Les médias français se sont
étonnés qu’en dehors de l’annonce d’un jour de deuil national, décrété pour la
journée de dimanche, durant lequel les drapeaux
en Russie ont été mis en berne, le
Kremlin n’avait jusqu’ici fait aucun commentaire.
Il est évident que nous
avons l’habitude de voir en France dès qu’un
accident arrive, même de moindre ampleur, que les autorités se déplacent
en masse pour se prêter à des cérémonies
célébrées en mémoires des victimes, où le plus souvent ils prennent paroles avec une éloquence compassionnelle politique qui n’est toujours en harmonie avec la douleur et les sentiments de douleurs profondes que
ressentent les familles et les
proches des victimes.
Les autorités Russes
elles au contraire ont dans ces
circonstances des attitudes réservées et ne s’exposent t pas dans des
célébrations ostensibles ces moment tragiques avec la même intensité que nos dirigeants, pour autant leur douleur
est immense aussi pour eux comme pour le peuple russe et c’est dans un pieux recueillement que ce grand deuil
est partagé douloureusement avec dignité entre les
familles endeuillées, le peuple russe et ses dirigeants.
Le Kremlin avait décrété pour la journée de dimanche 1er
novembre un jour de deuil national durant lequel les drapeaux ont été mis en berne.
Dimanche dans la
soirée plusieurs centaines de personnes
se sont réunies spontanément devant le musée de l’Ermitage, à Saint-Pétersbourg munies de bougies et de ballons pour rendre
hommage aux 224 victimes dont 17 enfants
et 7 membres d’équipage qui ont
péri dans l’accident aérien survenu
le samedi 31 octobre dans le
désert du Sinaï qui est l’une des plus grandes
catastrophe aérienne qui a frappé
la Russie depuis 1991.
Lundi 2 novembre, en
début d’après-midi Vladimir Poutine s’est
exprimé depuis sa résidence de Novo Ogorevo près de Moscou, en marge d’une réunion avec le
ministre des Transports Maxime Sokolov, responsable de l’enquête sur le crash de l’avion
russe dans le Sinaï, « C’est une immense
tragédie », a-t-il déclaré , .. « Devant une « pareille tragédie et dans
de telles heures, il est très important de sentir l’épaule d’un proche,
l’empathie de tout le pays au sujet de cette terrible catastrophe, a ajouté le
président russe. Tout doit être fait pour élucider ce qui s’est passé, et pour
que l’on réagisse de manière appropriée ».
Aucune hypothèse, celle
d’un incident technique ou d’un attentat, n’est, pour l’heure, écartée. « Il
est trop tôt pour tirer des conclusions », ont souligné à plusieurs reprises
les autorités russes.
Les corps de 144
passagers ont commencé à être rapatriés et sont arrivés très tôt, lundi, à
Saint-Pétersbourg
Dimanche dans la soirée
plusieurs centaines de personnes s'étaient réunies spontanément devant le musée de l’Ermitage, à Saint-Pétersbourg, munies de bougies et de ballons pour rendre
hommage aux 224 victimes dont 17 enfants
et 7 membres d’équipage qui ont
péri dans l’accident aérien survenu le samedi 30 octobre dans le désert du Sinaï, qui est l’une des plus
grandes catastrophe aérienne qui a frappé la Russie depuis 1991.
De son côté, un
responsable de la compagnie aérienne russe Metrojet, Alexandre Smirnov, a
indiqué lundi que la « seule cause possible du crash était une action
extérieure ». Nous excluons une défaillance technique ou une erreur de pilotage
», a-t-il ajouté, assurant que « l’avion était en excellent état technique », pour
répondre à des rumeurs sur le
délabrement de certains appareils de la flotte à bas coût. « L’avion était
incontrôlable, il ne volait pas mais tombait, et le passage d’une situation de
vol à une situation de chute s’explique apparemment par le fait que l’avion a
subi un dégât important de sa structure. »
Rappelons les
circonstances de l’accident d’après ce que
les médias rapportent , « Arrivé à Charm El-Cheikh à 5 h 30 du matin le vendredi 30 octobre, le vol 9268 de la
compagnie Kogalymavia, sous pavillon Metrojet,
a embarqué ses passagers, et a
redécollé à 5 h 58. Moins de vingt-trois minutes plus tard, l’avion
disparaissait des écrans radars alors qu’il volait à 30 000 pieds (9 144
mètres).
La carcasse de
l’appareil a été retrouvée peu après dans le nord du désert du Sinaï, sans
aucun survivant. Sur place, les enquêteurs ont eu tôt fait de dresser un premier
constat : l’Airbus A321 n’a tenté aucun atterrissage en catastrophe, il s’est
disloqué en vol. « Les fragments se sont éparpillés sur une grande surface
d’environ 20 kilomètres carrés », a affirmé au Caire le directeur du Comité intergouvernemental
d’aviation (MAK), autorité de contrôle créée en 1991 qui réunit onze pays de
l’ex-URSS, arrivé très vite sur les lieux.
Cette dislocation a eu lieu « à
haute altitude », a précisé à la télévision russe de son côté Alexandre Neradko, le directeur de l’agence russe
chargée du transport aérien, s’exprimant
d’Egypte.
Des corps, on été retrouvés à 8 kilomètres du principal point d’impact de
l’appareil avec le sol, après que la zone de recherches a été élargie à 15
kilomètres. D'après certains indices, tout semble indiquer que le charter s’est désintégré en l’air, bien
avant de heurter le sol.
Dimanche soir, la télévision russe diffusait
des images prises par des drones du lieu du drame. On y distinguait des morceaux noircis de la carlingue dans un
périmètre assez large.
Réunis par les secours égyptiens, des valises
et des bagages des passagers paraissaient intacts. Les deux boîtes noires ont été
retrouvées et doivent être analysées.
Dès Samedi un communiqué d’une branche égyptienne de
l’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué sur l’un de ses comptes Twitter
un attentat. « Les soldats du califat ont réussi à provoquer le crash d’un
avion russe en Egypte, dans la région du Sinaï… »
Toutefois cette revendication a été entendue avec prudence par les autorités aussi bien russes
qu’égyptiennes.
Toutefois il est à
noter que la Russie, qui mène depuis un
mois des frappes aériennes en Syrie contre l’EI et d’autres groupes de
combattants rebelles, a été à plusieurs
reprises, ces derniers temps, la cible de menaces.
D’après l’Agence Reuters
récemment, l’Egyptien Ayman Al-Zawahiri, le Chef de l’Al-QUAIDA a appelé, dans un message sonore, les
mouvements djihadistes à s’unir pour combattre l’Occident et la Russie en Syrie
et en Irak.
La zone dans laquelle a
été retrouvé l’avion parti de Charm El-Cheikh correspond bien au territoire où
est implanté aussi le groupe Ansar Beit
Al-Makdis, rallié à l’EI sous le nom de « Province du Sinaï » depuis novembre
2014.
.Selon Charles Lister ,
expert en mouvements djihadistes , il semble
peu probable que l’avion, à l’altitude où il volait, ait pu être touché par un
missile.
Ajoutée le 2 nov. 2015
Un
avion transportant les corps d'une partie des 224 personnes tuées dans
le crash d'un charter russe en Egypte est arrivé lundi 2 novembre à
Saint-Petersbourg, alors que l'enquête sur les causes de la catastrophe
et les recherches de corps se poursuivent
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