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14 décembre 2016

SPUTNIK FRANCE : Les Djihaddistes déposent les armes, pas les médias ( un article de réinformation qu'il faut lire absolument)

Éditorial de lucienne magalie pons

Depuis plusieurs jours nous avons lu et entendu de la part des politiques Français et des médias depuis plusieurs semaines,  des informations alarmantes sur la bataille d'Alep et le sort des civils selon eux promis à la mort et  promis à l'extermination par le régime de Bachard  al- Assad ....et autres assertions tellement énormes dans le tragique  que l'on ne pouvait vraiment que douter de la véracité de ces affirmations, en revanche pas un mot sur les exactions et les crimes commis depuis 4 ans par le terroristes de Daesxh et l'opposition syrienne dans cette ville qu'ils occupaient depuis plusieurs années.

Le Président de la République Française lui-même participait à ces informations tragiques  dans différentes interventions et hier de Berlin il annonçait une urgence humanitaire et lançait un ultimatum humanitaire en déclarant" Nous allons agir, nous devons agir, nous agirons" ...

Il avait aussi reçu  à l'Elysée la veille Ryad Hajib le Coordinateur du Haut Comité de l'opposition Syrienne, dite "modérée"  en l'assurant de son soutien, comme nous pouvons le lire dans un "Entretien avec M. Ryad Hijab, Coordinateur du Haut Comité de l'opposition Syrienn" figurant sur le site de la présidence, dont nous relevons un extrait " Je voulais également apporter tout mon soutien à l’opposition syrienne, opposition qu’on appelle démocratique, et elle l’est ; qu’on dit modérée, mais elle n’est pas modérément démocratique. Je voulais dire à cette opposition qu’elle a le soutien de la France. Elle n’a rien à voir avec les organisations terroristes. C’est le discours du régime et de ses soutiens russes et iraniens, qui veulent faire cette confusion. L’opposition lutte aussi contre les organisations terroristes, que ce soit Daech ou Al-Nosra.Nous devons permettre à cette opposition de pouvoir jouer son rôle, sur le plan militaire et sur le plan politique."

Le Président François Hollande avait reçu aussi  les Présidents et  responsables  des associations et organisations médicales françaises et internationales actives en Syrie
 et de même s'étaient entretenus avec eux.

Très  médiatisées ces rencontres  élyséennes  se doublaient  de l'initiative de 3 députés Patrick Mennucci, Hervé Mariton et Cécile Duflot, d'un Maire Français du 2° arrdt. de Paris,-  tous quatre  en compagnie du "maire rebelle" d'Alep, lequel se trouvait depuis quelques jours à Paris-  , de partir  en délégation dans l'intention  de rejoindre la Syrie pour exiger une aide humanitaire et l'ouverture d'accès pour permettre à des convois humanitaires d'aller sauver et secourir les habitants d'Alep, menacés selon la rumeur politique et médiatique française de "crimes de guerre" imminents de la part du Régime Syrien et de leurs alliés. Nous apprenions quelques heures après que cette délégation française  avait été stoppée par les autorités turques à la frontière turco-syrienne et s'agitait sur place pour donner enfin une conférence expliquant les circonstances dans lesquelles ils se trouvaient.

Toutes ces rumeurs et informations  finissait par alerter le secrétaire général de l'Onu  Ban Ki-moon qui se disait  alarmé lundi par des informations faisant état d'atrocités commises contre un grand nombre de civils, dont des femmes et des enfants, ces dernières heures à Alep, en Syrie ..... tout en soulignant que  " l'ONU n'est pas en mesure de vérifier ces informations de manière indépendante, le Secrétaire général exprime sa profonde préoccupation aux parties concernées »  pour reprendre les termes exacts du communiqué de presse des Nations Unies.

Il était temps que les autorités et les médias russes s'expliquent et hier enfin Sputnik l'organe officiel d'information  russe  notamment, produisait des informations pour remettre  les choses au point et à plat la grossière manœuvre de désinformation  entreprise en France contre Bachar al-Assad  et ses alliés, notamment la Russie.

 Afin  que nos lecteurs soient bien informés des réactions russes à toutes ces accusations insensées  et ultimatum officiel  .....   nous reproduisons ci-dessous   en copié/collé ( à l'exception des tweets cités )  l'un des articles  publié hier 13 décembre par Sputnik  France.

( note : un document oral dans lequel s'exprime Christian Harbulot figure aussi dans l'article, afin que nos lecteurs puisse y accéder, ainsi qu'aux autres documents cités dans l'article que je n'ai pu télécharger ,  nos lecteurs trouveront en bas de notre reproduction le lien qui les conduira directement à l'article de Sputnik) 

Copié/collé :


" ALEP : les djihaddistes déposent les armes, pas les médias




20:46 13.12.2016(mis à jour 20:47 13.12.2016) URL courte


Maxime Perrotin 282610422



 La bataille d’Alep touche à sa fin après 4 ans de conflit. L’armée syrienne progresse dans les toutes dernières poches de résistances des quartiers Est de la ville qui pourraient être reprises dans les heures qui viennent. Un épilogue qui provoque un tollé général dans les médias français. 

Florilège.

 « La libération totale d'Alep est proche », c'est ce qu'annonçait une source militaire de Sputnik dès le 12 décembre au soir. Une libération qui pourrait être pleinement effective « d'ici 48 heures », si on en croit le témoignage de Pierre le Corf, français vivant à Alep Ouest où de nombreux habitants sont descendus dans les rues pour célébrer cette libération «imminente» et la fin des combats et des bombardements.

 Si 98 % de la ville est à présent aux mains de l'armée syrienne, les médias semblent, contrairement à de nombreux « combattants rebelles », ne pas déposer les armes. En effet, depuis ce matin, les médias français mainstream se livrent à une surenchère de titres tous plus alarmistes les uns que les autres, comme par exemple Courrier International : « Syrie. À Alep, les civils attendent la mort », ou Libération : « Bataille d'Alep: "C'est le jour du jugement dernier" » « Alep, une fin dans le sang et les flammes » pour France Inter, quant à Le Monde : « Alep, en passe de tomber aux mains du régime de Bachar Al-Assad » (rappelons qu'un million et demi de civils vivent actuellement à Alep en zone gouvernementale).

 D'autres médias titrent sur le spectre des massacres et autres « atrocités contre les civils », tel que RFI ou L'Express. La palme revient néanmoins à l'Obs, qui semble affectionner les comparaisons historiques, via Rue89, « Alep: "C'est Srebrenica qui parle. Impuissance" », quelques heures plus tard, autre article autre titre, « ALEP. Comme à Grozny, la stratégie russe est simple: c'est la destruction totale » 

Christian Harbulot, Directeur de l'École de Guerre Économique (EGE), voit dans la couverture médiatique de la libération d'Alep, une sorte de « danse de Saint-Guy » des journalistes français :

 « Nous assistons hélas à un concert de protestations qui relèvent plus de l'intention d'influencer l'opinion publique que le devoir d'informer l'opinion publique française. » ​

 « Pour un certain nombre d'acteurs dans le monde occidental, une victoire de l'armée syrienne appuyée par la Russie à Alep est une défaite en termes d'image. »

 Pour Christian Harbulot, la question d'Alep va au-delà d'un simple revers public des médias : 

 « Cela remet en cause toute une procédure diplomatique qui a été suivie depuis un certain nombre d'années, à laquelle la France a participé et qui consistait à mettre en priorité le renversement du régime d'Assad quitte à s'allier avec différentes forces qui hélas s'avèrent plus proches du terrorisme que démocratiques. »

 Mais au-delà des grands titres et de leurs biais informationnels, la couverture médiatique révèle l'influence de Twitter, et autres réseaux sociaux chez les journalistes, qui échangeaient visiblement avec des « sources » sur place via ces derniers. Des sources qui en deviennent d'autant plus difficilement vérifiables… 

Twitter, sur lequel revient LCI, qui titre un reportage « Terrifiés, les habitants d'Alep-Est font leurs adieux sur Twitter » ou encore le JDD « A Alep, la fin du monde en direct ». Car c'est bien connu, lorsqu'on est terrifié, pris entre deux feux et que l'on fuit des combats en tâchant de sauver sa peau… on tweete. 

On tweete sous les bombes, comme Bana, ou plutôt sa mère, professeur d'anglais, qui tweete le quotidien de cette fillette de 7 ans, non sans quelques agréments politiques, ne serait-ce dans ses interviews Skype à CNN et TF1. Bana, sur laquelle s'épandait hier Rue89 : « La mère de Bana, la fillette d'Alep "Nous sommes de vraies personnes" », dont le compte Twitter a été ouvert à quelques jours de l'offensive de l'armée régulière sur Alep Est. Coïncidence… 

 On tweete, ou on se contente d'envoyer de simples hurlements par téléphones interposés, comme ceux relatés par la reporter Laura-Maï Gaveriaux 

....................


 ​Des tweets dont les informations n'ont encore pu être recoupées, mais qui donnent du grain à moudre à des journalistes visiblement bien plus préoccupés par l'aspect émotionnel, voire lyrique, qu'informationnel des infos…

 ​Twitter, où la situation à Alep donne une merveilleuse opportunité de mesurer l'influence de sources aussi controversées que l'OSDH ou les Casques Blancs, dont nous avons déjà parlé plusieurs fois : 

.........................

 ​Pour être précis, Ban Ki-moon ne confirme pas les atrocités, mais se dit « alarmé lundi par des informations faisant état d'atrocités commises contre un grand nombre de civils, dont des femmes et des enfants, ces dernières heures à Alep, en Syrie. » « Tout en soulignant que l'ONU n'est pas en mesure de vérifier ces informations de manière indépendante, le Secrétaire général exprime sa profonde préoccupation aux parties concernées », pour reprendre les termes exacts du communiqué de presse des Nations Unies.

 Des informations alors non recoupées mais relayées par des tweetos épris d'humanisme : ​Des tweets repris des milliers de fois par des lecteurs tant crédules que critiques, qui n'hésitent pas à mettre leurs auteurs faces à leurs contradictions… Des contradictions qui ne manquent pas, parfois même émanant de ceux dont ces tweetos au grand cœur souhaiteraient se faire les porte-voix. Tels que les pro-« rebelles » du média local Aleppo24 : « La nouvelle de l'exécution de personnels médicaux dans les environs de Kallasa est fausse. Le centre médical avait déjà été évacué. » 

​Bref, à la « pluie d'obus », les médias semblent vouloir répondre par une pluie de rumeurs et de bruits alarmistes propres à émouvoir le chaland et à bloquer toute réflexion, tout recul sur le sujet. Un alarmisme, une réaction épidermique d'une presse appelant à l'action militaire, qui rappelle Timisoara en Roumanie, où les crimes de guerre présumés des Serbes au Kosovo (alors que les crimes, avérés, de l'UÇK étaient passés sous silence).

 Dernier exemple en date, dans la Lybie de Kadhafi, avec Benghazi, qui fut d'ailleurs, comme Alep, comparée à Srebrenica. © AFP 2016 GEORGE OURFALIAN Alep: les combattants utilisaient écoles et hôpitaux comme dépôts d’armes

 Que dire en effet des accusations répétées dans les médias à l'encontre des autorités syriennes, mais également russes, dans le conflit en Syrie ? Un article de France Info, sobrement intitulé, « Syrie: la Russie et le régime de Bachar Al-Assad mènent "une guerre d'extermination" », pourrait l'illustrer. 

Lorsque mi-octobre, interviewé, Nicolas Tenzer, professeur à Sciences-Po, expliquait « Concrètement, chaque seconde, chaque minute, chaque mois qui passe, ce sont des milliers, voire des centaines de milliers de morts. » pour lui, la « seule solution » était d'intervenir afin non pas d'armer les rebelles mais d'empêcher les avions russes de porter assistance aux troupes syriennes « C'est d'empêcher qu'ils puissent décoller et, donc, prendre le risque d'une confrontation avec la Russie ». 

Pour Christian Harbulot, là où les médias « perdent la face », c'est lorsqu'ils condamnent les syriens, voire les russes, en omettant totalement les exactions commises pas la partie adverse. Une attitude d'autant plus incompréhensible et impardonnable lorsqu'on connaît les liens entre les djihadistes qui déchirent aujourd'hui le pays et les attentats commis en Europe ces deux dernières années. « Là je suis désolé, mais il y a deux poids — deux mesures, les médias français n'ont aucune leçon d'humanisme à donner à personne à partir du moment où ils s'avèrent totalement incapables de dénoncer comme il se doit la barbarie, que ce soit celle de l'État Islamique ou des groupes du type Al-Qaïda ou affiliés [Front Fatah al Cham, ex Front al Nosra, ndlr]. 

Il y a là quelque chose de profondément choquant, de profondément injuste et on est plus dans des luttes d'influences que dans de l'information digne de ce nom. » D'autant plus que si un hiatus existe entre les informations relayées et la réalité des faits, ces derniers sont têtus : Ces derniers jours des milliers de personnes ont été évacuées d'Alep Est. Hier déjà, le Centre russe pour la réconciliation annonçait qu'en 24 heures « 13 346 civils, dont 5 831 enfants, ont été évacués des quartiers qui restent toujours sous contrôle des combattants. » Des individus qui sont partis à Alep-Ouest en grande majorité. On est bien loin de l'image des civils fuyant les chars du régime, refusant de tomber dans le « piège » des couloirs humanitaires et préférant mourir plutôt que de tomber sous la coupe de Bachar que nous décrivent certains confrères. Quelques heures avant la fin des combats, c'est déjà la fin des bombardements, pour tous les habitants d'Alep, après 4 ans de conflit: alors pourquoi une telle posture des journalistes français? Une posture ou une imposture?

 .Pour accéder à l'article original  et complet  cliquez sur le lien ci-dessous :


Alep : les djihadistes déposent les armes, pas les médias


https://fr.sputniknews.com/points_de.../201612131029159921-alep-djihadistes-media...

Il y a 5 heures - La bataille d'Alep touche à sa fin après 4 ans de conflit. L'armée syrienne progresse dans les toutes dernières poches de résistances des ...

Nous vous recommandons aussi de prendre connaissance des articles  dont lien ci-dessous :

Les vidéos sur les prétendues «atrocités à Alep» filmées par les ...


https://fr.sputniknews.com/international/201612131029160202-russie-defense-videos...

Il y a 5 heures - Les scènes de prétendues «atrocités à Alep-Est», qui ont bouleversé la communauté internationale, ont été filmées par les terroristes.

Députés en Syrie: «La délégation n'a pas l'intention d'aller à Alep»


https://fr.sputniknews.com/points_de.../201612121029142443-syrie-alep-delegation/
Il y a 1 jour - ... de s'y rendre. Sans surprise, ils se sont fait refouler à la frontière turque. ... ​Les députés français devraient être de retour en France mardi.

ooOoo

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201612131029159921-alep-djihadistes-medias/

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