article de lucienne magalie pons
j'avais écrit cet article le 7 Avril, en raison d'un "incident technique" il ne peut être publié qu'aujourd'hui : veuillez nous excusez de cette publication tardive "indépendante de notre volonté" ......comme le dirait la SNCF, quand une locomotive prête à démarrer attend son conducteur en retard ou retardé !
Article :
Frédéric Lefebvre :
Certains commentateurs l'ont baptisé "La voix de son Maître", d'autre de "porte flingue de l'UMP" le voilà maintenant commissionné par l'UMP comme arbitre chargé de distribuer des cartons rouges !
Pour ma part j'ai l'impression en voyant ses photos ou ses apparitions à la télévision de voir l'image d' un dangereux " Rottweiler" dressé pour mordre par un petit maître provocant et agressif et toujours sur la défensive pour en découdre avec le plus souvent des moulins à vent.
Frédéric Lefebvre, un triste sire au visage ombrageux , à la parole haineuse et vaine, porte parole de l’UMP accuse cette fois avec un regard sombre , un pli amer aux coins des lèvres et les crocs en avant , le PS et le MoDem de vouloir "rassembler les républicains contre" Sarkozy, son maître. Mais ce n'est pas tout, au nom de l'UMP il sort des cartons rouges !
Boun Dioù ! comme on dit chez moi, Boudie ! comme on dit à Paris ! Caca Boudin comme on dit à la maternelle ! Bigre de Bigre ! quelle exagération et quelle imagination dramatique !
Ce qui a déclenché la polémique, ce sont les propos de Ségolène Royal sur les récentes séquestrations de patrons menées par des salariés, soumis arbitrairement aux plans sociaux, qui avaient épuisé toutes les solutions pacifiques amener leurs dirigeants à négocier.
Madame Ségolène Royal a reconnu.que "ce n'est pas agréable d'être retenu, et c'est illégal de priver quelqu'un de sa liberté de mouvement", mais pour elle "Les salariés doivent forcer le barrage de l'injustice absolue : ce discours dominant qui demande aux salariés de subir et de disparaître en se taisant, d'être licenciés sans faire d'histoire ni de bruit."
Il n’y a dans ses propos aucune incitation à la violence.
Pourtant ces Messieurs de l’UMP ne l’ont pas entendu de cette oreille ! On a l’impression que leur première mission c’est de se jeter comme une meute sur Ségolène dès qu’elle prend a parole !
Comment peuvent-ils à dénier à Ségolène Royale sa présence et sa personnalité incontournable sur la scène politique et à la fois se saisir de son moindre discours pour essayer de la discréditer ? Si elle était insignifiant, ils ne se mobiliseraient pas tous ensemble tous crocs dehors pour tenter de la ridiculiser.
Leur attitude est tout à fait contradictoire et ils se montrent eux mêmes ridicules, comme ces petits garçons des cours d’école qui sont jaloux du brillant des filles et les agressent grossièrement avec des godillots crottés.
Ils ont immédiatement dénoncé les propos de Ségolène comme infantiles, inadmissibles, irresponsables et certains l’ont accusé de mettre de l’huile sur le feu et d’inciter à la violence. D’autres ont saisi l’occasion pour appeler « tous les partis » à condamner les actes de violence à Strasbourg, en Corse ou en marge de la crise économique et sociale.
Quelle exagération ! Quel amalgame ! on se croirait à
A juste titre, pour Ségolène Royal, qui visait bien, par ses propos, des séquestrations de patrons, le rapprochement effectué par les hommes de la majorité entre ce phénomène social, et les violences de ce week-end, lors d’une manifestation à Bastia contre le verdict du procès Colonna et lors des manifestations anti-Otan à Strasbourg, est un "amalgame".
Elle a d'ailleurs dit dans son entretien au JDD "ne prédire ni ne souhaiter une insurrection sociale ...... "Ce que je critique, c'est l'absence parfois incroyable de dialogue social dans notre pays" alors même que "l'absence de respect, bref le mépris sont bien porteurs de violences et d'actes illégaux".
Loyal, Benoit Hamon porte-parole du PS, pourtant son « rival » en interne, a déclaré que Ségolène Royal est une personnalité politique incontournable et que tous ceux qui pensent qu’elle pourrait être contournée se trompent.
Benoit Hamon l’a soutenu sur RTL lundi : "L'explication qu'elle donne aujourd'hui de la radicalisation des conflits sociaux est une explication intéressante." A-t-il déclaré et selon lui, la présidente de la région Poitou-Charentes "pointe aujourd'hui ce qui est une forme de désespoir et de souffrance de familles françaises", qui, "confrontées à la brutalité du chômage, à la brutalité des licenciements, à la difficulté pour elles-mêmes comme pour leurs enfants, aujourd'hui, expriment le sentiment de n'avoir plus rien à perdre".
Un défenseur inattendu mais cependant lucide, Monsieur Dominique de Villepin a donné son avis sur Ségolène Royal sur Canal + : «Je ne crois pas qu'elle justifie en aucune façon la violence envers les patrons" ............ "Il y a une différence entre comprendre, ou craindre qu'à un moment donné une violence ne monte, et la justifier."
Frédéric Lefebvre n’a plus qu’a distribuer ses cartons rouge aux membres de l'UMP députés, qui absents en grand nombre de l’Assemblée ,quelques jours plus tard, n’ont pu faire passer la loi Hadopi et qui se sont fait botter virtuellement les fesses par son Maître furieux !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire