Éditorial de lucienne magalie pons
Chers Lecteurs,
Hier à l'annonce de son renoncement à sa réélection , tout le monde politique s'est accordé a saluer François Hollande pour sa lucidité !
A mon avis il ne s'agit pas de lucidité, pas plus que de courage, mais de la fin d'un aveuglement volontaire qui l'a conduit à ne pas prendre en compte son isolement qu'au dernier moment, où pressé par le calendrier et les pressions de son entourage, il a été obligé de prendre une décision .
A mon avis il ne s'agit pas de lucidité, pas plus que de courage, mais de la fin d'un aveuglement volontaire qui l'a conduit à ne pas prendre en compte son isolement qu'au dernier moment, où pressé par le calendrier et les pressions de son entourage, il a été obligé de prendre une décision .
François Hollande a résisté jusqu'au dernier moment dans une sorte de déni des réalités, en espérant qu'un miracle surgirait en sa faveur pour le rehausser au rang des candidats présidentiables avant le 1er décembre, jour d'ouverture de l'inscription a la Primaire de la gauche, mais finalement il s'est rendu compte que l'inversion de la courbe du chômage sur laquelle il avait indexé son ambition n'était pas assez significative pour postuler, et qu'une promesse de croissance était trop aléatoire pour suffire à ramener à lui un électorat déçu par son bilan .
En même temps il a pris conscience que ses appels au rassemblement des socialistes et de la gauche restaient lettre morte ....
La France se trouve donc allégée ce matin de la candidature d'un poids mort du socialisme qui s'est retiré de la compétition électorale Présidentielle pour 2017 en prenant conscience que le Parti Socialiste dispersé, divisé, déchiré n'était plus en mesure de lui apporter un soutien solide et suffisant et qu'il n'avait pas la capacité de le réunifier et de le rassembler avant la primaire de gauche, dont les inscriptions sont ouvertes du 1 décembre au 15 décembre, et à laquelle il n'aurait pu échapper s'il avait été candidat.
On se rend compte à
quel point il y aurait été malmené face
à des concurrents qui furent ses ministres et qui auraient critiqué son
bilan, pouvait-il prendre ce risque
d'être désavoué et piétiné en
public par ceux qui pendant son quinquennat furent ses ministres, je veux parler notamment de Arnaud
Montebourg lequel très critique
envers l'action du gouvernement, ne fût
pas reconduit dans ses fonctions lors de la formation du gouvernement Valls
2, et
du renvoi de Benoit
Hamon du gouvernement , à la
suite de ses prises de position
contraires à la ligne du gouvernement,
après avoir réclamé en vain une
inflexion de la politique économique du gouvernement , en jugeant que l'austérité en Europe à
laquelle se conformait le gouvernement
français, expliquait l'absence de croissance, la déflation de la zone euro et
le chômage de masse qui persistait.
Bref se refusant à ce scénario de la Primaire de gauche qui aurait entaché irrémédiablement sa réputation politique déjà bien compromise, - 7 % d'intention de vote dans les sondages -, François Hollande a préférer ménager sa sortie, il a prévenu qu'il resterait jusqu'à le fin de son mandat au service de la France, histoire de faire durer l'illusion d'un pouvoir présidentiel qui pourtant lui échappe, jusqu'à sortir banalement de l'Elysée par la petite porte en mai 2017 , faute de pouvoir y rentrer une seconde fois par la grande qui lui avait ouverte par défaut, faute de mieux en 2012 ... !
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