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03 avril 2009

Après le G20, Monsieur Henri GUAINO essaye de nous démolir le moral !

article de lucienne magalie pons

Bon à la suite du G20 les places Boursières dont celle de Paris réalisaient un score en hausse et le commun des mortels assez optimiste se sentait soulagé, presque heureux, en pensant que les dirigeants des 20 pays les plus riches du monde étaient parvenus à un consensus en vue de nous tirer de la panade, pour parler franc !

Mais c’était sans compter sur Monsieur Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, qui lorsqu’il ne nous promet pas la lune et le soleil dans le domaine virtuel et utopique d’une nouvelle civilisation et d’un nouvel ordre capitaliste libéral, nous promène dans l’enfer de ses déclarations pessimistes, comme pour gâcher notre joie de vivre et de consommer, même modestement. Cet impitoyable et pitoyable Cassandre pour saper le moral des français, vient d’ affirmer vendredi, au lendemain du sommet du G20 de Londres, qu'il n'y avait "pas nécessité" dans l'immédiat d'un nouveau plan de relance en France, soulignant qu'il faudrait à l'issue de la crise "payer la facture". De quoi gâcher notre weekend si nous tenions compte de sa propagande.

Ndlr : payer la facture ? On ne fait que ça ...... inutile de retourner le couteau dans la plaie de nos tourments.

Monsieur Henri Guaino s’est expliqué sur RTL : "Aujourd'hui il n'y a pas nécessité de le faire, les premières mesures du plan de relance viennent à peine d'être mises en oeuvre, mais peut-être que demain ou après-demain il y a aura cette nécessité" ........ "On ne peut pas faire un plan de relance toutes les semaines", a-t-il dit.

D’après lui "il faut garder son sang froid, suivre attentivement la situation et le faire au bon moment, quand c'est utile".

Pour finir Monsieur Henri a estimé que ..... « les décisions prises au sommet du G20 de Londres .... (qui a notamment prévu d'injecter 1.100 milliards de dollars supplémentaires dans l'économie mondiale), ... "vont forcement jouer un rôle positif sur l'évolution de la crise", tout en répétant cruellement une fois de plus qu'il faudrait un jour "payer la facture".

"Il est clair que les conséquences de cette crise c'est qu'il va falloir payer une facture : il va y avoir des pertes de richesses, des pertes de patrimoine, des pertes de revenus, des pertes d'emplois, il n'est pas pensable, ce serait démagogique de dire que personne au monde ne va payer tout ou partie de cette facture", a-t-il souligné.

"Il y a plusieurs possibilités" mais "la pire des choses, a jugé M. Guaino, serait de faire payer les contribuables parce que ça nous enfoncerait dans la crise si on le faisait maintenant et ça casserait la reprise si on le faisait au moment de la sortie de crise".

Ndlr : a l’écoute de Monsieur Henri Guaino qui a bien récité une leçon venant de plus haut, une fois n’est pas coutume, nous pouvons supposer que le Pouvoir est en panne de toute nouvelle idée de relance ou bien qu’il préfère encore nous ronger les os. Quand "à la pire des choses "qui selon Monsieur Henri Guaino "serait de faire payer les contribuables "ce n’est que l'expression d’une compassion démagogique.


Si les contribuables ne payent pas, ces messieurs du pouvoir et leurs amis financiers ouvriront-ils leur portefeuille personnels .... ? On aimerait bien qu’ils s’expliquent.

Pour moi, je pense que le plan de relance de l’économie prévu par le G20 avec le soutien de l’Amérique et des autres membres de bonne volonté, entraînera de lui-même des effets bénéfiques qui se propageront peu à peu dans l’économie de tous les pays, y compris dans le nôtre ou le pouvoir se plait à « traîner les pieds » pour minimiser la valeur d’un OBAMA , qui reconnaissons -le a été le promoteur essentiel du consensus adopté à Londres. Il y a des hommes d’État qui ont le pouvoir de s’imposer par la valeur et le sérieux de leur travail et pour le moment c’est Monsieur OBAMA qui s’est imposé.


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