21 janvier 2014

IVG : Le gouvernement et la majorité socialiste veulent supprimer la notion de détresse dans la loi sur l'IVG de 1975

Éditorial de lucienne magalie pons



 Il faut souligner la confusion que les pro-avortement  entretiennent en prétendant "du droit de la femme à disposer de son corps".

Or  l'embryon n'est pas le corps de la mère, et ce n'est pas de son corps qu'elle dispose mais du corps de l'enfant à naître quand elle avorte volontairement.

Autre confusion que les pro-avortement entretiennent c'est de soutenir que l'embryon n'est qu'un amas cellulaires , des savants ont démontrés scientifiquement le contraire, l'embryon est un enfant à naître dès sa conception.

Il faut  savoir de quoi il s’agit quand  on parle  et on associe  le slogan  des idéologues féministes  du « Droit des femmes à disposer de leur corps »  en matière d’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) et quand on l’évoque en parlant d’un projet de loi "pour l'égalité entre les hommes et les femmes" , et  notamment d' un amendement socialiste  qui propose de supprimer la notion de "situation de détresse"  dans la loi IVG de 1975, pour recourir à l'avortement.

C’est ce que nous allons tenter d’éclaircir.

Le « Droit des femmes à disposer de leur corps » c’est surtout un slogan que  idéologues des  mouvements féministes mettent  en avant  pour défendre les droits des femmes dans  tous les domaines  privés et publics, notamment sociaux, économiques,financiers, professionnels, et ce slogan   est repris aussi par les politiques  dirigeants ou élus, (surtout socialistes) ,  qui le mettent en avant en politique,  dans leurs discussions,  quand ils ont à légiférer par exemple sur l’interruption de  la grossesse.

Les uns, ceux qui sont pro-avortement en font leur cheval de bataille, ils    défendent  et  érigent  en dogme politique absolu cette idéologie  « du droit des femmes à disposer de leur corps », pour justifier l’interruption de grossesse.

Les autres  ceux qui sont  anti -avortement  combattent  cette idéologie ,  parce que notamment elle fait peser sur la femme seule  qui se trouve en « situation de détresse » ,la volonté et  la décision d’interrompre sa grossesse , sans prendre  en considération  sa situation civile  de célibataire, de femme en union libre,  ou de femme mariée, mais aussi parce  cette idéologie  porte atteinte à la vie en ce sens que l’avortement tue l’embryon.

Il y a encore d’autres raisons que les anti-avortement soulignent mais ce sont surtout ces deux raisons qui se posent en droit et juridiquement, sans avoir à aller chercher des connotations spirituelles ou religieuses.

Sous  la Loi Veil de 1975(loi IVG),  l’interruption de grossesse   est pratiquée sous l'unique volonté de la mère  en situation de détresse, l’autorisation des experts, sans autres conditions  alternatives  que  celle de délais     , à savoir  dans un délai de 14 semaines d'aménorrhées (soit 14 semaines depuis le premier jour des dernières règles) , à ne pas confondre avec les semaines de grossesses dont le délai est à présent  de 12 semaines.

Toute autres sont les dispositions légales  concernant l’IMG ou  interruption   médicale de grossesse qui  est du domaine de la santé et éthique,  n’a pas de limite dans le temps de la grossesse  et qui peut être pratiquée à tout à tout instant de la grossesse dans le cas  de malformations graves du fœtus ou encore en cas de danger vital pour la mère.

Il n’est pas question dans l’interruption médicale de grossesse IMG  d’évoquer le « droit de la femme à disposer de son corps », comme dans les discussions qui entourent l’IVG , en effet ……. l’IMG interruption médicale de grossesse    peut être pratiquée en France  dans des cas bien précis :


1/ à la demande des parents et après acceptation de l'équipe médicale en fonction de l'état de santé de l'enfant à naître et qu’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité,  malformation, syndrome malformatif, , anomalie chromosomique) reconnus comme incurables au moments des diagnostics.

La demande des parents   fait l'objet d'une évaluation par une équipe pluridisciplinaire, qui peut l'accepter ou la refuser, ensuite il y a plusieurs étapes à franchir  après plusieurs examens réalisés,  pour décider d’une IMG,  la concertation est essentielle entre l’équipe pluridisciplinaire et les parents, les parents ont un délai de réflexion  en principe de 7 jours  afin de décider s'ils souhaitent poursuivre ou non la grossesse.

Une fois toute ces étapes franchies c’est la femme enceinte qui décidera d’un recours une IMG , ce qui se comprend puisque dans toutes les étapes elle a été informée  de  la  particulière gravité  de santé de l’enfant à naître et que c’est à elle seule de décider si  elle veut garder son enfant à naître ou non.

2/ L'interruption médicale de grossesse peut aussi être pratiquée volontairement lorsque la poursuite de la grossesse met gravement en péril la santé de la femme (pathologie maternelle cancéreuse, cardiaque ou psychiatrique)

 Les modalités  d’interruption médicale de grossesse diffèrent selon en fonction du stade de la grossesse,  avant 14 semaines d'aménorrhée, l'IMG se pratique sous anesthésie générale et le médecin procède à une aspiration par curetage, l a femme peut alors sortir le soir-même ou le lendemain, mais a près 14 semaines d'aménorrhée, l'aspiration par curetage n'est plus possible, un accouchement est alors déclenché à l'aide d'un produit favorisant les contractions.   Mais  ce qu’il faut souligner c’est  que la prise en charge de la douleur physique et de la détresse morale est assurée quel qu'en soit le stade  de la grossesse.


Pour résumer, dans l’interruption médicale de la grossesse  pour décider une IMG  après plusieurs examens réalisés, une concertation essentielle est engagée  en plusieurs étapes entre l’équipe médicale et les parents, ensuite   les parents ont un délai de réflexion  en principe  de 7 jours afin de décider s'ils souhaitent poursuivre ou non la grossesse. La demande de recours à une IMG émane ensuite  de la femme,.
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Mais encore il faut noter que dans l’IMG il est  bien question d’enfant à naître.

Un Embryon humain – et personne ne peut le nier – est donc bien scientifiquement, médicalement,     une personne  potentielle dès sa conception,  mais  les pro-avortement n’accordent  pas à l’embryon un statut d’enfant  à naître, ce qui est tout a fait contradictoire , puisque quand une femme enceinte en situation de détresse  recours à l’Interruption volontaire de grossesse  c’est bien en considération de l’enfant à naître, dont elle ne peut ou ne veut  assumer la naissance, pour  diverses raisons sociales , économiques ou  encore de défaillances ou carences  affectives de la part du géniteur, compagnon, ou mari,  qui ne veut pas endosser cette future paternité, ou encore parce qu'elle ne veut pas elle-même de l' enfant à naître pour d'autres raisons, par  rencontre fortuite, d'un soir,  père inconnu etc, et plus dramatiquement pour des raisons criminels  viols, inceste, etc...

Et on voit bien que cette Loi Veil de 1975 en fait n’est pas une loi qui protège la femme  parce  que premièrement si la femme est en situation de détresse, il faudrait  en définir les causes réelles,  et   lui apporter une aide  spécifique  adaptée à son cas qui pourrait lui permettre d’élever ensuite l’enfant à naître, et ne recourir à l’avortement que dans des cas dramatiques  qui ressortent du viol ou de crimes sexuels.

C’est trop facile d’accomplir un geste médical ou chirurgical, aspiration ou curetage selon le stade de  la grossesse, ce geste technique ne la délivre pas de la situation de détresse dans laquelle elle se trouve ou est censée se trouver,  et pire encore l'avortement volontaire peut la conduire  dans une détresse encore plus grande si  elle éprouve des regrets ou des remords, qui peuvent la plonger  dans une dépression nerveuse et  psychologique. 

Un aspect encore plus inégalitaire  de cette loi c’est qu’elle exonère  implicitement les "ponce pilate" qui se lavent  les mains,  je veux parler de ces hommes qui ne veulent pas d’enfant de leur  compagne ou de leur femme,  et on peut dire que la loi IVG de 1975  en faisant peser sur  la femme  seule   la volonté  unique et la décision d’avorter, est une loi machiste qui donne carte blanche aux hommes les exonère de toute responsabilité dans la décision d'avorter  qui est rejetée légalement sur  leur femme ou compagne,et  que cette loi finalement ne protège les femmes que du point des modalités de l'acte  médical 
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Et quand à  affirmer  et à mettre en avant  comme argument politique  dans les discussions autour de  l’IVG,  le « Droit des femmes à disposer de leur corps » ,   cette affirmation  de même que  celles visant la situation de détresse évoquée dans la loi,  ces affirmations ne résistent  pas  à l’analyse,  qui pourrait être longue et très développée par  des sociologues, des psychiatres et des psychologues, mais que nous réduisons ici  sous forme de  questions que tout le monde peut se poser  et comprendre :

·     * Dispose -elle du droit à disposer de son corps, est-elle libre  de sa volonté  et de sa décision  la femme enceinte  en situation de détresse qui  se trouve contrainte à demander  une interruption de grossesse ,  sous  la  pression  des violence psychologiques , parfois même physiques, d’un compagnon  ou d’un mari, qui n’accepte pas l’enfant à naître, soit par indifférence  affective, soit par égoïsme, cet homme qui considère la femme comme un objet ?

·      * Dispose-t-elle du droit à disposer de son corps, est-elle libre de sa volonté et de sa décision , est-elle vraiment en situation de détresse la femme qui   se refuse à mettre au monde l’enfant à naître pour des raisons de « confort » ou d’organisation de sa vie professionnelle ?   

Actuellement se poursuivent  en séances  à l’Assemblée Nationale depuis  Lundi, dans le cadre du projet de loi pour l'égalité entre les femmes et les hommes, .des discussions , notamment  un amendement socialiste  propose de supprimer la notion de "situation de détresse"  dans la loi IVG de 1975, pour recourir à l'avortement.
Jusqu'ici, au terme de la loi Veil de 1975, une femme pouvait recourir à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dès lors que "son état la plaçait  dans une situation de détresse.

 Mi-décembre, des députés PS avaient choisi de supprimer en commission cette notion de "situation de détresse", considérant qu'une femme enceinte qui, tout simplement, "ne veut pas poursuivre une grossesse", peut "demander à un médecin l'interruption de grossesse".

Ce qui revient à dire que la femme enceinte  pourra demander l’interruption de grossesse  sans avoir à arguer d’une « situation de détresse », et on voit bien là si cette dernière réserve tombait,  qu’il s’agirait d’une banalisation délibérée   et d’une libération totale de l’avortement du point de vue sociétal,  et ne  resteraient dans la loi les accompagnements médicaux  et techniques.

Quand aux arguments religieux ou moraux que les anti-avortement font valoir pour la défense de l'enfant à naître,  vous  pensez  bien que les politiques socialistes comme les pro-avortement s'en battent l'oeil à perpétuité.


Au nom du prétendu droit de la femme à disposer de son corps  on évacue  le droit de l’enfant à naître et on  instrumentalise la femme pour la rendre disponible aux utilités de la société, pour la livrer  à l’irresponsabilité de certains hommes  qui refusent la paternité au profit de leur plaisir ou de leur confort existentiel, ,  et  au lieu de protéger  la femme tout au contraire  elle se trouve de plus en plus conditionnée,  isolée et réduite à elle-même , pour sur vivre dans cette société sauvage prétendument civilisée ,  qui  trouve juste et légal de sacrifie l’enfant à naître au lieu de préparer son accueil dans la vie.

La peine de mort est abolie en France depuis longtemps,  mais on s’autorise à tuer l’enfant à naître en parlant d’évolution  « sociétale », un mot à la mode chez les idéologues et  les socialistes. 


Nous reviendrons  dans un prochain éditorial, sur les débats  qui se poursuivent depuis Lundi  en séance à  l'  Assemblée  nationale, sur le projet de loi  pour l'égalité hommes - femmes;


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