Éditorial de lucienne magalie pons
Le Lundi 20
octobre 2014, il y a 5 mois, plusieurs députés dont vous trouverez le nom dans
le document que nous publions ci-dessous, déposaient une proposition de loi
concernant la responsabilité du gouvernement français dans le drame du 29 Mars
à Alger, l’un des évènements tragiques
de la « guerre » d’indépendance de l’Algérie. terre encore Française
à l’époque qu’il me soit permis de le rappeler.
Avant-hier
je publiais sur ce site un éditorial pour retracer le récit de cette journée
sanglante et meurtrière et comme je m’y trouvais je peux dire que ce qui est écrit dans l’exposé de cette proposition de loi est encore plus proche de l’horreur que j’ai
vécue ce jour là avec mes compatriotes, puisque j’avais écris mon récit de
mémoire en 2006 à la demande de mes
amis, soit 44 ans après ce drame, sans me référer à des textes, et aujourd’hui
nous sommes à la veille anniversaire de cette page douloureuse de l’histoire
de France, qui sera célébrée dans certaines ville et village de France dans le recueillement et la dignité.
Les médias n’en
publie que très peu sur la question par ignorance certainement, mais surtout aussi il faut le dire parce que ce n’est pas un anniversaire qu’ils souhaitent
mettre en évidence pour des raisons de reniement politique inavouables, puisque les médias de nos jours
ont été depuis leur enfance été conditionné par une désinformation coupable de
la part des politiques de droite ou de gauche, et des écrivains révisionnistes, contre les
français d’Algérie et les Harkis.
C’est donc d’un véritable courage dont les députés ont fait preuve en déposant cette proposition de loi ,
au nom de tous mes amis « Français d’Algérie et Harkis » , je tiens
à leur rendre hommage, et à les remercier
de tout cœur pour leur initiative qui atteste de leur honneur dans l’exercice
de leur mandat .
Voici donc ci-dessous en
copié/collé le texte de la proposition de loi qu’ils ont déposée le lundi 20 octobre 2014 :
Copié/collé :
Proposition de loi
N° 2275, concernant la responsabilité de l’Etat Français dans le drame du
26 mars
lundi 20 octobre 2014
EXPOSE DES
MOTIFS
MESDAMES,
MESSIEURS,
Il y a 52 ans, le 26 mars 1962, une
semaine seulement après le cessez-le-feu en Algérie en date du 19 mars 1962,
des Français d’Algérie tombaient sous les balles d’une unité de l’armée française.
Le 23 mars, le quartier de
Bab-el-Oued était bouclé et soumis à une fouille inhumaine. Les maisons étaient
mitraillées, c’est ainsi qu’une petite fille fut assassinée alors qu’elle
jouait à l’intérieur de l’appartement de ses parents. Femmes, enfants,
vieillards manquaient de vivres, de médicaments ...
Le 26 mars, trois jours après le
début de ce bouclage, les Français d’Algérie manifestaient pacifiquement à
Alger, drapeaux tricolores à la main, pour marquer leur attachement à cette
terre française qui les avait vu naître, pour soutenir moralement les habitants
du quartier de Bab-El-Oued et afin d’apporter des vivres, des médicaments. Rien
ne fut fait pour empêcher les Algérois de manifester. Le Préfet Vitalis-Cros
n’avait pas cru devoir instaurer de couvre-feu.
Sans sommation, à 14 h 50, la troupe
du 4ème régiment de tirailleurs ouvrit le feu, s’acharnant sur ceux qui
s’étaient jetés à terre afin de se protéger. La version officielle dira que des
coups de feu avaient été tires d’un toit vers les militaires. Mais ceux-ci, au
lieu de riposter vers le toit où il devrait se trouver le prétendu tireur,
tiraient à l’arme automatique dans la foule, frappant dans le dos des
manifestants qui tentaient vainement de s’enfuir.
Cette fusillade unilatérale durera
environ 12 minutes. La France n’avait pas respecté le cessez-le-feu.
Le bilan officiel fut de 49 morts et
plus de 200 blesses. Toutes les victimes furent du côte des civils. Pas un mort
du cote militaire. Les familles ne purent enterrer leur mort dignement, les
obsèques religieuses furent interdites. Les corps furent amenés directement aux
cimetières par camion militaire au jour et à l’heure choisis par les autorités.
Loin de la « bavure »
imputable à quelques militaires, une telle action, requérant des moyens
matériels et humains conséquents, organisée et coordonnée, a été sciemment
confiée par certains responsables français à une unité inapte au maintien de
l‘ordre.
Il s’agit d’un
événement d’une gravité exceptionnelle, de la répression d’Etat la plus
violente qu’ait jamais provoquée une manifestation de rue depuis la Commune.
Durant de nombreuses
années, les autorités françaises ont impose le silence sur cette page dramatique
de notre histoire.
Grace aux travaux de
chercheurs et historiens français (J.J. Jordi), les circonstances du massacre
perpétré le 26 mars 1962 sont aujourd’hui connues. A cet égard, afin que toute
la lumière soit faite sur cet événement, le libre accès à l’ensemble des
archives doit être pleinement garanti.
Cinquante-deux ans
après ce massacre, il est grand temps que l’Etat français rompe définitivement
avec le silence et reconnaisse officiellement les crimes commis le 26 mars 1962
lors de la manifestation pacifique.
C’est le vœu de
l’association des familles des victimes de cette terrible fusillade.
En reconnaissant
officiellement sa responsabilité, l’Etat français œuvrerait ainsi en faveur de
la réconciliation des mémoires et permettrait aux familles de commencer, 52 ans
après ce crime, leur travail de deuil.
Les auteurs de la
présente proposition de loi souhaitent donc que la France, par la voix de son
Parlement, reconnaisse officiellement la responsabilité de l’Etat dans le
massacre commis pour réprimer la manifestation pacifique du 26 mars 1962.
PROPOSITION DE LOI
Article 1
La France reconnait officiellement
le massacre des Français d’Algérie, en exécution des consignes données par la
République Française de réprimer par tous moyens la manifestation pacifique du
26 mars 1962 à Alger, chef-lieu de département alors français.
Article 2
Un lieu national d’hommage et du
souvenir, déjà crée, quai Branly à Paris, est dédié à la mémoire des victimes
de la manifestation pacifique du 26 mars 1962.
Article 3
Les charges qui pourraient résulter
pour l’État de l’application de la présente loi sont compensées à due
concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus par les
articles 575 et 575 A du code général des impôts.
- fin de la copie-
______________________________________________________
Mes Chers
lecteurs, vous n’avez peut-être pas lu mon récit , si vous le souhaitez, vous pouvez en prendre connaissance au moyen
du lien publié ci-dessous, vous verrez en le lisant que je n’ai pas inventé
quoique que ce soit, mais que ma mémoire
écrite se trouve encore en deçà de ce nous découvrons dans le document
parlementaire ci-dessus.
Voici donc
le lien ;
lundi 23 mars 2015
Éditorial de
lucienne magalie pons
Je vois que le temps de dire la vérité sur la guerre d'Algérie se met en place, autrement que par la publication de livres révisionnistes honteux, mensongers, écrits par des journalistes soit disant écrivains "historien" qui bien souvent n'étaient pas nés à l'époque et se sont référés à des raconteurs qui étaient du côté FLN , et par la projection sur nos écrans épisodiquement de films ou documentaires de fictions entrecoupés de séquences coupées et tronquées , tirées des archives, pour crédibiliser leur production de propagande anti-français d'Algérie et anti-Harkis, et assortis de commentaires de désinformation dont la grande majorité de nos médias actuels font leur fond de commerce, tout ceci avec la bénédiction de l'exécutif qui célèbre à longueur d'année des anniversaires historiques mais qui n'a jamais célébré la mémoire des morts Français et Harkis de la Guerre d'Algérie.
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