Éditorial de lucienne magalie pons
A l'approche de la date du "26 mars" une date qui a marqué tragiquement et à jamais les Français d'Algérie et les Harkis et qui restera gravée dans notre mémoire je publie ci-dessous la lettre ouverte de Monsieur Holeindre au Président de la République, que j'ai téléchargée sur le site du "Parti de la France".
Dans sa lettre ouverte Monsieur Roger Holeindre parle de la date du "19 mars" autre date qui a signé le glas de l'Algérie Française , mais il relate aussi la fusillade du 26 mars 1962 qui est intervenue à Alger rue d'Isly et Plateau des Glières à Alger au pied de la statue de Jeanne d'arc et devant la Grande Poste , fusillade à laquelle j'ai échappée grâce à la présence d'esprit d'un manifestant pacifique qui m'a jetée à terre alors que je me trouvais à deux mètres des tireurs et que les balles sifflaient à mes oreilles. J'avais presque 28 ans à cette date, j'en ai presque 82 à ce jour je me souviens de tout comme si c'était hier et avec la même émotion.
Dans la suite de sa lettre ouverte Roger Holeindre citent aussi les autres dates et les événements tragiques qui ont suivi, lire sa lettre est un devoir de mémoire pour les français qui ont gardé le sens de l'honneur.
Je ne connais pas personnellement Monsieur Holeindre, je n'ai jamais eu l'honneur de me trouver en sa présence, mais je le remercie de tout mon cœur de rétablir la vérité historique de cette période de la Guerre d'Algérie des tous derniers jours de l'Algérie Française.
A l'approche de la date du "26 mars" une date qui a marqué tragiquement et à jamais les Français d'Algérie et les Harkis et qui restera gravée dans notre mémoire je publie ci-dessous la lettre ouverte de Monsieur Holeindre au Président de la République, que j'ai téléchargée sur le site du "Parti de la France".
Dans sa lettre ouverte Monsieur Roger Holeindre parle de la date du "19 mars" autre date qui a signé le glas de l'Algérie Française , mais il relate aussi la fusillade du 26 mars 1962 qui est intervenue à Alger rue d'Isly et Plateau des Glières à Alger au pied de la statue de Jeanne d'arc et devant la Grande Poste , fusillade à laquelle j'ai échappée grâce à la présence d'esprit d'un manifestant pacifique qui m'a jetée à terre alors que je me trouvais à deux mètres des tireurs et que les balles sifflaient à mes oreilles. J'avais presque 28 ans à cette date, j'en ai presque 82 à ce jour je me souviens de tout comme si c'était hier et avec la même émotion.
Dans la suite de sa lettre ouverte Roger Holeindre citent aussi les autres dates et les événements tragiques qui ont suivi, lire sa lettre est un devoir de mémoire pour les français qui ont gardé le sens de l'honneur.
Je ne connais pas personnellement Monsieur Holeindre, je n'ai jamais eu l'honneur de me trouver en sa présence, mais je le remercie de tout mon cœur de rétablir la vérité historique de cette période de la Guerre d'Algérie des tous derniers jours de l'Algérie Française.
Lettre ouverte de Roger Holeindre au Président de la ...
www.parti-de-la-france.fr/Lettre-ouverte-de-Roger-Holeindre-au-Preside...
Cercle National des Combattants
Monsieur le Président de la République,
Il y a bien longtemps que je désirais vous adresser cette lettre
ouverte… Je pensais pourtant que… tout compte fait… cela ne servirait à rien.
Mais j’apprends par la presse que vous comptez, cette année, pour
l’anniversaire du 19 Mars 1962, donner à cette forfaiture… en étant présent à la cérémonie… une certaine dimension historique !
Cela est proprement incroyable…
honteux… voire dégueulasse !
En effet, vous n’êtes pas sans savoir que tout ce que racontent les
tueurs du FLN et les “porteurs de valises”, (physiques ou moraux) dont les
prototypes les plus emblématiques sont M. Benjamin Stora et les communistes de
la FNACA est faux, et que par votre présence, vous officialisez des
mensonges d’Etat.
M. Chirac et M. Sarkozy, vos deux prédécesseurs, pourtant pas très
courageux en l’occurrence, n’avaient pas osé aller jusque-là. Mais vous, vu votre “popularité”, vous
n’avez plus rien à perdre !
Eux aussi, pourtant, ont été à plusieurs reprises pleurnicher à Alger…
et se repentir… sans aucune honte sur le dos de la France…comme vous… pour des raisons exclusivement électoralistes,
appel du pied… aux plusieurs centaines de milliers de binationaux qui vivent
chez nous… après nous avoir chassés de “chez eux”. MM. Chirac et Sarkozy
s’étaient gardés d’officialiser cette date, car ils savaient… comme vous-même… qu’elle marquait en
fait le commencement… des tueries… enlèvements… séquestrations…. de milliers de civils européens, auxquels
s’ajoutèrent des dizaines de milliers d’anciens soldats français d’origine
musulmane qui, avant de se battre à nos côtés sur la terre algérienne, avaient
été des nôtres dès 1870… puis en 1914-1918… en 1940-1945… et en Indochine.
Ils représentaient en nombre, et volontairement eux, juste avant ces
accords odieux, cinq fois plus que les
soldats FLN de la dite “Armée de Libération Nationale”… dans les maquis
algériens… en Tunisie… et au Maroc.
Car face à tous ces mensonges, ces trucages, ces faux… que disaient
réellement ces fameux et douteux accords… que
le FLN n’a jamais respectés :
LES ACCORDS D’EVIAN
DE L’INDEPENDANCE DE L’ALGERIE
(Extraits non tronqués)
(…) L’Etat algérien souscrira
sans réserve à la Déclaration universelle des droits de l’homme, et fondera ses
institutions sur les principes démocratiques et sur l’égalité des droits
politiques entre tous les citoyens sans discrimination de race, d’origine ou de
religion. Il appliquera notamment les garanties reconnues aux citoyens de
statut civil français.
DES DROITS ET LIBERTES DES
PERSONNES ET DE LEURS GARANTIES
Dispositions communes
Nul ne pourra faire l’objet de
mesures de police ou de justice, de sanctions disciplinaires ou d’une discrimination
quelconque en raison :
d’opinions émises à
l’occasion des évènements survenus en Algérie avant le jour du scrutin
d’autodétermination,
d’actes commis à l’occasion
des mêmes évènements, avant le jour de la proclamation du cessez le feu.
Aucun Algérien ne pourra être contraint de quitter le territoire
algérien, ni empêché d’en sortir.
Leurs droits de propriété seront respectés. Aucune mesure de
dépossession ne sera prise à leur encontre sans l’octroi d’une indemnité
équitable préalablement fixée.
DE LA COOPERATION ENTRE LA FRANCE
ET L’ALGERIE (Extraits non
tronqués)
Les relations entre les deux
pays seront fondées dans le respect mutuel de leur indépendance, sur la
réciprocité des avantages et l’intérêt des deux parties.
L’Algérie garantit les
intérêts de la France et les droits acquis des personnes physiques et morales
dans les conditions fixées par les présentes déclarations. En contrepartie, la
France accordera à l’Algérie son assistance technique et culturelle, et
apportera à son développement économique et social une aide financière
privilégiée.
LES ACCORDS D’EVIAN ET LE PETROLE DU SAHARA (Extraits non tronqués)
Dans les départements actuels
des Oasis et de la Saoura, la mise en valeur des richesses du sous-sol aura
lieu selon les principes suivants :
La coopération
franco-Algérienne sera assurée par un organisme technique de coopération
saharienne. Cet organisme aura un caractère paritaire. Son rôle sera,
notamment, de développer l’infrastructure nécessaire à l’exploitation du
sous-sol ; de donner un avis sur les projets de loi et de règlements à
caractère minier ; d’instruire les demandes relatives à l’octroi des
titres miniers ; l’Etat algérien délivrera les titres miniers et édictera
la législation minière en toute souveraineté.
- Les intérêts français seront
assurés notamment par :
- L’exercice, suivant les règles du code
pétrolier saharien, tel qu’il existe actuellement, des droits attachés aux
titres miniers délivrés par la France.
- La préférence, à égalité d’offre, aux
sociétés françaises dans l’octroi de nouveaux permis miniers, selon les
modalités prévues par la législation minière algérienne.
- Le paiement en francs français des
hydrocarbures sahariens à concurrence des besoins d’approvisionnement de la
France et des autres pays de la “zone franc”.
Faut-il répéter éternellement
qu’aucun article de ces accords ne fut jamais respecté par le FLN.
Faut-il aussi répéter… réécrire… clamer… que tous les prisonniers politiques incarcérés à la suite d’activités
en rapport avec ce conflit… “Evènements d’Algérie”
ou “guerre d’Algérie” devaient être
libérés… De Gaulle fit immédiatement sortir de prison les gens du FLN… pendant
que les défenseurs de l’Algérie française, du Sahara et des populations qui ne
voulaient pas de la terreur des amis de M. Bouteflika… restèrent encore des années derrière les barreaux.
Sur le terrain, ce fut le désastre. Et le mot est faible ! Il se
passa dès cette date des choses horribles. Tout fut couvert par Charles De Gaulle et ses
sicaires ! Celui-ci, du début à la
fin mentira à tout le monde. Il embraya immédiatement après le soulèvement
populaire d’Alger du 13 mai 1958.
Celui-ci était dû au fait… qu’en Tunisie… trois jeunes soldats français du
contingent… venaient d’être fusillés par le FLN. Il demanda à ses hommes de
main d’essayer de prendre le train en marche. Très rapidement, il fit dire au
général Salan… que… ce qu’il faisait
“était remarquable et dans le sens voulu
pour l’honneur et la sauvegarde de la France”.
C’est lui, et lui seul, qui demanda de préparer un largage massif de parachutistes
sur Paris… Il s’inquiètera même de savoir… si
les généraux d’Alger voyaient assez grand quant aux effectifs qui seraient
engagés. Comment cela s’appelle-t-il ? Un PUTCH !
On connait la suite honteuse qui vit cet homme… “Le plus grand des Français”… “Le
visionnaire”, etc… raconter n’importe quoi… et prendre le pouvoir de façon
tout à fait cavalière pour ne pas dire antidémocratique… tout du moins vis-à-vis de la démocratie française telle qu’elle nous
est racontée.
Il en remit des tonnes… Ainsi à
L’Echo
d’Alger du 24 octobre 1958 : « Quelle hécatombe connaîtrait l’Algérie si nous étions assez stupides et
assez lâches pour l’abandonner. »
Au général Bigeard, le 27 août 1959 : « Moi vivant, jamais le drapeau FLN ne
flottera sur l’Algérie. »
Il fit même constamment des déclarations racistes qui aujourd’hui
vaudraient de sérieux ennuis à leurs auteurs.
A Delbecque : « Vous nous voyez mélangés avec des musulmans ? Ce sont des gens
différents de nous. Vous nous voyez mariant nos filles avec des arabes ? »
A Alain Peyrefitte : « Les musulmans ? Vous êtes allés les voir ? »…
« Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous
voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent
l’intégration ont une cervelle de
colibri, même s’ils sont très savants. Essayez d’intégrer de l’huile et du
vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de
nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. »
Et toujours au même : « Vous croyez que le corps
français peut absorber 10 millions de musulmans, qui demain seront 20 millions
et après-demain 40 ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et
Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les
empêcherait-on de venir s’installer en métropole ? Mon village ne
s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais… Colombey-les-Deux-Mosquées ! »
Pourtant quand, dernièrement encore, Mme Morano, dont je ne suis pas électeur, cita des déclarations du
“grand homme”… elle se fit insulter… ridiculiser… et… chose nouvelle, des
plumitifs stipendiés signèrent dans leur feuille de choux des articles disant
que… tout ce qu’elle attribuait au
général… était faux ! (sic)
Que se passa-t-il réellement sur le terrain après, le 19 mars ?
A la fin de la semaine qui suivit… le 26 mars… le “Premier résistant de France” tel un dictateur de République bananière, fit mitrailler, rue
d’Isly à Alger, une foule de civils… seulement
armés de drapeaux tricolores, et qui ne demandaient qu’une chose : Rester Français sur leur sol. La tuerie fut horrible… Une centaine de morts… Deux cents blessés. Elle dura 12 minutes.
Que faisaient donc dans la rue tous ces civils ? Ils désiraient
soutenir moralement la population de Bab El Oued. La signature des soi-disant
accords d’Evian avec des membres du FLN ne représentant qu’eux-mêmes… avait
plongé les populations d’Algérie, pieds
noirs et musulmans fidèles, dans
le désespoir et le malheur, et c’est dans ce quartier populaire qui vota un
temps communiste, que le refus de l’abandon prit toute sa force et sa
détermination. Abandonnée pour abandonnée, la
population décida d’interdire ses rues aux forces de l’ordre qu’elle
considérait comme… “passées à l’ennemi”.
Dans un tel climat de haine, alors qu’aux cris « Algérie française », des cortèges arabes répondent par « Vive l’Algérie algérienne »,
Vive “De Gaulle, le drame ne pouvait qu’arriver. Il arriva ! Le 23 mars
1962, des coups de feu vont être échangés. A Paris, De Gaulle est fou de rage. Il donne
des ordres drastiques et, tel un Bachar el-Assad, ordonna d’employer tous les
moyens contre une partie de son peuple. Aussitôt l’armée et la gendarmerie
encerclent ce quartier, y pénètrent à grands renforts de blindés, écrasant les
voitures… éventrant les devantures de magasins. A la 12-7, les troupes tirent
sur les fenêtres les balcons, dans les rues, sur les façades des maisons. A
plusieurs reprises, chose quand même inouïe… et bien cachée depuis… l’aviation,
en rase motte, mitraille les toits. Les perquisitions se succèdent, les
appartements sont, non pas fouillés, mais saccagés. Les blessés, les malades ne
sont pas soignés. Les morts ne sont pas enterrés. Il n’y a plus de
ravitaillement… Bal El Oued est
transformée en véritable ghetto hermétiquement fermé, sur la populace comme
dirait votre ami Jospin.
Pourtant un grave problème demeurait… Le désarmement des harkis ! Dans beaucoup de cantonnements,
les soldats supplétifs sentent que des choses bizarres se trament… mais jamais…
au plus profond d’eux-mêmes… ils ne penseront que De Gaulle… va les livrer au FLN.
Déjà, beaucoup d’officiers de SAS et de secteurs subodorent que des
choses graves, et totalement impensables se mettent en place. Beaucoup décident
en urgence de tout tenter pour expédier leurs hommes et leurs familles en
métropole. Incroyablement, la vindicte de De Gaulle et de ses barons… ne s’exerce pas contre les tueurs et les
égorgeurs du FLN qui sévissent dès lors dans toute l’Algérie, mais contre les officiers qui tentent de sauver
leurs hommes, et par extension leur honneur.
Des mesures draconiennes sont immédiatement prises aussi contre les
harkis qui auraient l’outrecuidance de croire aux bruits qui commencent à
circuler. C’est à ce moment que M. Louis
Joxe, Ministre d’Etat chargé des Affaires algériennes, et grand féal de De
Gaulle, se déshonorera en signant plusieurs télégrammes qui sont… des
condamnations à mort pour 150 000 musulmans fidèles à la France et ainsi
livrés à la vindicte du FLN.
Télégramme n° 125/IGAA, ultra
secret (16 mai 1962) :
« Le ministre d’Etat Louis
Joxe demande au haut-commissaire [en Algérie] de rappeler que toutes
initiatives individuelles tendant à installation métropole Français musulmans
sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs SAS et commandants
d’unités. »
Comme cet ordre paraissait n’avoir eu que peu d’effets, Joxe le doublait d’une directive plus
explicite, le 15 juillet 1962 :
« Vous voudrez bien
rechercher, tant dans l’armée que dans l’administration, les promoteurs et les
complices de ces entreprises de rapatriement et faire prendre les sanctions
appropriées. Les supplétifs débarqués en métropole en dehors du plan général
seront renvoyés en Algérie. Je n’ignore pas que ce renvoi peut être interprété
par les propagandistes de l’OAS comme un refus d’assurer l’avenir de ceux qui
nous sont restés fidèles. Il conviendra donc d’éviter de donner la moindre
publicité à cette mesure. » (sic)
Dans de nombreux cantonnements, des convois de camions arrivent…
certains sont pleins de caisses… d’autres vides. Des “officiers”du matériel (Oui,
des “officiers”) expliquent aux harkis rassemblés… « Nous
vous amenons de nouvelles armes en meilleur état. Mettez tout votre vieil
arsenal dans les camions vides, de façon que l’on puisse vous distribuer le
nouveau matériel. » Les hommes s’exécutent. Puis, dès qu’ils sont
désarmés… les salauds s’enfuient les
laissant désemparés.
Dans
le port de Nemours, près de la frontière marocaine, des dizaines de
supplétifs français sont émasculés, jetés dans des fûts d’huile bouillante,
enterrés vivants dans du ciment, avec seule la tête qui émerge.
En juillet
1962 : Le commando “Georges”
formé par Bigeard et composé
uniquement de jeunes fellaghas ralliés à la France et opérant dans la région de
Saïda, doit embarquer à Oran pour la Métropole.
Ils
sont désarmés et renvoyés sur Saïda…
Arrêtés par le FLN, ils sont torturés,
enterrés debout, vivants. Seule leur tête sort du sol et la
population est invitée à venir déféquer sur eux. Ils mettront des jours à
mourir !
En juillet
1962 : A Philippeville,
dans le port, la Harka de Beni Bechir, de la SAS de Mareuil, très bonne unité
militaire, est à bord d’un bateau en partance pour Marseille.
Un
commandant de l’ALN exige son
débarquement. Le commandant du bateau refuse. Une heure après, l’officier du
FLN revient… avec un ordre écrit du général
de Corps d’Armée de Constantine… un
général français… donnant ordre de débarquer manu militari les harkis et de les livrer au FLN. Débarqués de force malgré leurs cris et leurs supplications, ils sont
tous égorgés sur la place Demarqué à Philippeville.
Devant tous ces drames horribles, De Gaulle reste impassible, dans la
mesure où les ordres viennent de lui. Les supplétifs français musulmans
continuent à être désarmés par les troupes françaises qui restent sur place,
alors que les accords d’Evian que le FLN n’a jamais respectés
stipulaient : « Tout musulman pourra opter librement pour la
nationalité française… rester en Algérie et bénéficier de
l’amnistie totale… ou rejoindre la métropole. »
La situation est aussi désastreuse pour les Européens et les Musulmans
de l’administration, très nombreux, qui servaient la France avec honneur et fidélité. En fait, rien de sérieux n’est prévu
pour eux.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il existe une date bien
précise qui semble être le début exact
de l’épidémie d’enlèvements… Ceux-ci en effet atteignent leur apothéose le 5 juillet 1962 à Oran, où les tueries
se déclenchent et prennent une ampleur inégalée.
Il y eut, Monsieur le Président de la République, après le cessez-le-feu
et l’indépendance… en deux mois et demi…
plus d’enlevés et de disparus… qu’entre
novembre 1954 (début des “évènements”) et
le 19 mars 1962… soit huit
années !
C’est pour cela, Monsieur le Président, que votre date du 19 mars ne
veut rien dire… et est une insulte
supplémentaire aux malheurs des Français d’Algérie, toutes confessions confondues.
En effet, le 5 juillet 1962, la ville d’Oran a connu une véritable Saint-Barthélemy.
Ce fut véritablement… une chasse aux
Européens… où tous les moyens furent employés… pour massacrer des populations civiles qui n’avaient qu’un tort...
être françaises ! Des cortèges sans fin d’Européens, les mains en
l’air, sont conduits vers le lieu-dit…le Petit Lac… et massacrés par une
foule en délire, sans qu’aucune autorité
FLN n’intervienne… et sans que
l’individu commandant la région… le sinistre général Katz… qui dispose pourtant
encore de 18 000 hommes, ne fasse quoi que ce soit. Il se contentera de
survoler la ville en hélicoptère… et même longuement… les lieux des massacres.
Il donna finalement ordre à ses officiers de… n’absolument pas intervenir !
Il faut savoir que M. de Gaulle
lui attribua une étoile supplémentaire. Ce “brave homme” n’hésita pas
d’ailleurs… à déclarer publiquement… « Je n’ai fait qu’obéir aux ordres formels du Chef de l’Etat ». Le
seul soldat qui fit son devoir fut un officier musulman qui sauva des dizaines
d’Européens… Katz, déchaîné, lui
déclara… « Vous ne seriez pas musulman je vous casserais et vous mettrais au
trou ! » Il y eut
malheureusement de nombreux “petits Katz”
dans cette époque démente. Il faut savoir que sur les milliers d’hommes, de
femmes, d’enfants enlevés… ceux qui
furent retrouvés étaient généralement morts de façon atroce.
Les services de renseignements français, savaient très souvent où
étaient détenues les personnes disparues… L’ordre drastique tombait tous les
jours… Interdiction de bouger !
Les femmes françaises enlevées étaient
toutes livrées à la prostitution. Des maisons closes servant de centre de
repos (sic) aux tueurs du FLN…
étaient connues ; parfois même le nom des femmes qui y étaient détenues… chair à plaisir, violées à longueur de
journées et de nuits. Pire encore, un certain nombre de français enlevés
étaient déclarés donneurs de sang…
et saignés à blanc. Ceux retrouvés,
ressemblaient à des momies.
Tous les renseignements nécessaires à la récupération d’une grande
partie des internés étaient entre les mains des services français. Mais M. Joxe (toujours lui et toujours sur la
brèche) sortit une nouvelle “note de
service”… Un télégramme très explicite… qui interdisait à tous les services
français, civils ou militaires, d’intervenir !
Il écrira même sans que jamais personne ne lui demande des comptes par la
suite… « Je serai pour ma part hostile à une intervention quelconque de la Croix
Rouge internationale dans tout ce qui concerne les arrestations et détentions
d’Européens. » Ce texte était connu du gouvernement puisqu’il
émane d’un de ses membres et était daté du 2 avril 1962.
M. le Président, pour exposer seulement une partie de cette très sombre
et honteuse vérité, sachez qu’à chaque enlèvement d’un homme, d’une femme, d’un
enfant… courageusement (dans un tel climat de haine, de peur et de désespoir)…
des civils européens courraient vers les patrouilles françaises pour les
alerter… et que chaque fois… oui, chaque fois… les chefs de patrouille répondaient « Nous avons des ordres draconiens.
Nous n’avons plus le droit d’intervenir dans des affaires comme celle-là !
Le maintien de l’ordre dépend maintenant du FLN !»
Il y eut même mieux, c’est-à-dire
bien pire ! Des hommes évadés d’un camp de détention du FLN et qui
s’étaient réfugiés… dans une caserne de
gendarmes mobiles… ont été remis à leurs bourreaux. Dès décembre 1961, Charles De Gaulle, Président de la
République française avait approuvé la création d’équipes de barbouzes… fait débloquer les fonds et
donner ordre au Haut-commissaire, Christian
Fouchet, de faire en sorte que … « l’intendance suive ». Fut ainsi créé… pour travailler avec le
FLN, une police parallèle, la Mission C
(pour “choc”) commandée par M. Bitterlin, représenté en métropole par un
avocat… le sieur Lemarchand… et supervisé sur le terrain en Algérie par un
authentique vrai flic, directeur de la police judiciaire. Tout ce beau monde,
dès ce moment ne travailla plus qu’au profit du FLN et transmettait à ceux-ci…
des listes… vraies ou fausses… de
citoyens français catalogués comme partisans de l’Algérie française !
C’est ainsi que le chef FLN, Si Azzedine,
responsable de la zone autonome d’Alger travailla dès cette époque avec tous
les services officiels ou “barbouzards”
du gouvernement officiel de la France.
Il reçut régulièrement dès lors, de l’envoyé spécial de De Gaulle, le
Préfet Vitalis Cros, des listes de
dénonciations de Français… Nom… Prénom… Age… Adresse… et même pseudonyme. Dès cet instant, et officiellement, il fut décrété que
les “barbouzes” et le FLN… n’avaient plus qu’un seul ennemi commun… Les Français qui refusaient de larguer
l’Algérie et le Sahara.
Et que dire M. le Président de ceux qui à cause… de cette ignoble trahison… tombèrent aux mains du FLN. Je vous laisse le soin de réfléchir sur
leur sort.
Plusieurs de mes amis sont passés par là… Attachés nus sur des lits en
ferraille… Battus… Torturés…Sodomisés avec des bouteilles de Perrier… Tourmentés
inlassablement pendant des jours et des nuits en présence, souvent, d’officiers supérieurs de la gendarmerie.
Tout cela a été constaté… certifié…enregistré
par tout le corps médical français… d’Alger et d’ailleurs en Algérie. Ce fut le
cas de mon ami Ziano, loque humaine à sa miraculeuse libération.
Et tout cela, M. le Président de la République, pour en arriver
où ? et à quoi ?
Le 19 juin 1965, Ben Bella,
premier Président de la République
algérienne est arrêté et jeté en prison pour des années. Ce sont les hommes
de la sécurité militaire, véritable
Gestapo, aux ordres de son ex-chef d’état-major, Boumediene, qui ont monté l’affaire. Cet acte dictatorial ne gêne
personne dans l’ensemble des démocraties, et surtout pas en France où pas un
seul homme de la mouvance mondialiste et humaniste… pas un seul de vos amis… n’élève la voix.
Dans les années qui suivirent l’emprisonnement de Ben Bella… Boumediene,
comme prévu, “muscla” son régime et sabota sciemment les “accords”. Les biens français, abandonnés lors de l’exode tragique
des “pieds noirs”, de “biens vacants”
sous Ben Bella, devinrent des “biens
d’Etat” sous son régime.
Sans préavis, dès 1968, quatorze des sociétés françaises de distribution
du pétrole saharien, notre pétrole,
sont nationalisées. Puis de mois en mois, les meilleures entreprises
françaises, les plus modernes, les plus rentables, toutes garanties par les accords d’Evian, sont à leur tour nationalisées… sans que Paris ne dise
rien… sans que la moindre mesure de rétorsion ne soit prise contre les biens
algériens en France… qui sont, dans le domaine hôtelier entre autre, colossaux.
Le 24 février 1971, le pétrole
saharien est nationalisé.
Nous n’intervenons pas plus. Boumediene
pourtant (cela est prouvé) pense que la France, cette fois-ci, va prendre le
mors aux dents. Il pense que le gouvernement de Paris va expulser le trop-plein
de travailleurs algériens. Des mesures
sont même prises par toutes les wilayas pour accueillir les refoulés.
Rien ! De grands rires sonores s’élèvent dans le ciel algérien.
Les chefs FLN qui savaient depuis longtemps ce qu’ils devaient penser du
courage politique des dirigeants français se rient de nous et nous méprisent.
Aujourd’hui l’Algérie retourne au chaos après dix longues années de
guerre civile qui connut tous les excès et fit deux cent mille morts… des vrais,
ceux-là ! Les milliards que nous leur avons donnés, ou laissé prendre,
c’est-à-dire le pactole que représentaient… notre gaz, notre pétrole (car tout cela ne fut jamais algérien)…
ont été dilapidés, pillés, détournés.
Pour obtenir la paix civile, il a fallu… aux satrapes au pouvoir à
Alger… acheter à prix d’or, tout ce que produisait avant l’Algérie française…
et le distribuer à perte.
Cette Algérie, qu’ils ont récupérée en état de marche, est en ruines !
La chute des prix des hydrocarbures va
mettre ce régime à genoux… et déjà les “jeunes” de là-bas… savent où ils vont
aller… Chez nous ! Nous leur devons bien cela… puisque tout est de notre
faute ! Il faut absolument que nous leur donnions des visas !
Nous les avons (à vous entendre,
vous et vos amis, M. le Président) tellement malmenés, tellement pillés !
Pendant 130 ans, ils ont connu l’enfer, et le sieur Bouteflika, même grabataire,
en remet une couche chaque jour… A l’entendre, il parait que
« l’occupation française en Algérie, fut pire que l’occupation allemande
en France ! » (sic). La
seule différence c’est qu’au départ des Allemands, des millions de Français
n’ont pas pleuré pour aller s’installer outre Rhin
Parfois, pensant à ma jeunesse, aux combats qu’avec tant d’autres
jeunes… de toutes races et de toutes religions… nous avons mené pour l’honneur
de la France sous le drapeau tricolore…
je réfléchis à ce qu’aurait pu être notre pays… si nous n’avions pas été gouvernés par des gamellards soucieux
seulement de “leur carrière politique” !
Car se sont bien des traîtres qui ont laissé entendre… et ont finalement
fait croire… à ceux que vous appelez les “jeunes
des banlieues”… que toutes ces “conneries” étaient la vérité… et qu’en plus…
leurs grands-pères avaient battu l’armée française… alors que la seule vérité
est que notre armée, que ce soit avec ses appelés ou ses engagés, a gagné
militairement la guerre dite d’Algérie et que seul… Charles De Gaulle l’a
perdue, volontairement, politiquement pour tenter, avec l’aide de M. Adenauer,
de devenir le chef de la “troisième force mondiale” entre le bloc américain et,
à l’époque, le bloc soviétique.
Devant les tribunaux d’exception qui prétendaient nous juger… alors
qu’ils n’étaient qu’au service de la trahison et de l’abaissement de notre
patrie… debout, face à eux, sans faiblir, ni baisser la tête, nous leur avons
dit, les yeux dans les yeux… Vous ne voulez pas de l’Algérie française,
vous aurez la France algérienne. Nous espérions pourtant, au fond de nos
cœurs de soldats… que cette horreur
n’arriverait pas. Mais malheureusement pour la France, cela se réalise.
Oui M. le Président, grâce à vous et à vos amis qui faites passer vos
idéaux politiques nauséeux et criminels… avant l’intérêt du peuple de France…NOTRE
PATRIE EST EN DANGER… Comme le général Katz… prenez votre hélicoptère… Regardez
dans nos rues… Ils sont là… et les autres arrivent !
Mais il est vrai que vous avez autre chose à faire, n’est-ce-pas ?
Il vous faut déjà débloquer des milliards (alors que nous sommes en faillite)…
pour tenter de récupérer votre électorat en charpie… Continuer à changer notre
peuple, puisqu’il vote mal… et déchristianiser la France.
Beau programme en effet, digne de la Haute Cour !
Voilà ce que je voulais vous dire M. le Président.
Je ne vous salue pas… Je le regrette… mais il faudra bien que notre
peuple, et surtout notre jeunesse, que vos amis et vous-même avez déboussolée
et rendue apatride sache que des citoyens de ce pays, simplement hommes du peuple… ne se résignent pas et appellent à la
résistance afin que face au désastre que vous nous concoctez… SURVIVE LA FRANCE
ETERNELLE ET CHRETIENNE !
Roger HOLEINDRE
Président
du Cercle National des Combattants
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