Une foule immense et une trentaine de chefs d'Etat ont
assisté vendredi 8 Mars aux obsèques nationales d'Hugo Chavez à
Caracas, où des centaines de milliers de Vénézuéliens se pressaient sans
discontinuer depuis deux jours pour
défiler devant la dépouille du "président
des pauvres."
Depuis mercredi soir, ses partisans et plus de deux millions de Vénézuéliens avaient envahi les places et les rue de
Caracas et c’est une foule immense qui
avait escorté son cercueil cercueil
transporté en une longue procession
qui a duré plus de sept heures de
l’Hôpital Militaire de Caracas à l’Académie Militaire
et plus de deux millions de personnes se sont recueillies devant sa dépouille, qui restera exposée sept jours pour permettre à son peuple de lui rendre un dernier hommage.
Son corps va être embaumé, puis exposé "pour
l'éternité" dans un musée militaire.
"Toutes ces mesures sont prises afin que le peuple
puisse être pour toujours avec son leader", a déclaré le
vice-président Nicolas Maduro qu’Hugo
Chavez de son vivant désignait comme son dauphin.
Ce qui caractérisait le socialiste Hugo Chavez c’est son anti-impérialisme et
l'exemple qu'a donné sa « révolution bolivarienne » à d'autres pays d'Amérique
latine, qui ont entamé à son exemple des
marches vers le progrès social et la justice.
Le bilan du gouvernement Chavez est
remarquable notamment les progrès en
matière d'éducation, d'alphabétisation, de santé et de recul de la pauvreté, il
a instauré un système de protection
sociale, rendu gratuit l'accès à la santé et à l'éducation, il a instauré un
salaire minimum et généralisé les retraites pour le secteur informel :
et pour y parvenir il a notamment utilisé les richesses pétrolières du Venezuela pour
la mise en œuvre de mesures sociales en faveur des classes populaires.
-
le taux
d'analphabétisme a chuté de 9,1% en 1999 à 4,9% en 2011. 83% des jeunes
accèdent à l'enseignement supérieur.
-
La mortalité
infantile a chuté de 19,15% à 13,95%. L'espérance de vie a progressé de deux
ans.
- Près de la
moitié de la population vivait sous le seuil de pauvreté en 1999, moins d'un
quart aujourd'hui. La pauvreté extrême a été divisée par deux (de 21,7% à 10,7%).
- 1.600
entreprises sont passées sous contrôle de l'État, ces entreprises qui
représentaient en 2009 30% du PIB du pays.
Ce sont là les grandes victoires qu’a menées
Hugo Chavez pour le peuple Vénézuélien notamment pour les classes les plus défavorisées , et dont
le résultat a réduit notamment l'écart
de revenus entre les plus riches et les plus pauvres ( ainsi l'indice de Gini est passé de 0,46 à 0,39 en
dix ans, étant précisé que 0 signifie l'égalité parfaite des revenus).
Le socialiste Hugo Chavez pendant ses 14 ans de
pouvoir a consacré toute ses forces et son énergie à servir son pays et son peuple, il a combattu par ses
actions le capitalisme l’impérialisme et
jusqu’au bout de sa vie il a aussi combattu avec courage et dignité contre sa maladie, et
dans l’histoire de son pays il aura désormais sa place au côté de Simon
Bolivar.
Hugo Chavez
a aussi contribué à permettre à la révolution de revenir à
l'ordre du jour dans le continent américain avec un rayonnement
mondial.
Sa politique, dénoncée par l'opposition mais aussi par les
puissances occidentales libérales, s'est
accompagnée d'une rhétorique ouvertement hostile aux Etats-Unis et au
libéralisme économique, ce qui en a fait le chef de file d'une partie de la
gauche latino-américaine.
De nombreux chefs d'État ont participé participent aux funérailles
nationales d’Hugo Chávez, le 8 mars 2013 à Caracas, notamment de nombreux représentants de
l'Amérique latine : Cristina Fernández de Kirchner, présidente argentine, José
Mujica, président uruguayen, Evo Morales, président bolivien, Dilma Rousseff,
présidente brésilienne, Raul Castro, président cubain, Enrique Peña Nieto,
président mexicain, Juan Manuel Santos, président colombien, Rafael Correa, président
équatorien, Sebastian Piñera, président chilien, Ollanta Humala, président
péruvien, Daniel Ortega, président nicaraguayen, Ricardo Martinelli, président
panaméen, Mauricio Funes, président salvadorien, mais aussi Michel Martelly, président haïtien,
Danilo Medina, président dominicain.
Des chefs d'État du reste du monde étaient également
présents, tels que les président biélorusse, Alexandre Loukachenko, et le
président iranien, Mahmoud Ahmadinejad.
La majorité des chefs d'État occidentaux ne se sont pas déplacés, les États-Unis n'ont dépêché aucun
représentant de haut rang tandis que la France n’était représentée par son ministre des
Outre-Mer, Victorin Lurel.
"Le plus
important, c'est qu'il est parti invaincu", a déclaré le Président cubain Raul Castro,
…, "Il était invincible. Il est parti victorieux et personne ne
peut le lui retirer. C'est gravé dans l'Histoire", a ajouté le frère de
Fidel Castro dont Chavez se voulait le fils spirituel.
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