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02 novembre 2015

Les corps de 144 passagers ont commencé à être rapatriés et sont arrivés très tôt, lundi, à Saint-Pétersbourg ( note et vidéos)

Éditorial de lucienne magalie pons



Les médias  français  se sont étonnés qu’en dehors de l’annonce d’un jour de deuil national, décrété pour la journée de dimanche, durant lequel les drapeaux  en Russie  ont été mis en berne,   le Kremlin n’avait jusqu’ici fait aucun commentaire.
 
Il est évident que nous avons l’habitude de voir en France dès qu’un  accident arrive, même de moindre ampleur, que les autorités se déplacent en masse pour se prêter à des cérémonies  célébrées en mémoires des victimes, où le plus souvent ils  prennent paroles  avec une éloquence compassionnelle politique  qui n’est toujours en harmonie  avec la douleur et  les sentiments de douleurs profondes que ressentent  les familles et les proches  des victimes.


Les autorités Russes elles  au contraire ont dans ces circonstances des attitudes réservées et ne s’exposent t pas dans des célébrations ostensibles ces moment tragiques avec la même intensité  que nos dirigeants, pour autant  leur douleur est immense  aussi pour eux comme pour le peuple russe  et  c’est  dans  un  pieux  recueillement  que  ce  grand deuil  est partagé   douloureusement avec dignité entre les familles endeuillées,  le peuple russe  et ses dirigeants.

 Le Kremlin avait  décrété pour la journée de dimanche 1er novembre un jour de deuil national   durant lequel  les drapeaux ont été mis en berne.

Dimanche dans la soirée  plusieurs centaines de personnes se sont réunies spontanément devant le musée de l’Ermitage,  à Saint-Pétersbourg  munies de bougies et de ballons pour rendre hommage aux 224 victimes  dont 17 enfants et 7 membres d’équipage  qui ont péri  dans  l’accident aérien  survenu  le samedi 31 octobre  dans le désert du Sinaï qui est l’une des plus grandes  catastrophe  aérienne qui a frappé la Russie  depuis 1991.

Lundi 2 novembre, en début d’après-midi  Vladimir Poutine s’est exprimé depuis sa résidence de Novo Ogorevo  près de Moscou, en marge d’une réunion avec le ministre des Transports Maxime Sokolov,  responsable de l’enquête sur le crash de l’avion russe  dans le Sinaï, « C’est une immense tragédie », a-t-il déclaré , .. «  Devant une « pareille tragédie et dans de telles heures, il est très important de sentir l’épaule d’un proche, l’empathie de tout le pays au sujet de cette terrible catastrophe, a ajouté le président russe. Tout doit être fait pour élucider ce qui s’est passé, et pour que l’on réagisse de manière appropriée ».

Aucune hypothèse, celle d’un incident technique ou d’un attentat, n’est, pour l’heure, écartée. « Il est trop tôt pour tirer des conclusions », ont souligné à plusieurs reprises les autorités russes.

Les corps de 144 passagers ont commencé à être rapatriés et sont arrivés très tôt, lundi, à Saint-Pétersbourg

Dimanche dans la soirée  plusieurs centaines de personnes s'étaient  réunies spontanément devant le musée de l’Ermitage,  à Saint-Pétersbourg,   munies de bougies et de ballons pour rendre hommage aux 224 victimes  dont 17 enfants et 7 membres d’équipage  qui ont péri  dans  l’accident aérien  survenu  le samedi 30 octobre  dans le désert du Sinaï,  qui est l’une des plus grandes  catastrophe  aérienne qui a frappé la Russie  depuis 1991.


De son côté, un responsable de la compagnie aérienne russe Metrojet, Alexandre Smirnov, a indiqué lundi que la « seule cause possible du crash était une action extérieure ». Nous excluons une défaillance technique ou une erreur de pilotage », a-t-il ajouté, assurant que « l’avion était en excellent état technique », pour répondre à des  rumeurs sur le délabrement de certains appareils de la flotte à bas coût. « L’avion était incontrôlable, il ne volait pas mais tombait, et le passage d’une situation de vol à une situation de chute s’explique apparemment par le fait que l’avion a subi un dégât important de sa structure. »


Rappelons les circonstances de l’accident d’après  ce que les médias rapportent , « Arrivé à Charm El-Cheikh à 5 h 30 du matin le  vendredi 30 octobre, le vol 9268 de la compagnie Kogalymavia, sous pavillon Metrojet,  a  embarqué ses passagers, et a redécollé à 5 h 58. Moins de vingt-trois minutes plus tard, l’avion disparaissait des écrans radars alors qu’il volait à 30 000 pieds (9 144 mètres). 

La carcasse de l’appareil a été retrouvée peu après dans le nord du désert du Sinaï, sans aucun survivant. Sur place, les enquêteurs ont eu tôt fait de dresser un premier constat : l’Airbus A321 n’a tenté aucun atterrissage en catastrophe, il s’est disloqué en vol. « Les fragments se sont éparpillés sur une grande surface d’environ 20 kilomètres carrés », a affirmé au Caire  le directeur du Comité intergouvernemental d’aviation (MAK), autorité de contrôle créée en 1991 qui réunit onze pays de l’ex-URSS, arrivé très vite sur les lieux.


Cette dislocation a eu lieu « à haute altitude »,  a précisé à la télévision russe de son côté Alexandre Neradko, le directeur de l’agence russe chargée du transport aérien,   s’exprimant d’Egypte.


Des corps, on été retrouvés à 8 kilomètres du principal point d’impact de l’appareil avec le sol, après que la zone de recherches a été élargie à 15 kilomètres. D'après certains indices, tout   semble indiquer que  le charter s’est désintégré en l’air, bien avant de heurter le sol.

 Dimanche soir, la télévision russe  diffusait  des images prises par des drones du lieu du drame. On y distinguait des  morceaux noircis de la carlingue dans un périmètre assez large.

 Réunis par les secours égyptiens, des valises et des bagages des passagers paraissaient  intacts. Les deux boîtes noires ont été retrouvées et doivent être analysées.

Dès Samedi  un communiqué d’une branche égyptienne de l’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué sur l’un de ses comptes Twitter un attentat. « Les soldats du califat ont réussi à provoquer le crash d’un avion russe en Egypte, dans la région du Sinaï… »

Toutefois cette  revendication a été  entendue  avec  prudence par les autorités aussi bien russes qu’égyptiennes.

Toutefois il est à noter que  la Russie, qui mène depuis un mois des frappes aériennes en Syrie contre l’EI et d’autres groupes de combattants rebelles, a  été à plusieurs reprises, ces derniers temps, la cible de menaces. 

D’après l’Agence Reuters récemment, l’Egyptien Ayman Al-Zawahiri,  le Chef de l’Al-QUAIDA  a appelé, dans un message sonore, les mouvements djihadistes à s’unir pour combattre l’Occident et la Russie en Syrie et en Irak.

La zone dans laquelle a été retrouvé l’avion parti de Charm El-Cheikh correspond bien au territoire où est implanté  aussi le groupe Ansar Beit Al-Makdis, rallié à l’EI sous le nom de « Province du Sinaï » depuis novembre 2014.

.Selon Charles Lister , expert en mouvements  djihadistes , il semble peu probable que l’avion, à l’altitude où il volait, ait pu être touché par un missile.





Ajoutée le 2 nov. 2015
Un avion transportant les corps d'une partie des 224 personnes tuées dans le crash d'un charter russe en Egypte est arrivé lundi 2 novembre à Saint-Petersbourg, alors que l'enquête sur les causes de la catastrophe et les recherches de corps se poursuivent


Ajoutée le 2 nov. 2015
L'hypothèse d'un attentat reste envisagée après la revendication de la branche égyptienne du groupe jihadiste Etat islamique (EI), mais l'ambassadeur russe en Egypte a affirmé lundi n'avoir "aucune preuve" permettant d'expliquer les causes du crash d'un avion russe dans le Sinaï samedi. Durée: 00:53

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