1/ " Droit de la femme à disposer de son corps"
« Le droit de la femme à disposer de son
corps » est un argument idéologique, il n’est inscrit dans aucune loi,
c’est un argument de discussion reprit dans des débats mais il n’est inscrit
dans aucune loi.
L'embryon n'est pas un
organe ou un membre du corps de la mère, et ce n'est pas de son corps qu'elle dispose, si
tant est qu’elle puisse en disposer, mais du corps de l'enfant à naître quand
elle décide d’avorter volontairement.
La loi sur l’IVG accorde à la
femme enceinte sous certaines conditions (de délai notamment ), la liberté de recourir à
l’interruption volontaire de grossesse de sa seule décision, il ne s’agit donc pas d'un
« droit de disposer de son corps » (qui n'est inscrit dans aucune loi), mais d’exercer un droit de liberté
en demandant une IVG
au corps médical, si elle décide ne pas
laisser la grossesse arriver à son terme,
c'est-à-dire de faire ôter de son corps l'embryon, par le médecin chirurgien , soit par aspiration , soit par curetage, selon la technique que le médecin chirurgien décidera en raison
de l’avancée de la grossesse notamment .
Une confusion que les
pro-avortements entretiennent c'est de soutenir que l'embryon n'est qu'un amas
cellulaires, des savants ont démontré scientifiquement le contraire, médicalement et scientifiquement l'embryon
est un enfant à naître dès sa conception.
Je répète que l'embryon n'est pas un
organe ou un membre du corps de la mère, et ce n'est pas de son corps qu'elle dispose, quand elle décide d’avorter volontairement c’est bien en considération du futur corps de l'enfant enfant à naître qu'elle ne peut ou ne veut accueillir à terme, qu'elle décide d'avorter, et non de son propre corps à elle qu'elle décide.
En matière d’IGV, contrairement à ce que prétendent certains ministres et députés il n’y a pas d’égalité
établie entre les hommes et les femmes
La surpression de la notion de détresse dans la loi sur l’IVG
a été argumentée et votée à l’Assemblée
Nationale récemment dans le cadre de l’examen et des discussions sur un projet
de loi « pour l’Egalité Hommes femmes. »
Or la Loi sur l’IVG, qu’ elle soit dans la formulation d’origine
de 1975 ou amendée par la suppression de notion de situation de détresse
n’établie aucune égalité entre la femme et l’homme en matière d’interruption
volontaire de grossesse, et c’est bien tout le contraire , puisque la décision d’avorter est prise par la femme seule même si elle
mariée, en pacs , ou encore en union libre.
Le mari, le pacsé, le compagnon, le géniteur même s’il souhaite lui accueillir
l’enfant est écarté de la décision. Il n'existe pas en droit dans la loi d'interruption de grossesse(loi IVG), comme si l'embryon avait été conçu par la femme seule, ou par l'effet du saint esprit !
Dans la Loi sur l'IVG, il y a donc bien une rupture d’égalité de droit entre l’homme et la femme, et
c’est un contre sens et un mensonge que de prétendre établir en matière d’IVG l'égalité entre les hommes et les femmes.
Pourtant très peu d'hommes protestent contre cette rupture d' égalité, ce qui est une attitude de fuite et d'irresponsabilité, quand encore ils ne font pas pression sur la femme enceinte pour qu'elle décide "seule" d'avorter.
Pourtant très peu d'hommes protestent contre cette rupture d' égalité, ce qui est une attitude de fuite et d'irresponsabilité, quand encore ils ne font pas pression sur la femme enceinte pour qu'elle décide "seule" d'avorter.
ooOoo
PETITE CONCLUSION :
Sur le droit de
disposer de son corps
Le droit à disposer de
son corps est concept idéologique, il n’existe pas en droit, il n’est pas inscrit dans la loi et cela se
comprend, imaginez qu’un individu, homme ou femme, se présente à l’hôpital en
demandant qu’on lui coupe d’office un membre ou qu’on lui retire un organe qui le fait
souffrir, les médecins l’examineront
feront les examens nécessaires , établiront le diagnostic et informeront le patient de ce qu’il faut
faire pour le guérir, soit par
prescriptions de médicaments, soit par
une opération , au patient de décider
ensuite s’il accepte de se soigner, mais en aucun cas les médecins ne lui
couperont sur demande un membre ou lui retireront organe.
Sur l’embryon
L’embryon est un enfant
à naître, quand une femme enceinte décide de demander une interruption de
grossesse c’est bien parce qu’elle ne peut ou veut pas accueillir son enfant à terme.
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