Dans la société, d'après les échos que j'en ai eu en écoutant des radios inter active ou des auditeurs donnent leur avis, et j'en ai écouté plusieurs, les personnes qui réfléchissent sainement et humainement , sans parti-pris politique, moral ou religieux, au sujet de l’intervention de grossesse, en faisant appel
à leur raison et à leur expérience de vie, sont en majorité opposés
à
la suppression de la notion de "situation de détresse", dans la loi Veil de 1975 , en soutenant au contraire qu’il ne fallait pas toucher
à cette réserve de la Loi Veil, mais plus encore en disant qu’il fallait aller vers un vrai
progrès en prenant des mesures pour mieux prévenir et accompagner les femmes enceintes en difficultés afin qu’elles
ne se trouvent pas contraintes à recourir à l’interruption de grossesse, si elles souhaitaient garder leur enfant;
Il me semble que ces suggestions sont tout à fait
raisonnables et humaines et iraient dans le bon sens d'une protection sociale et sanitaire des femmes enceintes en difficultés, mais la gauche qui seule veut faire l'opinion et la loi, nous l'avons vu lors du mariage pour tous, ne tient pas compte de l'opinion publique, elle ne tient compte que revendications des minorités, qui développent des idéologies sulfureuses, affranchies de la réalité, et finalement
hier l’amendement présenté par la gauche socialiste a été voté en séance à l’Assemblée
Nationale, ce qui ne surprendra personne puisque les députés de gauche sont
majoritaires à l’Assemblée Nationale. et pédalent
en bloc , avec le gouvernement en tête, comme des moutons de Panurge.
L’argumentation de la Ministre des droits de la Femme Madame
Najat Vallaud Belkacem qui défendait lundi devant l’Assemblée Nationale le droit au libre
choix des femmes en matière d'Interruption volontaire de grossesse, en faisant référence notamment au libre choix de la femme , a été suivie – s’il en était besoin – par les
députés de gauche qui ont fait bloc pour défendre la suppression de la notion de « détresse », en parlant d'
«un toilettage d'une formulation devenue obsolète» de la loi Veil de
1975" et en ressassant le slogan tout à
fait ridicule du « droit des femmes
à disposer librement de leur corps", en dénonçant toutes références à un «ordre moral» », et tout retour en
arrière sur l’IVG à l’image de l’Espagne
La majorité
des députés de l'UMP pour les plus nombreux d’entre eux ( à l’exception seulement de deux femmes députées ,Nicole Ameline et Françoise
Guégot), ont plaidé contre la
suppression de la notion de «détresse», estimant que cette «modification
dogmatique» remettait en cause «l'équilibre» de la loi Veil et en refusant toute «banalisation
de l'avortement»., ils ont aussi souligné que la majorité divisait les Français , deux jour après la marche pour la
vie qui a réuni des dizaines de milliers
de personnes dimanche dernier à Paris, et certains députés ont
avancé qu’en fait il s’agissait pour la majorité d’une manœuvre qui tentait de ressouder, autour d’un sujet de société, les socialistes, les sociaux-démocrates, la gauche, et le
front de gauche, que l’on sait divisés par ailleurs au plan économique et
social..
Jean-François Copé le Président de l’UMP
a affirmé que jamais la notion de détresse n’a
empêché une femme d’avoir accès l’IVG ,
et il a accusé la gauche de « casser
ce qui fait le consensus par seul intérêt politicien, politicard " …… «Le
gouvernement est pitoyable quand il cherche à diviser alors que tout le monde
pourrait s'entendre sur un vrai progrès : mieux prévenir les grossesses
non-désirées et mieux accompagner les femmes enceintes en difficultés qui
souhaitent garder leur enfant», a-t-il soutenu;
Et sur cette question très grave qui met en jeu la vie d'un enfant à naître nous sommes de son avis, mieux prévenir que guérir par une interruption de grossesse radicale, qui en fait aurait pu être prévenu par une aide préventive en amont adapté à chaque cas..
La position des députés UDI , Sophie Lagarde , Jean-Loui
Borloo est apparue assez " partagée", pas assez ferme, ils ont soutenu l’article tout en regrettant qu'il «crée une fracture inutile dans notre
société, une source "de tensions et divisions"..
Par contre la députée Front National
Marion Maréchal- Le Pen a été très nette en plaidant a la suppression de
l'amendement socialiste en déclarant notamment : …
«Pour défendre, quoi qu'on en dise, la vie, il faut conserver ces gardes fous
qui sont aussi moraux», et comme elle est la plus jeune députée de l’Assemblée nationale , et que quand elle a la
parole elle s’exprime sans se
perdre en mots inutiles en faisant ressortir l’essentiel, ,
faisons-lui honneur en reproduisant
ci-dessous l’intégralité de son
intervention :
Copié /collé extrait du compte rendu :
Mme Marion
Maréchal-Le Pen. : Rassurez-vous,
pas besoin de grande envolée lyrique puisqu’il n’est absolument pas question de
remettre en cause la légalité de l’avortement ni de défendre le projet de loi
actuellement défendu en Espagne, comme on l’a entendu : il s’agit
simplement de conserver un certain nombre de garde-fous autour d’un acte dont tout
le monde s’accorde à dire qu’il est lourd de conséquences psychologiques et
parfois physiques. Je voudrais d’abord relever un paradoxe dans l’intention
première qui est la vôtre et dans la définition de cet article. Vous l’avez
encore répété ce soir, vous niez dans le débat public – et c’est votre droit –
l’existence de formes d’IVG que certains médecins appellent de confort. Je
trouve que cet article prouve l’inverse, puisque vous mettez en exergue des
situations où les femmes recourent à l’IVG en l’absence totale de détresse
psychologique et matérielle. Cela relève donc d’un choix de vie que l’on peut,
de fait, qualifier de confort. Je tenais à relever ce paradoxe qui m’apparaît
flagrant.
Je défends la suppression de cet article parce que j’estime que l’accès illimité à un acte intégralement pris en charge par la communauté nationale nécessite un certain nombre de garde-fous de responsabilité. Or, je crois que, contrairement à ce que vous dites, ce n’est pas simplement prendre acte d’un état de fait, mais que la suppression de la notion de détresse va forcément entraîner un certain nombre de conséquences dans la période précédant l’avortement, comme la suppression du recours à un psychologue…
Je défends la suppression de cet article parce que j’estime que l’accès illimité à un acte intégralement pris en charge par la communauté nationale nécessite un certain nombre de garde-fous de responsabilité. Or, je crois que, contrairement à ce que vous dites, ce n’est pas simplement prendre acte d’un état de fait, mais que la suppression de la notion de détresse va forcément entraîner un certain nombre de conséquences dans la période précédant l’avortement, comme la suppression du recours à un psychologue…
Mme Marion
Maréchal-Le Pen. …ou d’un certain
nombre d’étapes de conseil et la modification du délai de réflexion, puisque seul
le choix sera décisif. Pour toutes ces raisons et pour défendre, quoi qu’on en
dise, la vie, puisqu’il s’agit quand même de l’existence ou non d’un être
humain, qu’on le veuille ou non, je crois qu’il faut conserver ces garde-fous
qui sont aussi moraux. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC, GDR et
écologiste.)
Fin du copié collé
________________ :
Après avoir lu cette intervention vous avez remarqué que sur les bancs des députés du groupe SRC, GDR et écologistes , dès que les mots "qui sont aussi moraux" ont été prononcés, des exclamations de rejet se sont élevées de la part de ces députés de comme si le mot moral et son pluriel devaient être mis à l'index et soupçonné de réminiscences analogues prêtées à la quenelle de Dieudonné !
Ceci dénote l'état d'esprit agressifs de ces députés qui surveillent chaque mot prononcé par la députée du FN , pour trouver l'occasion de faire du tapage en séance jeter sur elle une suspicion, qui n'a pas lieu d'être.
Après avoir lu cette intervention vous avez remarqué que sur les bancs des députés du groupe SRC, GDR et écologistes , dès que les mots "qui sont aussi moraux" ont été prononcés, des exclamations de rejet se sont élevées de la part de ces députés de comme si le mot moral et son pluriel devaient être mis à l'index et soupçonné de réminiscences analogues prêtées à la quenelle de Dieudonné !
Ceci dénote l'état d'esprit agressifs de ces députés qui surveillent chaque mot prononcé par la députée du FN , pour trouver l'occasion de faire du tapage en séance jeter sur elle une suspicion, qui n'a pas lieu d'être.
ooOoo
Par ailleurs en cours de séance un autre amendement présenté cette fois
par l’UMP a été rejeté, une quinzaine de députés UMP souhaitaient
que l'IVG ne soit plus remboursée par la Sécurité sociale. Mais à ce sujet l’UMP était divisée, le président du groupe UMP, Christian Jacob,
s'était prononcé contre, le député (et médecin) Bernard Debré s'était dit «écœuré» par cette
initiative.
Face au député UMP des Yvelines, Jean-Frédéric Poisson, qui
plaidait pour cet amendement, la Ministre des droits de la femme , Najat Vallaud-Belkacem a lancé qu'il était
«insupportable» de vouloir «exclure du droit à l'IVG les femmes les plus
modestes».
_____
Notre ressenti :
Ce qui a marqué les insuffisance des arguments de la gauche, pour
justifier la suppression de notion de détresse, c’est surtout leurs références répétitives « au droit des femmes de disposer de leur corps »
, présenté comme un dogme absolu, au "libre
choix des femmes en matière d'Interruption volontaire de grossesse » et de répéter et répéter qu’il existent dans la société une résurgence et des
tentatives de régressions pour un «retour en arrière» de l'IVG à l'image de l'Espagne.
Or l'ensemble des argumentations de la gauche est volatil et irréaliste, ils n'ont jamais vraiment ouvert la dimension humaine de l' interruption de grossesse, ses répercussions au sein de la famille, et dans la société, à part quelque considération sur la décision douloureuse de la femme qui recours à l'IVG, ils ont "survolé" le dossier en lançant des dogmes idéologiques, très éloignés de la réalité et du vécu, ils ont cité l'Espagne à de nombreuses reprises, comme la preuve d'un risque de
«régression» possible de ce droit des femmes en France, ce qui est une extrapolation gratuite, et sur le fond ils ont traité l'interruption de grossesse comme le droit à un acte médical radical , sans se préoccuper de la vie de l'enfant à naitre.La ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem a notamment déclaré que "l4VG est un droit à part entière
Cette déclaration est irresponsable, il y a des conditions à respecter ne serait-ce que pour s'assurer qu'il s'agit bien d'un libre choix, d'une libre décision.
En fait l’argumentation de la gauche est restée toute idéologique, politique, et forcément superficielle , elle ne va pas au fond de la question.
Cette déclaration est irresponsable, il y a des conditions à respecter ne serait-ce que pour s'assurer qu'il s'agit bien d'un libre choix, d'une libre décision.
En fait l’argumentation de la gauche est restée toute idéologique, politique, et forcément superficielle , elle ne va pas au fond de la question.
Les députés de droite au contraire ont argumentés au fond en n'éludant aucun aspect de l'interruption de grossesse, qu'il s'agisse du coté humain, du coté social , sans pour autant aller chercher des repères idéologiques et des exemples superflus, mais en restant dans la ligne du droit, et comme leurs arguments sont nombreux vous les retrouverez en revue de presse
(Avant de passer en
revue de Presse où vous retrouverez les vidéos et les comptes rendus des séances de l’Assemblée
Nationale, dont celle d’hier qui a duré 2
heures, nous vous rappelons que nous avions publié hier un éditorial sur la
question de l’interruption de grossesse,
par rapport à l’interruption médicale de grossesse, en préambule à celui-ci, et
si vous le souhaitez vous pouvez le retrouvez en cliquant sur le lien ci-dessous :IVG : Le ggouvernement et la majorité socialiste veulent supprimer la notion de détresse dans la loi sur l'IVG de 1975)
* informations :
REVUE DE PRESSE : :
Vidéos :
.- comptes-rendus
mardi 21 janvier 2014 - 2me séance - (138e)
* informations :
-
Séance publique
Mercredi 22 janvier dans la soirée, l'Assemblée poursuit l'examen du projet de loi, adopté par le Sénat, pour l'égalité entre les femmes et les hommes.
REVUE DE PRESSE : :
Vidéos :
21janvier2014 2ème séance : Egalité entre les femmes et les hommes (de l'article 5 quinquies B à l'article 7 - inscrits sur l'article)
.
20janvier2014 2ème séance : Égalité entre les femmes et les hommes (articles 1er à 5 quinquies A) (suite)
.- comptes-rendus
mardi 21 janvier 2014 - 2me séance - (138e)
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lundi 20 janvier 2014 - 1ère séance (135e)oooooooooooooooooooooooooooooooooooolundi 20 janvier 2014 - 2ème séance (136e)ooooooooooooooooooooooooooooooooooo |
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