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11 mars 2013

Adieu Hugo Chavez

Éditorial de lucienne magalie pons







Une foule immense et une trentaine de chefs d'Etat ont assisté vendredi  8  Mars aux obsèques nationales  d'Hugo Chavez à Caracas, où des centaines de milliers de Vénézuéliens se pressaient sans discontinuer  depuis deux jours pour défiler devant la dépouille du "président  des pauvres."


Depuis mercredi soir, ses partisans  et plus de deux millions de Vénézuéliens  avaient envahi les places et les rue de Caracas et  c’est une foule immense qui avait  escorté son cercueil    cercueil  transporté  en une longue procession qui a duré plus de sept heures  de l’Hôpital Militaire de Caracas  à l’Académie Militaire  et plus de deux millions de personnes   se sont recueillies devant sa dépouille,  qui restera exposée sept jours   pour permettre à son peuple  de lui rendre un dernier hommage.


Son corps va être embaumé, puis exposé "pour l'éternité" dans un musée militaire.


"Toutes ces mesures sont prises afin que le peuple puisse être pour toujours avec son leader", a déclaré le vice-président  Nicolas Maduro qu’Hugo Chavez de son vivant désignait comme son dauphin.


Ce qui caractérisait le socialiste Hugo Chavez  c’est  son anti-impérialisme   et l'exemple qu'a donné sa « révolution bolivarienne » à d'autres pays d'Amérique latine, qui ont entamé  à son exemple des marches vers le progrès social et la justice. 


Le bilan du gouvernement Chavez est remarquable notamment  les progrès en matière d'éducation, d'alphabétisation, de santé et de recul de la pauvreté, il a  instauré un système de protection sociale, rendu gratuit l'accès à la santé et à l'éducation, il a instauré un salaire minimum et généralisé les retraites pour le secteur informel : et pour y parvenir il a notamment  utilisé  les richesses pétrolières du Venezuela pour la mise en œuvre de mesures sociales en faveur des classes populaires.


-         le taux d'analphabétisme a chuté de 9,1% en 1999 à 4,9% en 2011. 83% des jeunes accèdent à l'enseignement supérieur.


-         La mortalité infantile a chuté de 19,15% à 13,95%. L'espérance de vie a progressé de deux ans.


-    Près de la moitié de la population vivait sous le seuil de pauvreté en 1999, moins d'un quart aujourd'hui. La pauvreté extrême a été divisée par deux (de 21,7% à 10,7%). 


-  1.600 entreprises sont passées sous contrôle de l'État, ces entreprises qui représentaient en 2009 30% du PIB du pays.


Ce sont là les grandes victoires  qu’a  menées Hugo Chavez  pour le peuple Vénézuélien  notamment pour les  classes les plus défavorisées ,  et dont le résultat a réduit notamment  l'écart de revenus entre les plus riches et les plus pauvres ( ainsi  l'indice de Gini est passé de 0,46 à 0,39 en dix ans,  étant précisé  que 0 signifie l'égalité parfaite des revenus).


Le socialiste Hugo Chavez pendant ses 14 ans de pouvoir a consacré toute ses forces et son énergie à servir son  pays et son peuple, il a combattu par ses actions le capitalisme l’impérialisme et  jusqu’au bout de sa vie il a aussi combattu  avec courage et dignité contre sa maladie, et dans l’histoire de son pays il aura désormais sa place au côté de Simon Bolivar.

Hugo  Chavez a  aussi contribué  à permettre à la révolution de revenir à l'ordre du jour dans le continent américain avec un rayonnement mondial.


Sa politique, dénoncée par l'opposition mais aussi par les puissances occidentales libérales,  s'est accompagnée d'une rhétorique ouvertement hostile aux Etats-Unis et au libéralisme économique, ce qui en a fait le chef de file d'une partie de la gauche latino-américaine.


De nombreux chefs d'État  ont participé participent aux funérailles nationales d’Hugo Chávez, le 8 mars 2013 à Caracas,  notamment de nombreux représentants de l'Amérique latine : Cristina Fernández de Kirchner, présidente argentine, José Mujica, président uruguayen, Evo Morales, président bolivien, Dilma Rousseff, présidente brésilienne, Raul Castro, président cubain, Enrique Peña Nieto, président mexicain, Juan Manuel Santos, président colombien, Rafael Correa, président équatorien, Sebastian Piñera, président chilien, Ollanta Humala, président péruvien, Daniel Ortega, président nicaraguayen, Ricardo Martinelli, président panaméen, Mauricio Funes, président salvadorien,  mais aussi Michel Martelly, président haïtien, Danilo Medina, président dominicain. 


Des chefs d'État du reste du monde étaient également présents, tels que les président biélorusse, Alexandre Loukachenko, et le président  iranien, Mahmoud Ahmadinejad.


La majorité des chefs d'État occidentaux ne se sont pas déplacés,  les États-Unis n'ont dépêché aucun représentant de haut rang tandis que la France  n’était représentée par son ministre des Outre-Mer, Victorin Lurel.


"Le plus important, c'est qu'il est parti invaincu", a  déclaré le Président cubain  Raul Castro,  …, "Il était invincible. Il est parti victorieux et personne ne peut le lui retirer. C'est gravé dans l'Histoire", a ajouté le frère de Fidel Castro dont Chavez se voulait le fils spirituel.






 

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