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18 mars 2013

François Hollande en perte de 8 points dans les sondages dînera ce soir à Berlin avec la Chancelière et les grands patrons européens.

Éditorial de lucienne magalie pons

Monsieur François Hollande, Président de la République Française, se déplace et communique de plus en plus, les médias nous disent qu'il tente de se replacer en bonne condition  de confiance  dans l'opinion française.

Si nous en jugeons par les derniers sondages pour le moment il aura encore des milliers  et des milliers de kilomètres à parcourir et des milliers  et milliers de discours à prononcer !

En effet   en  lisant les derniers sondages nous apprenons qu'il a encore chuté de 8 points ! :

La cote de François Hollande a chuté de huit points dans un nouveau sondage, publié dimanche 17 mars. Selon le dernier baromètre Opinionway (PDF) pour le quotidien Metro*, seuls 31% des Français se déclarent satisfaits de l'action de François Hollande comme chef de l'Etat, contre 39% le mois dernier.

Pourtant il ne cesse de mouiller la chemise aussi bien sur la scène internationale que sur la scène européenne, sans compter sur  la scène nationale, mais voilà le courant ne  passe plus , surtout chez nous,  mais aussi entre les dirigeants européens, nous l'avons bien vu lors du dernier Conseil  européen, ils sont restés chacun d'entre eux en retrait  dans leur position respective,  en évitant de s'affronter ,  les uns défendent l'austérité, les autres une croissance "hypothétique" -  mise à mal par l'insuffisance d'un budget européen en baisse, tout est reporté ... et pour se justifier on nous rappelle par des voix officielles,  d'ici et de là , que  le Conseil Européen n'a pas de vocation conclusive, que les dirigeants viennent y exposer leurs idées et qu'ensuite des spécialistes et des commissions dans chacun des pays travaillent sur ces annonces.

En général  on ne voit pas avancer le schmilblick vers une politique d'ensemble cohérente,   de conseil en conseil ils sont toujours à la recherche d'une entente, d'un compromis,  et souvent  certains  temporisent  par souci électif pour ne pas déplaire aux électeurs , et pendant ce temps là en Europe la situation s'aggrave,  on parle de récession économique, d'augmentation du chômage, de suppression d'emplois , de diminution  d'avantages sociaux pour les classes laborieuses. et pour masquer tout ça on nous fait et des promesses et des discours.


Lors du dernier Conseil Européen  les médias et  les commentateurs  se sont rabattus sur la question de la levée de l'embargo  et de la fourniture d'armes  aux rebelles de Syrie,  et les questions européennes dans les articles sont passées au second plan , justement parce qu'elles n'avaient pas évoluées depuis le précédent Conseil.

Mais au fond si les choses n'ont pas avancé au Conseil Européen c'est sûrement parce que tous les dirigeants politiques n'ont pas voulu précéder les  orientations ou les résultats des discussions qui vont s'engager ce Lundi soir à Berlin,    au cours   d'un dîner à la Chancellerie, entre les représentants de la table ronde des industriels européens", organisation réunissant des patrons des plus grandes entreprises multinationales européennes", et  notamment  la Chancelière allemande Angela Merkel, le Président français François Hollande, et le Président de la Commission Européenne José Manuelo Barroso.

D'après le porte parole du Gouvernement allemand Steffen Seibert  il s'agira  de discuter du renforcement de la compétitivité européeenne et  au cours de cette rencontre les thèmes de l'emploi, de la formation, de l'énergie et de l'innovation seront abordés.

Ce n'est pas la première fois que la Chancelière Allemande rencontre les représentants de cette "table ronde", mais les médias soulignent  en citant Steffen Seibert  que c'est la première fois qu'elle les rencontre avec Monsieur Hollande et MonsieurBarroso en ajoutant que le porte parole du Gouvernement allemand a insisté sur le fait  que les questions concernant les grandes entreprises devaient souvent être réglées au niveau européen et plus seulement national. 

Le diner de Berlin sera précédé à la Chancellerie d'une conférence de presse qui sera donné par Madame Merkel, Monsieur Hollande, Monsieur Barroso et Monsieur Leif Johanson , Président de la "table ronde des industriels européens, et patron "number one mondial" des équipements en téléphonie mobile.

Comme on le voit à ce niveau là le courant devrait passer ..surtout autour d'une bonne table, mais on peut se demander aussi qui fait quoi en Europe, quand on voit  les imbrications étroites qu'il y a entre les politiques dirigeants et les grands patrons pour discuter du sort  politique de l'Europe, car c'est bien de celà qu'il s'agit.

Dans notre grande naïveté on pensait que des grands experts, de grands  commis d'état, dans chacun des Ministères de chacun des pays de la communauté européenne,  travaillaient en commissions sur les grands dossiers européens, afin que les dirigeants politiques en Conseil puissent régler toutes les orientations politiques de l'Europe , qu'il s'agisse compétitivité,  de politique financière, industrielle, commerciale, économique  et sociale , ce que nous ne savions pas,  mais dont on se doutait bien,  c'est que les  50  grands patrons qui font partie de cette table rond étaient consultés au préalable..

Les médias rapportent que  "ces 50  grands patrons  des plus grandes multinationales européennes"  emploient a eux seuls  plus de 6,5 millions de personnes et réalisent un chiffre d'affaires de plus de mille milliards d'euros.

Finalement on peut comprendre , que  ce sont eux qui du haut de leur poids financier, dictent d'abord  à leur profit  leur politique à l' Europe, non seulement leur politique industrielle et commerciale, mais encore leurs  politiques d'emploi, de formation, d'énergie d'innovation,  et finalement toutes les  questions financières, économiques  et sociales qui y sont  liées en subiront les conséquences .

Pour ainsi dire tout ce qui est de la compétence  politique et décisionnelle  des Chefs d’États européens passe  en "discussion" sous la coupe des "grands patrons" et nos Chefs d’États exécutent leurs ordres. 

Comment voulez-vous  alors que l'on puisse faire encore faire confiance à notre Président ?

S'il veut redresser sa cote dans les sondages ce n'est pas la bonne méthode que d'aller guincher à Berlin.

Sans commentaires !




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