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29 mars 2013

Le Président François Hollande était sur France 2 hier soir Jeudi 28 Mars 2013

Éditorial de lucienne magalie pons




Les médias depuis quelques  jours s’interrogeaient sur  les questions qui pourraient être exposées au cour de cette rencontre, s’il y aurait notamment des annonces nouvelles  de la part du Président ou encore  s’il donnerait des précisions sur  des questions pendantes  non encore tranchées notamment  sur l’emploi, le chômage,  la fiscalité, le social.




Depuis hier soir ils sont fixés,  et comme d’habitude les médias  de gauche sont satisfaits de sa prestation,  , et comme d’habitude les médias de droite sont critiques et déçus, et d’après les  premières réactions des  personnalités politiques  on fait a peu près le même constat  , du coté des socialistes ils sont  élogieux et satisfaits  que le Président ait réaffirmer  « le cap »  , du coté de la droite ils sont critiques,  même si quelques rares d'entre eux  atténuent leur critique en retenant un ou deux points   qui leur semble  plus ou moins négociable.



En fait il y a eu des rappels et quelques annonces  (si  l’on peut appeler annonces de nouvelles intentions)   qui ne seront pas de nature  à  satisfaire les français dont le mécontentement  depuis plusieurs mois s’accentue  dans les sondages. 




Nous avons  appris  que le Gouvernement dispose  d'une   boite à outils « exceptionnels » (sic) , et  d'une  méthode ,  que le Président de la République   et le gouvernement   utilisent pour atteindre le cap qu’ils se sont  proposé d’atteindre  en plusieurs étapes .



Nous  étions déjà informés sur les échéances que le pouvoir s’était  fixé pour la reprise de l’emploi, la reprise de la croissance, l’inversion de la courbe du chômage, rien de nouveau dans ces  domaines-là  n’a vraiment été dit,  puisque ces trois éléments sont interdépendants les uns des autres et qu’ils dépendent de la mise en œuvre  effective  des  récents chantiers gouvernementaux  qui ne  ressort pas seulement de la volonté gouvernementale mais aussi de l’intérêt ou de l’adhésion que  leur réserveront les entreprises. 




Le Président s’est répété   sur le Pacte de compétitivité, la  réforme du marché du travail, les emplois d'avenir,  les contrats de génération,  la formation professionnelle .., les réformes engagées,  pour faire en quelque sorte l’inventaire  d’une « batteries d’instruments » , sur lesquels lui et le gouvernement  misent pour atteindre un objectif  prioritaire qu’ils se sont fixé et qui celui d’inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année.



 Quand à cet objectif  prioritaire le Président a précisé :"Ce n'est pas un vœu, pas un pronostic, c'est un engagement et une bataille" et il a même   promis 150.000 emplois d’avenir  avant la fin de l’année.



Ndlr : pour le moment seulement 15.000  contrats d’emplois d’avenir ont été signés.



Le Président a aussi parlé de la formation professionnelle «  que l’on va revoir » en rappelant  souhaiter "qu'un chômeur sur deux puisse avoir une formation professionnelle dans un délai de deux mois". 



Sur le Pouvoir d’achat il a parlé d’encadrement des prix des loyers ou encore de la baisse du prix du gaz .



Ndlr : évidemment ces  deux questions sont dans l’air, mais c’est bien peu, pour redresser vraiment le pouvoir d’achat dans l’immédiat, mais  il est bien certain que le Président n’avait que ces deux argument, l’un pour les loyers non encore en application, l’autre pour le gaz insignifiant, à se mettre sous la dent pour parler du pouvoir d’achat, il n’était pas là pour mettre en évidence les hausses de prix que subissent les français et qui les atteignent de plein fouet !



Sur les questions fiscales, François Hollande  a  l’intention  «  d"aménager la fiscalité" sur la session et la transmission d'entreprises "pour que ce soit plus simple et moins coûteux".


Quant à la taxe de 75 % sur les hauts revenus, François Hollande a tranché : "Lorsque la rémunération dépassera un million d'euros, l'entreprise aura un impôt à payer qui atteindra 75 %"….Ce ne sont donc plus les individus qui seront taxés, comme le prévoyait le premier projet du gouvernement, censuré par le Conseil constitutionnel, mais "l'entreprise qui sera responsabilisée".





 Le Président s’est  aussi expliqué  sur ses objectifs de croissance et de déficit , rappelons qu’il avait  prévu et assuré  une croissance de 0,8 % , elle n’atteindrait que 0,1 % ,/ "Nous n'avions pas anticipé que cette crise allait durer encore plus longtemps que prévu" …., en assurant qu'avec la politique menée, il "n'attend pas" la croissance, il "la crée". 

 Comment pense-t-il créer cette croissance ?, d’après ce que nous avons compris François Hollande  table sur le fait qu’un précédent  objectif des 3 % de déficit ne sera pas tenu en 2013 :  « Si je forçais l'allure, je casserais l'espoir de croissance, a-t-il expliqué.



Ce nouvel objectif   ou «  espoir de croissance »  serait de sortir de l'austérité. "Prolonger l'austérité, c'est prendre le risque de ne pas aboutir à réduire les déficits et la certitude d'avoir des mouvements populistes", a dit François Hollande



Ndlr : des mouvements populistes ? …de quoi veut-il parler ? .. passons …



François Hollande a parlé d’une   Europe de la croissance  à l’opposé de l’austérité prônée par  Angela Merkel sur ce sujet ", en soulignant qu’il n’est pas d’accord avec elle et qu’il doit la convaincre.





En matière d’allocations familiales le Chef de l’Etat a promis qu’il n’y aura  pas de fiscalisation   : "C'est absurde. Mais que les plus hauts revenus aient les mêmes allocations que les plus bas, non. Ça sera revu"…., a-t-il  dit.



François Hollande a parlé d’une réforme des retraites qui comportera "des durées de cotisation plus longues"( autrement dit que les salariés devront travailler et cotiser plus longtemps)



Pour faire passer la pilule, le président a affirmé par ailleurs  qu'il n'y aura pas d'autres hausses d'impôts en 2014, sinon celle de la TVA déjà annoncée.



Pour le budget de  la Défense François Hollande a précisé qu'il restera inchangé en 2014 par rapport à 2013.


 Une question embarrassante :

Sur la livraison d'armes aux rebelles syriens, François Hollande qui avait  défendu cette question au dernier Conseil  Européen , ( ndlr : qui ensuite a été éludée  lors d’une réunion des Ministres concernés à Dublin) ,  a répondu en « noyant le poisson »  de son échec : …"cet embargo sur les armes est violé par les Russes qui envoient des armes à Bachar al-Assad".  "Il ne peut pas y avoir de livraison d'arme s'il n'y a pas la certitude" qu'elles le seront " à des opposants légitimes" et coupé des terroristes. Pour l'instant, ce n'est pas sûr, donc pas de livraison d'armes"





En ce qui concerne le Mali François Hollande a assuré : …."nous avons atteint notre objectif" ……."Chaque Français doit être fier", ….."Ils sont allés chercher les terroristes, y compris le chef des terroristes. Nous avons atteint nos objectifs, sauf nous n'avons pas retrouvé nos otages" ….Le Président a annoncé  un retrait à partir de la fin du mois d'avril et  précisé qu’ "au mois de juillet il n'y aura plus que 2.000 soldats", sûrement dans le cadre d'une mission de  paix de l'ONU. Mais il y aura toujours des "forces prépositionnés" en Afrique. "Le temps où la France désignait des président en Afrique est révolu", "il faut des élections",  a ajouté  François Hollande.



 Questionné sur les otages François Hollande a rappelé :  "La politique de la France, c'est qu'il n'y a pas de versement de rançons", "Comment comprendre qu'au moment où nous sommes en guerre contre les terroristes, nous pourrions verser" de l'argent. 



François Hollande n’a pas confirmé la mort de Philippe Verdon : , "je n'ai pas la preuve. Nous avons hélas des éléments qui nous conduisent à le penser"



Et en ce qui concerne  la famille   enlevée au Nigéria, le Président  est resté assez discret , nous retiendrons qu'  "...il y a "des preuves de vie" de la famille enlevée au Nigéria. "Sur ces sujets, moins on en dit", mieux c'est"



Dans notre éditorial nous n’avons pas abordé toutes les questions et les réponses, mais dans l’ensemble tout ce qu’il a annoncé  à « revoir » ou encore  en «  prenant date » prolonge  le suspens et n’est pas de nature à garantir que  le scénario se déroulera comme prévu.




Par ailleurs,  au fil de l’entretien, le Président,  s'est dit "serein", pas plus affecté que cela par les fortes critiques   : "J'ai le cuir solide, j'ai le sang tout à fait froid, mes nerfs ne sont pas à vif."



 Avant de passer à la REVUE DE PRESSE nous avons sélectionné d’abord un édito de Nicolas Dupont Aignan qui considère que le Président  « a manqué son oral tant sur le fond que sur la forme … »

A notre avis c’est vrai !


A lire :

Le pédalo coule

Publié par LFO le Jeudi 28 Mars 2013 

Ce soir François Hollande était dans ses petits souliers. La crise, la hausse du chômage, la baisse du pourvoir d'achat, la crise de la dette dans la zone euro... tous les indicateurs étaient au rouge. Le Président de la République avait une occasion historique de tout changer. Il avait tout en main pour réaliser une révolution copernicienne.


Il n'en a rien fait. Comme toujours depuis 10 mois, il a fait de la pédagogie. Le problème est qu'il fait de la pédagogie sur du néant. Mais aujourd'hui la vacuité de sa politique l'a rattrapé. Clairement il n'arrive plus à défendre l'indéfendable. La vérité qu'il n'arrive plus à cacher : il s'est interdit toute marche de manœuvre en pliant devant Merkel et Bruxelles. Le pouvoir étant ailleurs, il se contente d'ânonner les mêmes éléments de langage que lors de sa dernière intervention : choc de compétitivité, dialogue social, redressement productif...


François Hollande a maintenu son engagement à inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année. Mais dans le même temps il a concédé qu'aucune réforme majeure ne serait engagée. Le pays va devoir se débrouiller jusqu'en 2017 avec les « « mesurettes » de ces 10 premiers mois. Autant écoper un navire avec un dé à coudre.


Ce soir François Hollande a manqué son oral de rattrapage autant sur le fond que sur la forme. Tant que Mme Merkel sera la véritable Présidente de la République, la France ne pourra pas sortir de la crise.


Nicolas Dupont-Aignan Député de l'Essonne
Président de Debout la République





REVUE DE PRESSE : 

 





Publiée le 29 mars 2013

Toute l'actualité sur http://www.bfmtv.com/ Nicolas Doze revient dans sa chronique éco hebdomadaire sur les grandes mesures économiques abordées par François Hollande lors de son intervention télévisée, jeudi soir sur France 2.

Autres sources :


 
 

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