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10 juillet 2015

Athènes a transmis son plan de réformes à l'Eurogroupe. ( note sur la question et revue de presse)

Éditorial de lucienne magalie pons


La Grèce a  remis  jeudi 9 juillet au soir   son plan de réformes  à l’Eurogroup , contenant les  nouvelles propositions de réformes qu'elle présente à ses créanciers-, le  " triumvirat"   Union européenne,-Fonds monétaire international (FMI) - Banque centrale européenne-.

 Athènes  dans ce  nouveau plan  propose notamment :

* une hausse des taxes sur les compagnies maritimes et une suppression des avantages fiscaux pour ses îles.,

* le  gouvernement  grec prévoit aussi de relever la TVA sur la restauration à 23% (13% pour l'hôtellerie),  de présenter une réforme des retraites et de fixer un calendrier ferme pour les privatisations.

*  de supprimer le complément de retraite (Ekas) par étapes.

*de réduire les dépenses en matière de défense d'un montant de 300 millions d'euros d'ici la fin 2016.

En retour le gouvernement grec  demande   notamment :

*que ses créanciers revoient ses objectifs concernant son excédent primaire pour les quatre prochaines années.

*un financement de 53,5 milliards d'euros (56,1 millions de francs) pour couvrir les obligations liées à ses remboursements de prêts jusqu'à la fin juin 2018.


Jeroen Dijsselbroern  président de l'Eurogroup des ministres des Finances de la zone euro,  ne fera aucun commentaire sur ces nouvelles propositions tant qu'elles n'auront pas été évaluées, a  indiqué son  porte-parole.


L'évaluation par les créanciers doit être achevée avant la réunion de l'Eurogroupe prévue samedi à 13h00 GMT (15 heures en Suisse) à Bruxelles, qui recommandera ou non l'ouverture de nouvelles négociations avec Athènes.

Les yeux se tournent encore sur la Chancelière Allemande Angela Merkel ,  qui est toujours sous pression de sa majorité pour cesser "d'aider la Grèce à fonds perdu",  ces nouvelles propositions grecques seront-elles de nature à infléchir sa position qui a toujours été jusqu'à présente intransigeante au sujet de la dette grecque, la chancelière allemande devraient  d'après les médias " se résoudre à la nécessité de solutions d'urgence", mais nous ne  savons pas si la lettre ouverte que lui ont adressé  plusieurs économistes renommés - Thomas Piketty économiste français, Jeffrey D. Sachs : professeur d'économie américain,  Dani Rodrik : professeur d'économie turc  Simon Wren-Lewis , et  Heiner Flassbeck : ancien secrétaire d'Etat allemand aux finances (1998-1999)., sera de nature à infléchir sa position;

Dans cette lettre  ouverte co-écrite par   le collectif des économistes et Heiner Flassbeck,  ces personnalités  après avoir constaté que les politiques d'austérité ont échoué  demandent instamment  nous à la chancelière Merkel et la troïka  des créanciers d' envisager une "correction de cap", pour éviter de nouvelles catastrophes et permettre à la Grèce de rester dans la zone euro. 



En rappelant dans leur lettre ouverte que dans les années 1950 , l'Europe a été fondée sur le pardon des dettes passées, notamment celles de l'Allemagne,  qui " a généré  une reprise massive à la croissance économique de l'après-guerre et la paix.", les corédacteurs  estiment qu'aujourd'hui,  il faut  restructurer  et réduire la dette grecque, donner la marge de manœuvre pour permettre à  l'économie à se redresser, et permettre à la Grèce de rembourser un allègement du fardeau de la dette sur une longue période de temps.


D'après eux  il est temps  de  repenser  un programme de façon humaine, sans  l'austérité de ces dernières années,  et de convenir d'une réduction importante de la dette de la Grèce en conjonction avec les réformes tant attendues en Grèce."



En terminant leur lettre ouverte , les corédacteurs  écrivent "pour la Chancelière Merkel notre message est clair, nous vous exhortons à prendre cette action vitale du leadership pour la Grèce et l'Allemagne, et aussi pour le monde. L' histoire se souviendra de vous pour vos actions cette semaine. Nous nous attendons et nous comptons sur vous pour fournir les mesures audacieuses et généreuses envers la Grèce qui serviront l'Europe pour les générations à venir.". Congratulations  "

* suivent les signatures :signataires :
- Thomas Piketty : économiste, directeur d'études à l'EHESS et professeur à l'Ecole d'économie de Paris.
- Jeffrey D. Sachs : professeur d'économie américain, directeur de l'Institut de la Terre de l'Université Columbia (New York).
- Dani Rodrik : professeur d'économie turc à l'Université de Harvard.
- Simon Wren-Lewis : économiste britannique, professeur à l'Université d'Oxford.

 Le ministre des Finances allemand  Wolfgang  Schaüble a rejetté  hier jeudi  toute comparaison entre la dette de son pays après 1945, largement effacée par les Alliés en 1953, et l'endettement actuel de la Grèce, jugeant que le «parallèle porte à confusion».  en réagissant  à la lettre ouverte  et à cet argument repris  un argument repris mercredi par Alexis Tsipras devant le Parlement Européen.

Wolfgang Schäuble  réputé pour sa raideur  intransigeante, a convenu  conditionnellement que «si le FMI nous dit que le rééchelonnement, la restructuration de la dette grecque est un passage obligé, je crains qu'il n'ait raison». .......... "Je pense effectivement que c'est un passage obligé.  ......Je pense que nous n'y échapperons pas», a-t-il déclaré lors d'un colloque à Francfort, tout en arguant que  «les traités de l'Union (européenne) excluent une restructuration de la dette en cas de faillite d'un Etat, c'est un des principes du droit primaire de l'Union tel que défini dans les traités». «On verra dans les prochaines heure si on peut résoudre ce problème"  

Avec de telles positions dans son pays Angela Merkel  toujours sous pression de sa majorité pour cesser "d'aider la Grèce à fonds perdu", se trouve en position délicate pour envisager de consentir des concessions sur ce point, du reste , d'elle-même, elle est assez rigide dans ses principes  et il lui est certainement impossible de se déconditionner de  ses convictions politiques,  pour preuve mercredi alors qu'elle se trouvait  dans les Balkans en visite en Serbie, un pays dont le Président souhaiterait le faire rentrer  en UE, elle n'a pas manqué de faire   l'éloge du  gouvernement serbe d'Aleksandar Vucic pour avoir accepté des mesures d'austérité de la part de ses créanciers. en insistant : "Le Premier ministre de la Serbie espère faire entrer son pays dans l'Union européenne ......Je pense que le Premier ministre a adopté cette politique non parce qu'il veut plaire à quiconque en dehors de son pays, mais parce qu'il est convaincu que moins de dette mène vers des intérêts moins élevés et laisse plus d'espace ensuite pour les dépenses et l'investissement.»   Toujours  des Balkans selon ses déclarations la chancelière allemande excluait une réduction de la dette grecque  en jugeant  qu'une «réduction classique» de la dette grecque en rappelant :  «En 2012, nous nous sommes déjà occupés de la soutenabilité de la dette, nous avons déjà octroyé des prolongations, nous avons déjà décalé à 2020 les remboursements des crédits du fonds de sauvetage de la zone euro»,.

Et sur la demande d'aide de la Grèce elle déclarait ; ..Je ne suis pas en mesure actuellement de dire ...ce que cela signifie, ni si le programme suffit  ... ni ce qu'il en résultera pour la soutenabilité de la dette» grecque.

Il serait étonnant qu'elle change  de position  d'ici dimanche  !, mais il reste l'espoir qu'elle ne puisse seule s'opposer aux autres membres de l'UE et au FMI et à la BCE s'ils sont disposés à faire  des  concessions.


D'autant que le "grand ordonnateur" , moulinette à penser des positions politique des dirigeants européens aurait exhorté la chancelière à céder.

* cliquer sur le lien pour lire l'information :

Selon le site du magazine allemand «Der Spiegel», Barack Obama aurait exhorté la chancelière à céder.

_________________________


* suite de notre éditorial 

Il faut noter aussi que  François Hollande   semble revenir à une position d'apaisement et s'éloigner de la dure position allemande , il y a deux semaines avait donné des gages à Angela Merkel. «Tous les pays ont écarté l'idée d'un troisième plan d'aide» à la Grèce,  avait-il avancé .. mais  au fil de ses déclarations, après avoir dit qu'il "comprenait Tsipras"  il glisse vers l'apaisement en plaidant pour la solidarité et l'urgence à trouver des solutions " dans l’intérêt de la France  de l'Europe de la Grèce  et du Monde " ce qui lui a valu des critiques dans les rangs de l'opposition, dont les leaders du reste depuis quelques jours sont progressivement  revenus d'une position très dure qui envisageait le "Grexit"  comme solution d'urgence , à une position plus souple avec des   si.. et des mais ... et parfois fois même  en exécutant des revirements à 180 ° ...ce qui en France n'étonnera personne puisque nous les avons vu très souvent se livrer à des acrobaties de ce genre ...
  
Vous verrez toutes ces fluctuations de positions dans certains articles en revue de presse plus bas.

Au final la décision sera prise dimanche après-midi lors d'un sommet européen extraordinaire, peut-être  après un repas en commun  dit de travail ? ..... je n'ai pas eu le temps de consulter l'agenda.

REVUE DE PRESSE

Hier  aux dernières infos  la situation était la suivante avant la remise par Athènes  de son nouveau plan :



Articles en relation

SOURCE MATIN .ONLINE (Suissse)
AUTRES SOURCES  :(Articles liés) 

* La Rédaction du Figaro.fr vous recommande :

Autres sources :

Crise grecque : Athènes a rendu sa copie à temps

www.leparisien.fr/.../en-direct-grece-les-propositions-de-reformes-de-tsip...
Il y a 23 heures - Crise grecque : ce que propose Athènes à ses créanciers .... Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, réputé pour sa rigueur ...

https://www.reddit.com/.../austerity_has_failed_an_op...
Il y a 2 jours - Austerity Has Failed: An Open Letter From Thomas Piketty to Angela Merkel. Five leading economists warn the German chancellor, “History will ...


icles


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