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25 janvier 2014

le corps de la mère, l'embryon, l'égalité des hommes et des femmes : mon point de vue

Éditorial de lucienne magalie pons


 1/ " Droit de  la femme à disposer de son corps"



  « Le droit de la femme à disposer de son corps » est un argument idéologique, il n’est inscrit dans aucune loi, c’est un argument de discussion reprit dans des débats mais il n’est inscrit dans aucune loi.

L'embryon n'est pas  un organe  ou un membre du corps de la mère, et ce n'est pas de son corps qu'elle dispose, si tant est qu’elle puisse en disposer, mais du corps de l'enfant à naître quand elle décide d’avorter volontairement.

La loi sur l’IVG  accorde à la femme enceinte  sous  certaines conditions (de délai notamment ), la liberté de recourir à l’interruption  volontaire de grossesse de sa seule décision, il ne s’agit donc pas d'un  « droit de disposer de son corps » (qui n'est inscrit dans aucune loi), mais  d’exercer un droit de  liberté  en demandant  une  IVG  au corps médical, si elle décide ne pas laisser la grossesse arriver à son terme,  c'est-à-dire  de faire ôter  de son corps l'embryon, par le médecin chirurgien  , soit par aspiration , soit par curetage, selon  la technique que le médecin chirurgien  décidera  en raison de l’avancée de la grossesse notamment .

Une  confusion que les pro-avortements entretiennent c'est de soutenir que l'embryon n'est qu'un amas cellulaires, des savants ont démontré scientifiquement le contraire,  médicalement et scientifiquement l'embryon est un enfant à naître dès sa conception.

Je répète que l'embryon n'est pas  un organe  ou un membre du corps de la mère, et ce n'est pas de son corps qu'elle dispose, quand elle décide d’avorter volontairement c’est bien  en considération du  futur  corps   de  l'enfant  enfant à naître qu'elle ne peut ou ne veut  accueillir à terme,  qu'elle décide d'avorter,   et non de son propre corps à elle  qu'elle décide.



2/ Egalité entre les hommes et les femmes
 
En matière d’IGV, contrairement à ce que prétendent  certains ministres et députés il n’y a pas d’égalité établie entre les hommes et les femmes


La surpression de la notion de détresse dans la loi sur l’IVG a été argumentée et votée  à l’Assemblée Nationale récemment dans le cadre de l’examen et des discussions sur un projet de loi  « pour l’Egalité Hommes femmes. »


Or la Loi sur l’IVG, qu’ elle soit dans  la formulation  d’origine  de 1975 ou amendée par la suppression de notion de situation de détresse n’établie aucune égalité entre la femme et l’homme en matière d’interruption volontaire de grossesse, et c’est bien tout le contraire ,  puisque la décision d’avorter  est prise par la femme seule même si elle mariée, en pacs , ou  encore en union libre.


Le mari, le pacsé, le compagnon, le géniteur  même s’il souhaite lui accueillir l’enfant   est écarté de la décision. Il n'existe pas en droit  dans la loi d'interruption de grossesse(loi IVG),  comme si l'embryon avait été conçu par la femme seule, ou par l'effet du saint esprit !


Dans la Loi sur l'IVG, il  y a  donc bien  une rupture d’égalité de droit  entre l’homme et la femme, et c’est un contre sens et un mensonge que de prétendre établir en matière d’IVG  l'égalité entre les  hommes et les femmes.

Pourtant très peu d'hommes protestent contre cette rupture d' égalité, ce qui est une attitude de fuite et d'irresponsabilité, quand encore ils ne font pas pression sur la femme enceinte pour qu'elle décide "seule" d'avorter.

 


ooOoo

PETITE CONCLUSION :

Sur le droit de disposer de son corps

Le droit à disposer de son corps est concept idéologique, il n’existe pas en droit,  il n’est pas inscrit dans la loi et cela se comprend, imaginez qu’un individu, homme ou femme, se présente à l’hôpital en demandant qu’on lui coupe d’office un membre ou  qu’on lui retire un organe qui le fait souffrir, les médecins l’examineront  feront les examens nécessaires , établiront le diagnostic  et  informeront le patient de ce qu’il faut faire  pour le guérir, soit par prescriptions de médicaments, soit  par une opération ,  au patient de décider ensuite s’il accepte de se soigner, mais en aucun cas les médecins ne lui couperont sur demande un membre ou lui retireront organe.

Sur l’embryon

L’embryon est un enfant à naître, quand une femme enceinte décide de demander une interruption de grossesse c’est bien  parce qu’elle ne  peut ou veut pas accueillir  son enfant à terme.


 

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