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25 mars 2015

26 mars 1962 - Une proposition de loi déposée en onctobre 2014 par des députés concernant la responsabilité du gouvernement français dans le drame du 26 Mars 1962 à Alger, cette proposition n'a fait aucun bruit dans la presse, personne n'en parle alors que nous sommes la veille de ce tragique anniversaire


Éditorial de lucienne magalie pons



Le Lundi 20 octobre 2014, il y a 5 mois, plusieurs députés dont vous trouverez le nom dans le document que nous publions ci-dessous, déposaient une proposition de loi concernant la responsabilité du gouvernement français dans le drame du 29 Mars à Alger,  l’un des évènements tragiques de la « guerre » d’indépendance de l’Algérie. terre encore Française à l’époque qu’il me soit permis de le rappeler.

Avant-hier je publiais sur ce site un éditorial pour retracer le récit de cette journée sanglante et meurtrière et comme je m’y trouvais je peux  dire que ce qui est  écrit  dans l’exposé de cette proposition de loi  est encore plus proche de l’horreur que j’ai vécue ce jour là avec mes compatriotes, puisque j’avais écris mon récit de mémoire  en 2006 à la demande de mes amis, soit 44 ans après ce drame, sans me référer à des textes, et  aujourd’hui  nous sommes à la veille anniversaire de cette page douloureuse de l’histoire de France, qui sera célébrée dans certaines ville et village de France  dans le recueillement et la dignité.

Les médias n’en publie que très peu sur la question par ignorance certainement, mais  surtout aussi il faut le dire parce que  ce n’est pas un anniversaire qu’ils souhaitent mettre en évidence pour des raisons de reniement politique  inavouables, puisque les médias de nos jours ont été depuis leur enfance été  conditionné par une désinformation coupable de la part des politiques de droite ou de gauche,  et des écrivains révisionnistes, contre les français d’Algérie et les Harkis. 


C’est donc  d’un véritable courage dont  les députés ont fait  preuve en déposant cette proposition de loi , au nom de tous mes amis «  Français d’Algérie et Harkis » , je tiens à leur rendre hommage,  et à les remercier de tout cœur pour leur initiative qui atteste de leur honneur dans l’exercice de leur mandat .


Voici donc ci-dessous en copié/collé le texte de la proposition de loi qu’ils  ont déposée le lundi 20  octobre 2014 :

Copié/collé :

Proposition de loi N° 2275, concernant la responsabilité de l’Etat Français dans le drame du 26 mars

lundi 20 octobre 2014 


EXPOSE DES MOTIFS


MESDAMES, MESSIEURS,


Il y a 52 ans, le 26 mars 1962, une semaine seulement après le cessez-le-feu en Algérie en date du 19 mars 1962, des Français d’Algérie tombaient sous les balles d’une unité de l’armée française.

Le 23 mars, le quartier de Bab-el-Oued était bouclé et soumis à une fouille inhumaine. Les maisons étaient mitraillées, c’est ainsi qu’une petite fille fut assassinée alors qu’elle jouait à l’intérieur de l’appartement de ses parents. Femmes, enfants, vieillards manquaient de vivres, de médicaments ...

Le 26 mars, trois jours après le début de ce bouclage, les Français d’Algérie manifestaient pacifiquement à Alger, drapeaux tricolores à la main, pour marquer leur attachement à cette terre française qui les avait vu naître, pour soutenir moralement les habitants du quartier de Bab-El-Oued et afin d’apporter des vivres, des médicaments. Rien ne fut fait pour empêcher les Algérois de manifester. Le Préfet Vitalis-Cros n’avait pas cru devoir instaurer de couvre-feu.

Sans sommation, à 14 h 50, la troupe du 4ème régiment de tirailleurs ouvrit le feu, s’acharnant sur ceux qui s’étaient jetés à terre afin de se protéger. La version officielle dira que des coups de feu avaient été tires d’un toit vers les militaires. Mais ceux-ci, au lieu de riposter vers le toit où il devrait se trouver le prétendu tireur, tiraient à l’arme automatique dans la foule, frappant dans le dos des manifestants qui tentaient vainement de s’enfuir.

Cette fusillade unilatérale durera environ 12 minutes. La France n’avait pas respecté le cessez-le-feu.

Le bilan officiel fut de 49 morts et plus de 200 blesses. Toutes les victimes furent du côte des civils. Pas un mort du cote militaire. Les familles ne purent enterrer leur mort dignement, les obsèques religieuses furent interdites. Les corps furent amenés directement aux cimetières par camion militaire au jour et à l’heure choisis par les autorités.

Loin de la « bavure » imputable à quelques militaires, une telle action, requérant des moyens matériels et humains conséquents, organisée et coordonnée, a été sciemment confiée par certains responsables français à une unité inapte au maintien de l‘ordre.



Il s’agit d’un événement d’une gravité exceptionnelle, de la répression d’Etat la plus violente qu’ait jamais provoquée une manifestation de rue depuis la Commune.



Durant de nombreuses années, les autorités françaises ont impose le silence sur cette page dramatique de notre histoire.



Grace aux travaux de chercheurs et historiens français (J.J. Jordi), les circonstances du massacre perpétré le 26 mars 1962 sont aujourd’hui connues. A cet égard, afin que toute la lumière soit faite sur cet événement, le libre accès à l’ensemble des archives doit être pleinement garanti.



Cinquante-deux ans après ce massacre, il est grand temps que l’Etat français rompe définitivement avec le silence et reconnaisse officiellement les crimes commis le 26 mars 1962 lors de la manifestation pacifique.



C’est le vœu de l’association des familles des victimes de cette terrible fusillade.



En reconnaissant officiellement sa responsabilité, l’Etat français œuvrerait ainsi en faveur de la réconciliation des mémoires et permettrait aux familles de commencer, 52 ans après ce crime, leur travail de deuil.



Les auteurs de la présente proposition de loi souhaitent donc que la France, par la voix de son Parlement, reconnaisse officiellement la responsabilité de l’Etat dans le massacre commis pour réprimer la manifestation pacifique du 26 mars 1962.



PROPOSITION DE LOI

Article 1

La France reconnait officiellement le massacre des Français d’Algérie, en exécution des consignes données par la République Française de réprimer par tous moyens la manifestation pacifique du 26 mars 1962 à Alger, chef-lieu de département alors français.

Article 2

Un lieu national d’hommage et du souvenir, déjà crée, quai Branly à Paris, est dédié à la mémoire des victimes de la manifestation pacifique du 26 mars 1962.

Article 3

Les charges qui pourraient résulter pour l’État de l’application de la présente loi sont compensées à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus par les articles 575 et 575 A du code général des impôts.



- fin de la copie- 
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Mes Chers lecteurs, vous n’avez  peut-être pas lu  mon récit , si vous le souhaitez,  vous pouvez en prendre connaissance au moyen du lien publié ci-dessous, vous verrez en le lisant que je n’ai pas inventé quoique que ce soit,  mais  que ma mémoire écrite se trouve encore en deçà de ce nous découvrons dans le document parlementaire ci-dessus.

Voici donc le lien ;

lundi 23 mars 2015


Éditorial de lucienne magalie pons



Je vois que le temps de dire la vérité sur la guerre d'Algérie se met en place, autrement que par la publication de livres révisionnistes honteux, mensongers, écrits par des journalistes soit disant écrivains "historien"  qui bien souvent n'étaient pas nés à l'époque et se sont référés à des raconteurs qui étaient du côté FLN ,  et par  la projection sur nos écrans épisodiquement de films ou documentaires de fictions entrecoupés de séquences coupées et tronquées , tirées des archives,  pour crédibiliser leur production de propagande anti-français d'Algérie et anti-Harkis, et assortis de commentaires de désinformation dont la grande majorité de nos médias actuels font leur fond de commerce,  tout ceci avec la bénédiction de l'exécutif qui  célèbre à longueur d'année des anniversaires historiques mais qui n'a jamais célébré la mémoire des morts Français et Harkis de la Guerre d'Algérie. 

 

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