’inverser la donne au moment opportun. Ce qui explique la dispersion des prises de position et la discorde devenue la caractéristique dominante au sein de leur camp, divisé entre réalistes et ceux qui refusent les faits accomplis. Dans cette dernière catégorie se situent l’Arabie Saoudite et Israël couverts par les États-Unis, lesquels président pourtant la catégorie des réalistes se dirigeant vers une solution politique.
L’Arabie Saoudite a jugé que son échec en Syrie s’ajoutait à tous les autres dans la région, ce qui anéantit son espace stratégique vital et conduit inévitablement à la perte de sa capacité de contrôler les décisions du monde arabe et musulman.
Quant à Israël, cet échec signifie la fin d’un rêve auquel il a travaillé depuis au moins quinze ans, celui d’anéantir le Hezbollah et de démanteler l’Axe de la Résistance. Ce, d’autant plus que cet échec coïncide avec le renforcement des capacités militaires du Hezbollah, au point de lui permettre d’atteindre une nouvelle équation de dissuasion stratégique mettant lsraël dans l’incapacité de mener, à lui seul, une guerre victorieuse contre lui.
Et pour couronner le tout et exacerber l’amertume des uns et des autres, voici que la question syrienne prend le chemin d’une solution politique qui risque, au cas elle serait appliquée par toutes les parties, de consacrer les bénéfices des gagnants et les défaites des perdants avec quelques cadeaux de compensation qui rendraient l’échec moins cuisant.
Un contexte qui a poussé Saoudiens et Israéliens à tenter de renverser la situation et à revenir sur le terrain pour compenser ces pertes et atteindre leurs objectifs en totalité ou en partie, d’où l’alliance israélo-saoudienne déclarée publiquement, après avoir été longtemps secrète, sans aucun égard envers les Palestiniens, les Arabes et les Musulmans ; une alliance dont le plan se résumerait en quatre points :
  • Le premier point : Diabolisation du Hezbollah et de sa résistance afin de le cerner de tous les côtés en faisant croire qu’il constitue un danger pour le monde entier et ainsi réussir à créer les conditions d’une coalition internationale contre lui, semblable à celle formée contre Daech [EIIL ou EI]. Dès lors, Israël pourra faire partie de cette coalition et, par conséquent, n’aurait plus à assumer seul la charge de le combattre et échapperait à la récente équation de dissuasion stratégique qu’il lui impose. Dans ce but, les deux alliés se seraient partagés les tâches.
L’Arabie Saoudite s’est chargée de le faire passer pour une organisation terroriste sous prétexte qu’il représente « une menace pour la sécurité nationale arabe». Elle a commencé à y travailler au niveau local avant d’aller au Conseil de Coopération du Golfe [CCG] [2], puis au Conseil des Ministres arabes de l’Intérieur [3]. Elle devrait poursuivre sa quête au Sommet arabe prévu en avril prochain, puis à l’Organisation des Nations Unies.
Quant à Israël, sa tâche a surtout consisté à se concentrer sur la menace que le Hezbollah représenterait pour « la population civile israélienne et pour la stabilité du Moyen-Orient » [4], d’où ses déclarations sur ses capacités offensives de 41000 combattants hautement expérimentés et de 100 000 mille missiles dont la portée serait de 10 à 350 kilomètres.
  • Le deuxième point : Explosion de la situation sécuritaire libanaise et ouverture de plusieurs fronts contre le Hezbollah, associées à la coupure de ses moyens et renforts, d’où l’escalade dans le ton du discours politique à son encontre et l’acheminement d’armes vers le Liban.
Faisait partie de cette opération le cargo arraisonné actuellement en Grèce, puisque parti de Turquie, il se dirigeait vers Tripoli [Liban] avec, à son bord, 6000 armes à feu dont des fusils de précision sophistiqués et 45 tonnes de munitions et d’explosifs [5]. Et, d’une certaine manière, l’annulation du « don » saoudien à l’armée et aux forces de sécurité libanaises [3+1 milliards de dollars, NdT] fait aussi partie de cette même opération, afin de les priver des moyens nécessaires au rétablissement de la sécurité une fois la déstabilisation réussie [6].
  • Le troisième point : Déclenchement de la guerre contre le Hezbollah après création d’une large coalition internationale semblable à celles que nous avons connues au cours des trois dernières décennies, à commencer par celle levée pour libérer le Koweït de Saddam Hussein jusqu’à la prétendue coalition, toujours menée par les États-Unis, contre Daech ; l’idée des concepteurs de ce projet israélo-saoudien étant qu’une telle coalition infligerait au Hezbollah une longue guerre qui l’épuiserait à défaut de l’exterminer.
  • Le quatrième point : Torpillage de toute solution politique en Syrie en la reportant et en posant des conditions préalables inacceptables jusqu’à la fin du mandat présidentiel d’Obama, dans l’espoir de voir revenir les Républicains avant concrétisation de tout accord. Dès lors, il serait beaucoup plus facile de discuter du dossier syrien et de tous les autres, dont celui du Hezbollah. D’où l’obstination du ministre saoudien des Affaires étrangères à bloquer la solution envisagée en se cramponnant à la destitution du Président syrien.
La phase initiale de ce projet, développé par le régime sioniste en Israël, est actuellement mise à exécution par l’Arabie Saoudite qui use de toutes ses capacités médiatiques, financières et politiques. Malgré cela, nous écartons la possibilité que le plan saoudo-sioniste puisse réussir et aller au-delà de ce stade, car les évolutions sur le terrain syrien et régional ainsi que les cartes des relations internationales et régionales ne lui prédisent pas le succès. En effet, il suffit de rappeler les échecs successifs des plans saoudiens en Irak, en Syrie, au Yémen et au Liban, ainsi que l’échec de leur coalition arabe, de leur coalition islamique et dernièrement le refus d’obtempérer des Ministres de l’Intérieur des principaux États arabes [7], pour dire que la folie saoudienne
 ne le mènera pas vers le succès.

Quant à Israël, il pourrait se considérer gagnant quel que soit 
le dénouement, puisqu’il lui suffit de glaner les bénéfices de 
la « normalisation avec les Arabes » avec lesquels
 il se retrouverait dans une même tranchée contre le Hezbollah,
 vu comme l’ennemi qui l’a forcé à dépenser 80% de son revenu 
national pour sa défense et sa sécurité.

Reste que le plus dangereux est que cette alliance 
dite « israélo-arabe » puisse tourner la page de la 
question palestinienne et mener à l’abandon de la Palestine
 par les arabes, alors que nous croyons que le Hezbollah
 prépare pour chaque situation la réponse qui lui convient 
afin d’offrir à ceux qui le soutiennent la victoire qu’ils méritent.

Amin Hoteit


Notes :
[1] The seventh annual Herzliya Conference – 2007
[2] Les monarchies du Golfe déclarent le Hezbollah terroriste
[3] Le Liban refuse de soutenir la décision de la Ligue arabe sur l’Iran
[4] Au coeur de la menace du Hezbollah
[5] Un bateau d’armes envoyé au Liban, en provenance de la Turquie http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=2&cid=23&frid=18&seccatid=23&eid=289573
[6] L’Arabie Saoudite interrompt son soutien financier à l’armée libanaise
[7] L’Algérie et la Tunisie refusent de classer le Hezbollah comme une organisation terroriste
Le Docteur Amin Hoteit est libanais, analyste politique, expert en stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite.




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