Avant de donner place aux entretiens que le Président de la
République a eus hier avec Monsieur Ryad Hijab, Coordinateur général du Haut
Comité de l'opposition Syrienne , et avec les Présidents des associations et
organisations françaises et internationales médicales actives en Syrie, nous
rappelons que les 3 députés et le maire français , à savoir les députés Patrick Menucci, Hervé Mariton, Cécile Duflot , et le
Maire qui voulaient se rendre
en délégation hier à Alep, en Syrie, pour obtenir de l'aide humanitaire pour les
civils avec l'appui du maire d'Alep Brita Hagi Hassan , ont été stoppés dans le
sud-est de la Turquie à la frontière ,
par les autorités turques , dans un
accès pour se rendre dans la Zone d'Alep.
Ce qui est à noter
dans la démarche de cette délégation
c'est qu'elle n'est pas neutre puisque les médias précisent bien que ces
députés et ce maire Français, sont en
sympathie et en relation politique avec
Brita Hagi Hassan le " maire rebelle " d'Alep et dont on sait qu'il
est dans l'opposition syrienne.
Nous reviendrons sur les incidents de ce voyage et son
aboutissement dans un autre éditorial, parceque si nous avons été largement informés de leur voyage et de leur "blocage" à la frontière turque, nous ne savons pas s'ils sont de retour en France. Hier ils donnaient une conférence près de la frontière, conférence largement exploitée pour faire connaître leur demande humanitaire ... , mais les médias ne parlent pas de leur retour. Par ailleurs sur les réseaux sociaux cette délégation est copieusement chambrée et de nombreux tweets de personnalités importantes remettent en cause cette démarche faites "à la va-vite", sans "préparation sérieuse", comme "un coup de com", et critiquent son accointance avec le "maire rebelle d'Alep".
Pendant ce temps à
Paris, Le Président de la République recevait Monsieur Ryiad Hijab, Coordinateur
général du Haut Comité de l'opposition Syrienne, et les Présidents et responsables des
associations et organisation médicales françaises et Internationales actives
L'occasion pour le Président de la République
d'affirmer tout son soutien et le
soutien de la France à l’opposition
syrienne dite "modérée" , et de souligner que cette opposition lutte
aussi contre les organisations terroristes , que ce soit Da ou Al-Nostra , et
que "nous devons permettre à cette opposition de pouvoir jouer son rôle,
sur le plan militaire et sur le plan politique, dans un entretien avec M. Ryad
Hijab , Coordinateur du Haut Comité de l'opposition Syrienne.
Nous n'avons pas
trouvé pour le moment sur internet une version téléchargeable de la vidéo de l'entretien du Président de la
République avec Monsieur Ryiad Hijab, Coordinateur général du Haut Comité de
l'opposition Syrienne.
Mais nous avons pris connaissance du texte de cette
déclaration qui figure avec quelques photos
de leur rencontre sur le site de la Présidence de la République
Voici l'une de ces photos :
* suite de notre éditorial :
Ce que nous relevons dans cette déclaration ce sont les
propos sans aucune ambiguïté du Président de la République Française qui
se place ouvertement et officiellement au côté de l'opposition Syrienne , voici
le paragraphe 6 de son intervention :
" Je voulais également apporter tout mon soutien à
l’opposition syrienne, opposition qu’on appelle démocratique, et elle l’est ;
qu’on dit modérée, mais elle n’est pas modérément démocratique. Je voulais dire
à cette opposition qu’elle a le soutien de la France. Elle n’a rien à voir avec
les organisations terroristes. C’est le discours du régime et de ses soutiens
russes et iraniens, qui veulent faire cette confusion. L’opposition lutte aussi
contre les organisations terroristes, que ce soit Daech ou Al-Nosra.Nous devons
permettre à cette opposition de pouvoir jouer son rôle, sur le plan militaire
et sur le plan politique."
Cette position
politique du Président François Hollande est donc sans équivoque, il se place en soutien de l'opposition
Syrienne, et par ailleurs il déclare aussi
en paragraphe 6 à la suite, "Nous avons aussi le devoir de lutter
contre l'Etat Islamique Daesch ..."
- paragraphe 6 :
" Nous avons aussi le devoir de lutter contre l’Etat
islamique, Daech, dont on voit qu’il est sur le recul, mais qu’il peut aussi
porter des offensives, notamment à Palmyre, contre le régime. Nous devons faire
en sorte que Raqqa puisse être conquise, reconquise. Là encore, nous devons
coordonner nos efforts pour que les forces au sol puissent, appuyées par notre
aviation, conquérir cette ville qui est le bastion avec Mossoul de Daech."
Il est question de déclaration conjointe avec M. Ryad Hijab,
mais aucune trace d'une déclaration de
ce dernier n'est disponible sur Internet... et sur le site de l'Elysée le titre
de l'Entretien retranscrit ne mentionne
pas "Déclaration Conjointe ..." mais "Entretien avec M. Ryad
HIJAB ......"
* ci-dessous copié/collé de cet entretien :
"Entretien avec
M. Ryad Hijab, coordinateur général du Haut Comité de l'opposition Syrienne
" Publié le 12 Décembre 2016
RUBRIQUE : INTERNATIONAL, DÉVELOPPEMENT ET FRANCOPHONIE
Palais de l’Elysée – Lundi 12 décembre 2016
" Mesdames, Messieurs,
Je tenais à recevoir aujourd’hui le Président HIJAB et sa
délégation, dans le contexte dramatique que nous connaissons en Syrie,
notamment à Alep.
Ce que nous savons des bombardements incessants qui s’y
produisent crée une émotion aujourd’hui partagée, mais crée surtout un
sentiment de révolte comme cette répétition de massacres à Alep, dont la
population civile est la cible. Les hôpitaux y ont été détruits, les écoles
aussi. Aujourd’hui, une bonne partie de la population est retenue en otage,
avec la crainte, si elle veut fuir, d’être massacrée.
Le régime croit avoir gagné une partie, alors qu’il a
simplement gagné une horreur supplémentaire, après tant d’autres commises.
Il ne peut pas y avoir de solution sans qu’il y ait un
cessez-le-feu, sans qu’il y ait l’accès des organisations internationales aux
populations qui sont aujourd’hui victimes et sans qu’il y ait à terme une
solution politique.
Je voulais également apporter tout mon soutien à
l’opposition syrienne, opposition qu’on appelle démocratique, et elle l’est ;
qu’on dit modérée, mais elle n’est pas modérément démocratique. Je voulais dire
à cette opposition qu’elle a le soutien de la France. Elle n’a rien à voir avec
les organisations terroristes. C’est le discours du régime et de ses soutiens
russes et iraniens, qui veulent faire cette confusion. L’opposition lutte aussi
contre les organisations terroristes, que ce soit Daech ou Al-Nosra.Nous devons
permettre à cette opposition de pouvoir jouer son rôle, sur le plan militaire
et sur le plan politique.
Nous avons aussi le devoir de lutter contre l’Etat
islamique, Daech, dont on voit qu’il est sur le recul, mais qu’il peut aussi
porter des offensives, notamment à Palmyre, contre le régime. Nous devons faire
en sorte que Raqqa puisse être conquise, reconquise. Là encore, nous devons
coordonner nos efforts pour que les forces au sol puissent, appuyées par notre
aviation, conquérir cette ville qui est le bastion avec Mossoul de Daech.
Je voulais, enfin, souligner ce que fait la France au plan
diplomatique. C’est à l’initiative de la France qu’il y a eu une résolution au
Conseil de sécurité et que nous agissons sans cesse pour qu’il puisse y avoir
une reprise à tout moment des négociations. Parce qu’il faut préparer la
reconstruction de la Syrie.
Aujourd’hui, elle parait lointaine, tant les images
d’horreur nous arrivent et nous parviennent. Mais elle est possible. Cela était
le sens de la réunion qui a eu lieu ces derniers jours autour de Jean-Marc
AYRAULT, pour que nous puissions également appuyer tous les efforts, même dans
l’attente d’une nouvelle administration américaine, pour qu’une solution
politique puisse être dégagée et que la communauté internationale puisse
condamner, autant qu’il est possible, les actions de force qui sont commises
aujourd’hui. Des actions qui sont en fait des crimes de guerre et qui
relèveront, le moment venu, de la justice internationale. Il faut aussi
prévenir qu’il n’y aura pas d’impunité par rapport à ce qui se passe
aujourd’hui en Syrie et à Alep.
Voilà le message que je voulais porter. Depuis maintenant
plus de quatre ans et demi, je suis saisi, comme Président de la République, du
drame syrien.
La France n’a jamais varié, elle a toujours été aux côtés
des démocrates. Elle n’a jamais varié, elle a toujours lutté contre le terrorisme.
Elle n’a jamais varié, elle a toujours condamné le régime et ses atrocités, y
compris lorsqu’il a utilisé les armes chimiques. Elle n’a jamais varié, elle a
pris ses responsabilités, aussi bien sur le plan militaire pour lutter contre
Daech et les organisations terroristes que pour soutenir, autant qu’il était
possible, l’opposition modérée.
Elle ne variera pas. Jusqu’au bout, elle continuera à
défendre cette position. Elle fera en sorte de pouvoir être toujours à
l’initiative. Sachez-le, nous ne vous abandonnerons pas.
oo0oo
Le Président de la République s'est aussi entretenu avec les Présidents des
associations et organisations médicales françaises et internationales actives
en Syrie , cette fois nous avons pu télécharger la vidéo et le texte de la
déclaration :
2/ Le président s'est entretenu aussi avec les Présidents de Médecins sans
frontières France (MSF), de Médecins du monde France (MDM) et de l’Union des
Organisations de Secours et Soins Médicaux France (UOSSM), ONG médicales
françaises et internationales actives en Syrie
Déclaration avec les Présidents de Médecins... par elysee
Publié le 12 Décembre 2016
LE PRESIDENT : Je voulais recevoir cet après-midi, parce qu’il y a urgence, les organisations Médecins Sans Frontières, Médecins du Monde et L’union des Organisations de Secours et Soins Médicaux de façon à ce qu’un véritable ultimatum humanitaire puisse être lancé, c’est la volonté de ces organisations, et c’est la nôtre.
LE PRESIDENT : Je voulais recevoir cet après-midi, parce qu’il y a urgence, les organisations Médecins Sans Frontières, Médecins du Monde et L’union des Organisations de Secours et Soins Médicaux de façon à ce qu’un véritable ultimatum humanitaire puisse être lancé, c’est la volonté de ces organisations, et c’est la nôtre.
Il y a en effet un péril immédiat, il y a déjà eu tant de massacres à Alep-Est mais aujourd’hui, il s’agit de permettre à la population civile, plus de 120 000 personnes, de pouvoir être alimentée, soignée, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui - ce n’est plus le cas aujourd’hui- et de permettre l’évacuation de cette population et des soins qui peuvent lui être apportés.
Je voulais aussi dire toute la détermination de la France partout où elle peut agir, que ce soit au niveau des Nations unies, au niveau européen mais aussi pour ce qui nous concerne, pour mobiliser tous nos efforts de manière à ce qu’il puisse y avoir ces couloirs humanitaires, cet accès des organisations aux populations qui sont aujourd’hui victimes et que nous puissions permettre que les soins puissent être apportés. L’enjeu est d’arrêter cette offensive, ce massacre et ces bombardements. L’enjeu, c’est aussi de permettre à la population de pouvoir sortir dignement sans être inquiétée. L’enjeu, c’est de pouvoir la soigner.
La France doit être en première ligne, elle le sera et je veux saluer le travail admirable des organisations qui sont aujourd’hui mobilisées, elles sont nombreuses, plusieurs sont ici présentes. La France a toujours voulu une solution politique, la France active tous ses réseaux pour apporter une solution humanitaire mais la France ne peut pas laisser faire un massacre sur Alep et c’est aujourd’hui ce qui est en cause.
Il y a une responsabilité directe du régime syrien, de ses soutiens. Si rien n’est fait, si l’ultimatum n’est pas entendu, il y a des responsabilités qui devront être appelées.
Voilà le sens de l’accueil que j’ai voulu aujourd’hui réserver aux organisations, je vais leur laisser la parole et leur permettre de s’exprimer librement de manière indépendante pour donner l’exacte vérité sur ce qui se produit à Alep.
Journaliste : Monsieur le président, vous avez parlé d’ultimatum ?
LE PRESIDENT : …humanitaire, ce sont les mots des organisations et ce sont les mots que je reprends.
Journaliste : Et comment comptez-vous porter cet ultimatum ?
LE PRESIDENT :Dire qu’il y a quelques jours encore pour permettre à la population de pouvoir être alimentée, d’être soignée, de pouvoir sortir sans être inquiétée pour sa sécurité, et que ceux qui ne le feront pas seront appelés à en répondre. Ca sera leur responsabilité qui sera engagée.
Je vous laisse la parole. Merci !
.......
oo0oo
D'après les médias comme vous le verrezdans des articles en Revue de Presse, M. Ryiad Hajib s'est aussi entretenu avec d'autres personnalités, notamment Jean Marc Ayrault, et Monsieur Jack Lang.
REVUE DE PRESSE :
Entretien avec M. Riyad HIJAB, Coordinateur général du Haut comité ...
www.elysee.fr/.../entretien-avec-m-riyad-hijab-coordinateur-general-du-haut-comite-...
Il y a 9 heures - Entretien avec M. Riyad HIJAB, Coordinateur général du Haut comité de l'Entretien avec M. Riyad HIJAB, Coordinateur général du Haut comité ...
www.elysee.fr/.../entretien-avec-m-riyad-hijab-coordinateur-general-du-haut-comite-...
Il y a 15 heures - Entretien avec M. Riyad HIJAB, Coordinateur général du Haut comité de l'
www.diplomatie.gouv.fr/.../syrie/.../entretien-de-jean-marc-ayrault-avec-riyad-hijab-coo...
10 oct. 2016 - Entretien de Jean- Marc Ayrault avec Riyad Hijab, coordinateur général du Haut comité de l'opposition syrienne (10 octobre 2016) ...
https://www.imarabe.org/.../jack-lang-rencontre-riyad-hijab-coordinateur-general-du-...
Il y a 15 heures - ... syrien lors d'un entretien avec Riyad Hijab, Coordinateur général du ... Coordinateur général du Haut comité de l'opposition syrienne, Jack ...
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