Dans notre pays ou le moindre mot à connotation raciste est impitoyablement condamné, il semblerait que nos valeureux harkis citoyens français puissent être traités de sous hommes en toute impunité ! C’est scandaleux !
En soutien à mes amis les Harkis, je ne peux m’empêcher de publier dans mon blog le brillant éditorial de Maître Gilbert Collard.
Maître Collard d’une plume incisive nous fait part de sa réflexion et son analyse juste et critique sur le scandaleux verdict rendu par les hauts magistrats de
Merci Maître Collard.
Les sous-hommes
Considérer qu’un harki, traité de sous-homme, ne subit pas une insulte en raison de son origine d’arabe, d’Algérien engagé sous le drapeau français, parce que arabe, parce que Algérien, c’est avoir de l’idée d’origine une idée politique historiquement partisane voire marxiste et non juridique ; en tout cas, à coup sûr une idée qui n’est pas humaniste et qui ne tient pas compte du sang versé par ces milliers de morts massacrés parce que d’origine algérienne et pour la seule sanglante raison par le FLN, puis abandonnés, savaient bien, eux, que leur origine était cause de leur mort.
Au demeurant, d’injustice en injustice, d’humiliation en humiliation, d’abandon en abandon, les harkis ont conquis des galons dans l’armée en déroute des oubliés de la République. Des sous-hommes ! Pauvre Frêche avec sa voix de sourd dingue et son allure de robot rhumatisant, il s’est vu, il s’est entendu, ce perclus du dernier guignol mitterrandien.
Comment ce professeur de droit a-t-il pu traiter de sous-hommes ces malheureux si attachés à une France qui les ignore. Il est vrai que la France n’aime pas qu’on l’aime. Elle est un peu masochiste. Bottez-lui le cul et elle vous dira merci ! C’est comme cela désormais et on n’y peut plus rien.
La justice, une fois de plus, déroute, même si son raisonnement est techniquement fondé. Encore que… Pour les hauts magistrats, les harkis ne constituent pas une communauté juridiquement protégée ; il n’en demeure pas moins qu’on peut avoir une opinion sur les propos du vieil homme en dessous de tout et même des sous-hommes qu’il insulte.
Amis harkis, nous sommes fiers de vous, de votre histoire, et le poids de votre sacrifice fait de vous des surhommes désabusés. Laissez couiner le vieil accordéon socialiste de Frêche, il est au-dessous de vous car lui il n’aura jamais frémi de l’horreur des propos qu’il éructe.
Gilbert Collard
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