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19 avril 2009

Les déjeuners Elyséens n'ont rien à voir avec le Banquet de Platon

photo à droite ci-contre : Frédéric Lefebvre porte parole de l'UMP, baptisé par certains journalistes "La voix de son Maître", par d'autres "le Roquet" , par d'autres encore " porte flingue", en résumé : "à la voix de son maître le roquet prend le flingue " !











Le sujet de leur colère : Ségolène Royal en "Excusattitude"


photo à gauche ci-dessous : Xavier Bertrand,
le "chouchou" d'après les journalistes !













Photo à droite ci-contre : Yves Jego dont certaines "rumeurs" disaient qu'il devait être déboulonné de son poste au profit de Madame Christine Kelly "une femme forte .... -selon Nicolas Sarkozy3 Mais les rumeurs ont été démenties et Monsieur Jego est toujours Secrétaire d'état de l'Outre Mer.
Quant à Mme. Kelly elle est Conseiller au CSA (nommée en Janvier 2009)












La polémique se renforce sur les propos tenus par Nicolas Sarkozy à l'encontre de ses homologues étrangers.


L' "excusattitude" publique de Ségolène Royal provoque un Tollé à l'UMP !


Tous les médias presses et audios visuels en rajoutent encore, pour notre plaisir ou notre désagrément ! Et pour cause, des personnalités de droite et de l’opposition, les unes après les autres s’emploient à confirmer ou démentir les propos de Nicolas Sarkozy, ( relatés par Libération et d'autres journaux ), et nous sommes obligés de nous tenir en haleine pour ne pas rater leur couplet respectif qui vaut, à bien des égards, celui des comiques usés qui se produisent sur scène pour ne pas se faire oublier.


Une troisième tendance se fait jour parmi ceux qui défendent le Président, c'est de tenter de nous faire admettre que le Président les a tenus ces propos , mais en nous expliquant qu’il fallait les entendre à contrario et les prendre pour des propos teintés d’ironie ou même pour des compliments !


Mais au travers de divers articles relatant les agapes qui réunissaient le Président Sarkozy et un aréopage de parlementaires de « toutes tendances » (10 députés, 10 sénateurs) pour discuter en « petit comité » de questions actuelles, telles que la régulation du capitalisme et des paradis fiscaux, se profile en arrière plan une caricature proche « du Nicolas Sarkozy à 200 % » selon un convive qui a révélé qu’il parlait comme à la télé ou à meeting de l’UMP.


Ndlr : rien de nouveau en cela, puisque dans 90 % de ses discours ou interventions, le Chef de l’État s’exprime soit en Chef de parti, soit en messie et promoteur d’un Nouvel ordre Mondial dont l’utopie libérale, présentée comme un avenir certain ne fait plus rêver que des béni oui oui illuminés, assez .benêts pour y croire encore .....


Mais plus intéressant, à mon sens, dans le domaine du comportement et de la caricature, on apprend que Nicolas Sarkozy est un peu arrivé en retard dans la salle à manger, qu’il a tenu sa promesse (souvenez vous de cette ancienne promesse : ce que j’ai dit, je le ferai) d’informer ses convives du contenu du G20, qu’il a été plus bavard que d’habitude, en tutoyant les uns, en charriant les autres, tout en tapotant des SMS , ravi et satisfait de se produire et « de se mirer dans la vitrine de cette mini union sacrée face à la crise »


On nous raconte aussi que son compte rendu verbal du G20 était assorti de considérations très personnelles sur les qualités ou les faiblesses de ses homologues étrangers, en tapant sur les uns et les autres entre deux bouchées de mozzarella, et en prenant soin de s’autocongratuler au passage à plusieurs reprises.


Nous ne reviendrons pas sur tous les propos qu’il a tenu sur les uns et les autres largement rapportés dans la presse française et étrangères et diffusés sur les ondes.(voir "Revue de presse "en bas de ce présent article)


Après cette mise en appétit spectaculaire, l’amphitryon présidentiel a abordé la régulation du système bancaire et les paradis fiscaux et a émis quelques propositions et opinions personnelles, par exemple de «créer un véhicule pour mutualiser les actifs pourris des établissements bancaires», tout en faisant l’éloge de la titrisation, pourtant à l’origine de la crise américaine. «Il y a eu des excès, mais il faut la faire repartir» explique-t-il et comme un participant solide socialiste objecte alors un « ça se discute », il réplique que la titrisation a permis le développement du monde depuis vingt ans, et sur sa lançée il annonce « «Je vais exiger de la Commission européenne que les banques aidées ou nationalisées cèdent des actifs, comme j’ai été obligé de le faire quand j’ai acheté 22 % du capital d’Alstom» (opération qu’il avait réalisée en 2004 lors de son passage au ministère de l’Économie)


ndlr: "Je vais exiger ... ! rien que ça .... ?


Un centriste s’inquiète alors du coût pour le contribuable ? «S’il y avait une solution plus simple, je pense qu’on me l’aurait dite», répond Monsieur Sarkozy.


Quand un autre participant gauche démocrate se risque à évoquer le pouvoir d’achat , il se fait aussitôt remoucher : «On ne va pas parler de ça. On ne va pas retomber dans la politique politicienne !»


Ndlr : Ainsi pour Le Président de la République la solution c’est de faire casquer les contribuables et le pouvoir d’achat , il ne veut pas parler de "ça", pour lui c’est de la politique politicienne ! Pourtant si nos souvenirs sont bons, il en avait parlé pendant la campagne présidentielle , et son appréciation actuelle sur le pouvoir d'achat vient de montrer par cette affirmation qu'il avait à l'époque plongé dans la politique politicienne sur ce sujet au moins !


D’autres sujets d’actualité ont été évoqués ou effleurés par Nicolas toujours pour valoriser son opinion ou ses prises de positions par rapport à d’autres personnalités françaises ou étrangères.


Les articles de presse et les ondes ont largement commenté ces sujets et il est inutile ici de les rapporter.( voir "Revue de Presse "en bas de cet article )


Au moment du dessert un député qui fait partie des verts a remarqué qu’au moment du dessert l’amphitryon présidentiel se soit fait servir « une compote de pomme comme un enfant » et s’en est étonné par la suite.


Effectivement il y avait au desser une mousse aux éclats de fruits et de chocolat beaucouplus tentatrice.


Ce député ne savait certainement pas que Nicolas Sarkozy s'interdit le chocolat pour cultiver sa banane et se maintenir en forme.


Monsieur Sarkozy en fin d’agapes a promis à ses convives parlementaires qu’il les inviterait pour un quatrième déjeuner en Juin.


Certains élus, ayant fait provisions de « bons mots » les ont tout aussitôt rapportés aux médias , ouvrant ainsi la brèche à une polémique qui risque de se prolonger au moins jusqu’au prochain déplacement ou exercice de style du Président Français, ce qui ne saurait tarder.


D'autant que les dérisoires déjeuners politique actuels se suivent et s'effacent les uns après les autres et que leur désolant "préchi précheur" en tenant le crachoir, ne peut en aucun cas rivaliser avec les brillants orateurs du "Banquet de Platon" , qui plusieurs siècles après font encore l'admiration des beaux esprits. Que voulez vous ont ne peut demander à un Chef d'État et à des parlementaires du Vingt et unième siècle qui se débattent dans les méandres de la crise financière de discourir avec autant de savoir et d'originalité que ces anciens grecs authentiques philosophes et orateurs qui se plaisaient eux à discourir d'amour en démontrant que ce sentiment était le moteur de toutes les civilisations humaines.



Revue de presse

Rapportées par Libération,

The Times

The Daily Telegraph

l’hebdomadaire américain Time.

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