Les séances de l'assemblée Nationale ne sont plus seulement le lieu ou en séance sont posées des questions aux gouvernement et données des réponses, et débattues contradictoirement et ensuite votées des lois, en effet au fil des ans ces séances sont devenues le haut-lieu du rififi politicien ou nous retrouvons des députés et des ministres dans tous leurs états qui en profitent pour régler leurs comptes et qui s'invectivent et s'affrontent en séance sur des propos tenus par les uns et les autres hors hémicycle.
On aurait pu s'attendre que la reprise des séances à
l'Assemblée se passe dans le calme après 8 jours de suspension des travaux parlementaires en raison des vacances , mais non pas du tout l'ambiance était déjà assez tendue le Lundi 2 Mars en première et deuxième séances,
mais c'est surtout le lendemain le Mardi 2 mars en deuxième séance que
le rififi s'est installé quand le Député UMP Gérard Darmanin a posé
une question au Premier Ministre, lequel subitement coléreux , tout en éludant le sujet qui était
l'objet de la question du député, a lancé une véritable offensive politique contre
Gérald Darmanin pour défendre la Garde des sceaux Christiane Taubira
Ces quatre derniers jours ont été particulièrement démonstratifs à cet égard surtout pendant les séquences de questions au gouvernement où à plusieurs reprises une querelle s'est prolongée entre le premier ministre Manuel Valls qui s'est dressé comme un coq sur ses ergots en violent défenseur de la Garde des sceaux Christiane Taubira contre Gérald Darmanin en 2me séance le Mardi 3 mars 2015 ;
On aurait pu s'attendre que cette première séance de reprise à l'Assemblée se passe dans le calme après 8 jours de vacances parlementaires, mais non pas du tout, l'ambiance était déjà tendue le lundi 2 mars en séances, mais c'est surtout le lendemain le Mardi 2 mars en deuxième séance que le rififi s'est installé quand le Député UMP Gérard Darmanin a posé une question au Premier Ministre, qui en éludant le sujet qui en était l'objet a lancé une véritable offensive contre Gérald Darmanin pour défendre la Garde des sceaux Christiane Taubira
Voici ci-dessous l'échange intervenu entre Gérald Darmanin et le premier Ministre Manuel Valls
* extrait du compte rendu intégral de la 2me séance du Mardi 3 mars 2015 :
Copié/collé
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Versement des pensions de retraite et de réversion par la CARSAT
M. le président. La parole est à M. Gérald Darmanin, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
M. Gérald Darmanin. Monsieur le Premier ministre, du fait de décisions et d’une organisation absurdes de la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail dans le Nord-Pas-de-Calais et en Picardie, des milliers de retraités ne touchent plus leur pension de réversion, des milliers de retraités ne touchent plus leur pension de retraite, des milliers de retraités ne savent pas comment s’acheter à manger. Après avoir été interpellée pendant plusieurs mois par Xavier Bertrand en Picardie, par Bernard Gérard et moi-même en Nord-Pas-de-Calais, mais aussi par des députés et sénateurs communistes, Mme la ministre Marisol Touraine a décidé une mission d’inspection. Mais ce n’est pas une mission d’inspection que les retraités veulent, c’est l’argent de la retraite à laquelle ils ont droit après des années et des années de travail ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
M. Nicolas Dupont-Aignan. Très bien !
M. Gérald Darmanin. Dans la presse locale, 4 000 personnes disent leur mécontentement. Ce n’est pas l’UMP ou le parti communiste qui le disent, c’est Nicole, qui est venue voir un parlementaire dans sa permanence et qui en a parlé dans la presse locale, parce qu’elle ne touche plus la pension de réversion de son mari et qu’elle ne sait pas comment payer son loyer social, c’est Maryse, qui, après quarante ans de travail, est obligée de reporter de plusieurs mois son départ en retraite parce que l’État abandonne sa caisse de retraite. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP. - Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Ce sont aussi, même si vous pouvez en sourire au banc du Gouvernement, ces gens qui ne savent pas comment payer leur loyer, comment payer l’éducation de leurs enfants et à qui on répond, quand ils appellent la CARSAT au téléphone, qu’ils devront attendre des semaines et des mois avant de toucher leur pension. Alors, monsieur le Premier ministre, que comptez-vous faire pour rendre leur argent à ces retraités qui le méritent ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
M. Gérald Darmanin. Monsieur le Premier ministre, du fait de décisions et d’une organisation absurdes de la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail dans le Nord-Pas-de-Calais et en Picardie, des milliers de retraités ne touchent plus leur pension de réversion, des milliers de retraités ne touchent plus leur pension de retraite, des milliers de retraités ne savent pas comment s’acheter à manger. Après avoir été interpellée pendant plusieurs mois par Xavier Bertrand en Picardie, par Bernard Gérard et moi-même en Nord-Pas-de-Calais, mais aussi par des députés et sénateurs communistes, Mme la ministre Marisol Touraine a décidé une mission d’inspection. Mais ce n’est pas une mission d’inspection que les retraités veulent, c’est l’argent de la retraite à laquelle ils ont droit après des années et des années de travail ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
M. Nicolas Dupont-Aignan. Très bien !
M. Gérald Darmanin. Dans la presse locale, 4 000 personnes disent leur mécontentement. Ce n’est pas l’UMP ou le parti communiste qui le disent, c’est Nicole, qui est venue voir un parlementaire dans sa permanence et qui en a parlé dans la presse locale, parce qu’elle ne touche plus la pension de réversion de son mari et qu’elle ne sait pas comment payer son loyer social, c’est Maryse, qui, après quarante ans de travail, est obligée de reporter de plusieurs mois son départ en retraite parce que l’État abandonne sa caisse de retraite. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP. - Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Ce sont aussi, même si vous pouvez en sourire au banc du Gouvernement, ces gens qui ne savent pas comment payer leur loyer, comment payer l’éducation de leurs enfants et à qui on répond, quand ils appellent la CARSAT au téléphone, qu’ils devront attendre des semaines et des mois avant de toucher leur pension. Alors, monsieur le Premier ministre, que comptez-vous faire pour rendre leur argent à ces retraités qui le méritent ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.
M. Pierre Lellouche. Elle est où, la ministre des affaires sociales ?
Mme Claude Greff. Elle est déjà partie ?
M. Manuel Valls, Premier ministre.
Monsieur Darmanin, demain, une autre question sera posée sur ce sujet,
et Marisol Touraine aura l’occasion de répondre sur le fond.
Mme Claude Greff. Qu’elle le fasse maintenant !
M. Manuel Valls, Premier ministre. La seule chose que je puis vous dire, c’est qu’effectivement le Gouvernement répondra à la détresse de ces personnes, …
M. Guy Geoffroy. Il serait temps !
M. Manuel Valls, Premier ministre. …parce que nous devons y être attentifs, en donnant davantage de moyens.
Vous
l’avez compris, monsieur Darmanin, si je vous réponds, c’est à la suite
des propos que vous avez tenus ce matin, une nouvelle fois, à propos de
la garde des sceaux, même si vous ne l’avez pas fait dans cet
hémicycle. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Vous avez
en effet parlé d’elle comme d’un tract permanent en faveur du Front
national, et ces propos venaient après ceux qui ont été tenus par le
président de votre formation politique, assimilant une nouvelle fois le
Front national au Parti socialiste, abandonnant toute notion de la
différence entre ceux qui s’opposent aux valeurs de la République et
ceux qui les défendent, qui ont toujours fait le choix de la République
et de ses valeurs – comme en 2002, quand il s’est agi de choisir entre
Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen, et comme chaque fois que le camp
des républicains de gauche a eu à choisir ! (Applaudissements prolongés sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP, dont les membres se lèvent.)
Jamais
nous n’avons tenu des propos comparables à ceux que vous avez tenus !
Jamais nous n’avons traité ainsi un garde des sceaux – qui occupe une
fonction particulière dans un gouvernement. Alors, je vous le dis,
monsieur Darmanin, les yeux dans les yeux : ni la jeunesse, ni la
campagne électorale, ni le combat politique ne doivent vous permettre de
tenir de tels propos, et nous ne le permettrons jamais. (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP. – Huées et claquements de pupitre sur les bancs du groupe UMP.)
.............
* fin du copié/collé
.................
*suite de notre éditorial :
Vous retrouverez toute cette séquence plus bas dans la vidéo
de la séance, au début de la question ont aperçoit Manuel Valls riant sur les bancs mais quand il s'est levé pour répondre
à la question on voyait bien qu'il était
décidé à saisir l'occasion pour lancer une violente offensive contre Gérald
Darmanin, nous aurions préféré qu'il réponde à la question d'abord, mais c'est
ainsi, le premier ministre et bien
souvent les ministres se saisissent de la tribune pour lancer des querelles qui
ensuite font le buzz dans les médias.
Ce qui n'a pas manqué de se produire, vous trouverez après
les rapports de l'Assemblée et les vidéos correspondantes, une revue de presse
médiatique sur le sujet.
Mais revenons aux séances de l'Assemblée Nationale, les
séances suivantes depuis Mercredi jusqu'à Jeudi dans leur climat habituel assez
tendu, on a beaucoup de difficulté à voir des décisions se dessiner, les
interrogations se prolongent, les réponses sont dilatoires et comme d'habitude
des bancs fusent des protestations et des huées , des bruits de claquement de
pupitres protestataires, et des applaudissements , ce qui au final font de ces
séances, par moment, des sortes de
spectacles ubuesques ou l'on voit s'agiter des parlementaires et des ministres en défaut d'arguments qui ressassent toujours
les mêmes propos et bien trop souvent on
l'air de ramer à l'envers du décor.
Je vous laisse découvrir ci-dessous l'atmosphère de ces séances et plus bas
les vidéos correspondantes (faire remonter le texte) :
:Les Séances
jeudi 05 mars 2015 |
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1ère séance (171e) - |
2ème séance (172e) -
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3ème séance (173e) -
Version provisoire réalisée à 04:25Nouvelle organisation territoriale de la République |
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mercredi 04 mars 2015 |
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1ère séance (169e) -
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2ème séance (170e) -
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mardi 03 mars 2015 |
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1ère séance (167e) -
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2ème séance (168e) - |
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lundi 02 mars 2015 |
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