07 janvier 2014

Famille Dibrani : rejet des requêtes ce mardi 7 Janvier au Tribunal Administratif de Besançon

Éditorial de lucienne magalie pons

Le Rapporteur public du Tribunal administratif de Besançon a conclu ce mardi 7 Janvier au rejet des requêtes  déposées par la famille Dibrani en vue d'obtenir un titre de séjour en France.


Nous n'allons pas commenter longuement cette affaire qui  en son temps a  déjà   alimenté des polémiques et défrayé la chronique,  compassionnelle d'un côté et critique de l'autre,  mais il faut rappeler   que le   9 octobre, à Pontarlier, la police  avait pris en charge Leonarda Dibrani, 15 ans à l'époque, à la descente d'un bus scolaire alors qu'elle participait à une sortie pédagogique, pour l' expulser  avec sa famille,  arrivée irrégulièrement en France en janvier 2009, après avoir vécu plusieurs années en Italie.

Rappelons aussi  que toutes les demandes judiciaires ou administratives du couple Dibrani, les parents de Leonarda,   avaient été rejetées pendant leur présence en France , et qu' aujourd'hui  par requêtes  ils sollicitaient l'obtention d'un  titre  de séjour « vie privée et familiale » et demandaient  l'annulation de l'obligation de quitter le territoire Français, qui avait été prononcée à leur encontre par le préfet du Doubs le 19 juin 2013;

Lors de cette nouvelle audience,  Maître  Brigitte Bertin, a fait  valoir, en autres, que six enfants du couple Dibrani sont nés en Italie  et un en France, et non pas au Kosovo, où ils ont été renvoyés.,

( Mais là encore il faut rappeler  que  le père de famille Resat Dibrani lors de son  retour dans ce pays, avait  reconnu de lui-même  avoir menti sur l'origine de sa famille afin d'être accueilli en France.)

L'avocate de la famille Dibrani a  a aussi mis en avant le « droit essentiel » de scolarisation des enfants. « Sur le territoire français, sur le plan de leur scolarisation, ils avaient acquis une stabilité conforme à leur intérêt et qu'ils ne retrouveront pas au Kosovo »

Pour Maître Yves Claisse, avocat du préfet du Doubs, « il n'y a pas eu de réelle scolarisation des enfants. Entre la rentrée du 3 septembre et l'expulsion du 9 octobre 2013, Leonarda a manqué vingt et une demi-journées de cours » et cet avocat a rappelé : " C'est une succession d'éléments concernant la faiblesse de l'insertion sociale, familiale, professionnelle et linguistique de la famille qui ont conduit au refus par le préfet de la délivrance d'un  titre  de séjour sur le territoire national » en rappelant aussi   que  cette famille n'a pas démontré « une réelle volonté de s'intégrer ».


Il est  intéressant de prendre connaissances des  conclusions qui  ont  été retenus pour conclure au rejet des requêtes  et vous les trouverez  dans les articles en revues de presse

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On  se souvient avec quelle impertinence Leonarda avait tenue tête et provoqué les plus hautes autorités françaises  dans différentes déclarations, et aussi  des déclarations de son père à l'époque de leur arrivée au Kosovo, et aujourd'hui  ne peut passer sous silence que depuis quelque jours la famille Dibrani avec l'aide des médias à "remis  sa comédie  médiatique en route"  en reprenant  ses déclarations  pour  apitoyer les foules  sur leur sort .

Hier Lundi la mère de famille Gemilja Dibrani ,     jointe lundi au téléphone à Kosovska Mitrovica,  ville où la famille  Dibrani est logée depuis son arrivée,  s'est plainte que sa famille traversait de graves difficultés. « On n'a plus que trois paquets de riz et nous sommes obligés  d'emprunter  de la nourriture. L'aide qu'on reçoit, c'est des haricots et la farine. Je ne peux pas nourrir  les plus petits avec »..

Cependant un responsable local a fait savoir que les Dibrani recevaient bien une aide de l'Etat kosovar, en plus du paiement de leur loyer.

De son côté Léonarda  qui a de la suite dans les idées,   a demandé  depuis le Kosovo( via l'AFP à Kosovska Mitovica  s'il vous plait)  à la justice française, et  en posant ses conditions,  de permettre à sa famille de revenir en France,  peu après le début de l'audience qui examinait en France le recours de la famille Dibrani. ..

. "J'espère toujours que je retournerai en France, mais pas toute seule, uniquement avec ma famille",  " "Je ne vois pas mon avenir ici, ce n'est pas mon pays. La France est mon pays. On m'a proposé d'aller à l'école ici, mais je ne parle pas l'albanais", .a -t-elle notamment déclaré à l'AFP.

 Mieux encore elle a prévenu par ailleurs  dans une sorte de chantage  " On va tous se tuer si le recours échoue"

Les médias rapportent que  la famille Dibrani , les parents, les frères et les sœurs, se trouvent  dans l'appartement spacieux , -  "mais très modestement meublé" d'après eux, -  et que tous regardent    les chaînes de télévision françaises pour s'informer de l'évolution de leur dossier.

Le père de famille  Resat Dibrani a  déclaré de son côté  "Notre seule espoir est le tribunal et Dieu, on ne peut pas frapper à une autre porte" ...."Je ne sait pas ce que mes enfants ont fait de mal pour qu'on leur refuse de retourner en France ..."

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Pour la suite,  la  décision du tribunal sera rendue le 28 janvier et sera encore susceptible d'appel.

Revue de Presse :
  1. Le Monde ‎- il y a 6 minutes
    Le rapporteur public du tribunal administratif de Besançon a conclu, mardi, au rejet de la requête des parents.
  1. Le Matin Online‎ - il y a 4 heures
  2. 20minutes.fr‎ - il y a 4 heures

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