15 janvier 2014

Réaction de Jean-Louis Borloo et des cadres de l'UDI à la Conférence de presse de François Hollande _ 14 janvier 2014 -

Éditorial de lucienne magalie pons


 Source - site UDI  - Union des démocrates et Indépendants -

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Le 14/01/2014

Jean-Louis Borloo : « Le Président de la République confirme ses aveux du 31 décembre dernier et a enfin compris qu’opposer la dimension sociale à la dimension économique était une faute majeure, morale et politique »


Réaction de Jean-Louis Borloo aux annonces de François Hollande.

« Aujourd’hui, le Président de République confirme ses aveux du 31 décembre dernier et notamment le fait d’avoir nié l’ampleur de la crise économique et sociale. Il a même avoué ne pas avoir choisi les bons outils : ainsi, il n’a pas hésité à s’interroger sur le devenir du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi, pourtant une mesure emblématique du Pacte de compétitivité annoncé il y a juste un tout petit peu plus d’un an. Bref, il a enfin compris qu’opposer la dimension sociale à la dimension économique était une faute majeure, morale et politique. 

Si nous pouvons nous satisfaire de cette prise de conscience, nous regrettons que les embryons de mesures annoncées quant à ce nouveau Pacte de responsabilité n’aient que pour seule horizon 2017…

De même, nous regrettons l’annonce d’un 2ème train de simplifications alors que nous n’avons toujours pas vu le premier…

Le Président renvoie toutes les décisions à la création de quatre nouveaux organismes (le Conseil de simplification, l’Observatoire des contreparties, le Conseil stratégique de la Dépense Publique et le Conseil de l’attractivité).   La République des « comités Théodule » est donc de retour !

En outre, nous aurions souhaité entendre le Chef de l’Etat sur l’évolution de la fiscalité, et notamment celle des ménages ainsi que sur les mesures précises permettant la baisse de la dépense publique.

Nous soutenons en revanche ses déclarations concernant la convergence fiscale franco-allemande ainsi que le choix d’engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur un document qui "formalisera les engagements" du Pacte de responsabilité proposé aux entreprises, même si le périmètre de celui-ci est à ce jour difficile à cerner. Si ce texte contient des mesures concrètes, effectives et allant dans le bon sens, nous le soutiendrons. » déclare Jean-Louis Borloo

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Le 14/01/2014

Réactions des dirigeants de l'UDI à la conférence de presse du Président de la République.


Réactions des dirigeants de l'UDI suite aux vœux du Président de la République, François Hollande, à la presse nationale.
Jean Arthuis, Sénateur de la Mayenne, vice-président de l'UDI

« Après dix-huit mois perdus, je salue la décision annoncée par François Hollande de supprimer les cotisations d’allocations familiales sur les salaires comme sur les revenus des travailleurs indépendants (commerçants, artisans, agriculteurs, professions libérales).
La mesure doit s’appliquer immédiatement, il reste à en assurer le financement (il manque 15 milliards).
La simplification souhaitée est contredite par les actes du Gouvernement depuis son installation.
Quant à la réduction des dépenses publiques, la création de « comités », de « conseils » et d’« observatoires » a toutes les allures d’un nouvel enfumage.
La lucidité sans le courage ne sert à rien. »

Jean-Marie Bockel, Sénateur du Haut-Rhin, ancien ministre, vice-président de l’UDI

Le président de la République a tenu ce mardi la troisième conférence de presse de son quinquennat. Au-delà des récentes polémiques, c’est bien sur le front de l’économie et l’emploi que les Français attendaient des réponses du chef de l’Etat.

Certes le Président Hollande a pu lors de cet exercice définir un cap en termes de méthode et de calendrier ; et apporter quelques précisions sur les mesures qu’il entend initier afin de remettre en mouvement notre pays, notamment par le biais de son « pacte de responsabilité » à destination des entreprises.

Ce chantier annoncé en faveur de l’emploi et de la croissance, qui s’articule autour de « l’approfondissement, l’accélération et la clarification » de nos politiques publiques, mérite examen. Mais il faut surtout aller plus loin et mettre en œuvre sans tarder les réformes sociales-libérales dont notre pays a besoin.

De quoi s’agit-il ? En quelques mots, de réformer et moderniser l’Etat dans le sens de davantage de performance – c’est l’aspect libéral – tout en préservant la cohésion sociale et le devenir des plus humbles – c’est l’aspect social.

Si François Hollande, que j’ai connu en social-libéral aux côtés de Jacques Delors avant qu’il ne devienne l’homme de la synthèse impossible à la tête du PS, semble avoir pris conscience de l’intérêt de cette démarche, les écueils dogmatiques, comme la fuite en avant des emplois publics, doivent plus que jamais être évités.

Il convient désormais, au-delà de ces annonces, de passer aux actes ! Ce « tournant social-libéral » implique en effet de faire preuve de courage politique. Mais à l’heure de la défiance du politique, l’enjeu est tout autre : c’est l’avenir et le redressement de notre pays…

 François SAUVADET, vice-président du groupe UDI à l'Assemblée Nationale 

« François Hollande a aujourd’hui poursuivi dans la lignée de ses vœux 2014 aux Français en allant à rebours des décisions qu’il a prises depuis dix-huit mois. 
 
Comment promettre l’allègement du coût du travail quand on a supprimé la défiscalisation des heures supplémentaires ? 
Comment financer 30 milliards d’allégements de cotisations sociales quand on a supprimé le jour de carence dans la Fonction Publique, une mesure d’économie et de justice qui a amélioré le fonctionnement de notre service public tout en diminuant son coût ? 

Heureusement, nous avons pu reconnaître François Hollande dans toute sa splendeur par instant. Ainsi, après avoir promis la baisse des dépenses et la simplification de la vie des entreprises, il a annoncé sans rire la création d’un… « Observatoire des contreparties ! » Ce n’est pas la création de nouveaux comités qui réglera le problème de la croissance, ce qu’il manque c’est la confiance ! 

Comme à son habitude, François Hollande a réaffirmé sa volonté de faire avancer l’Europe à travers le couple franco-allemand. Mais il l’a lui-même avoué : certains, « même  au gouvernement» veulent défaire l'idée européenne. Commentcroire dès lorsà l’engagement européen d’un Président qui accepte de telles résistances au sein du Gouvernement ? Là encore, François Hollande nous a payé de mots. Pour les actes, nous attendrons encore ! 

Enfin, les masques sont définitivement tombés quant à la vision la vision territoriale du Président de la République. La réforme territoriale annoncée confirme bien les craintes que nous avions exprimées. Tout est fondé sur les seules métropoles. Et le reste alors ? Cette France rurale d'à-côté n'a plus le droit de cité. Le terme même d' "aménagement du territoire" a définitivement disparu du vocabulaire présidentiel et de l'action gouvernementale. Cette omission est grave pour l'avenir de notre pays. » 

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Enfin ils ont pondu leur "œuf " :Le nouveau Gouvernement Bayrou annoncé enfin hier soir Lundi 23 décendre après 1O jours de tractations !

Éditorial de lucienne magalie pons En préalable à notre note d'infos et à notre revue de presse qui suivent voici  la vidéo de la présen...