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30 octobre 2011

Le Sommet Européen développé Par le Président Français

Éditorial de lucienne magalie pons

Jeudi soir, le Président Français était invité sur TF1 et France 2 pour donner sa version de l’entente qui avait été trouvé la veille en Sommet Européen à Bruxelles par les 27 pays membres de l’UE réunis pour plancher sur le sort des 17 pays d’entres eux faisant parti de la Zone Euro, affrontés à la Crise de l’Euro dont certains comme la Grèce au bord de la faillite et d’autres en grande fragilité comme l’Italie, l’Espagne, le Portugal, et d’autres encore sous surveillance des agences de notation.
Il est certain que les français et les habitants de notre pays ne sont pas indifférents à la crise de l’Euro dont ils subissent des rigueurs d’austérité qui s’accentuent de jour en jour, puisque plus de 11 millions de téléspectateurs se sont imposés regarder cette émission qui a duré environ 1 h. 15 ;
D’entrée nous avons pu mesurer que cette émission dans un bureau sobre de l’Elysée, sans dorures ni apparat, qui mettait le Président face à deux journalistes connu pour être du sérail, était construite pour permettre au Président d’entendre les questions qu’il souhaitait entendre, sans incursion dans des domaines tabou, tel que le chômage et les restrictions de la protection sociale qui sont le lot quotidien que nous devons endurer.
Ce qui était le plus significatif du caractère préfabriqué de cette pièce médiatique montée sur le thème « On a évité la catastrophe », c’était justement le péché par excès des deux compères Yves Calvi (France Télévisions) et Jean-Pierre Pernault (TF1), qui se composaient chacun en posant leur question , un visage très dur, un regard méfiant avec une voix sévère, mais qui au fur et à mesure que le président répondait, changeaient d’expression pour progressivement s’épanouir en un sourire béat presque angélique, ou au moins satisfait , à la fin de la réponse, pour aussitôt au quart de tour re recomposer rapidement un visage d’inquisiteur pour poser la question suivante !
Le Président lui-même se contrôlait , visage très concentré, regard très attentif, pour montrer exclusivement une image de Président plus sérieux que jamais , travailleur, entièrement consacré à ses devoirs envers la France, soucieux de rendre des comptes au français, déterminé à travailler pour la France jusqu’à la dernière minute de son mandat, le tout en employant un ton maîtrisé, convaincant et persuasif avec des arguments parfois techniques, souvent politiques, avec toutefois dans le cours de l’entretien des envolées critiques contre le PS, certaines d’actualité et d’autres prenant pour cibles des décisions anciennes de plus de vingt années.
L’attitude des deux journalistes et du Président faussement « mis sur le grill » donnait une note assez comique à cette émission en fait assez banale , et qui aurait pu nous ennuyer, puisque les grandes lignes de l’Entente de Bruxelles de la veille étaient déjà connues et commentées abondamment depuis le Jeudi matin dans les médias, et qu’ elle n’avait d’autre finalité que de développer les intentions du Président Français sur des solutions politiques possibles pour surmonter la crise et de faire passer en les diluant dans un discours « de responsabilité présidentielle » les nouvelles mesures de rigueur et d’austérité qui en résulteront pour les français.
C’est ainsi que nous avons entendu qu’il faudra trouver 6 à 8 milliards d’économie supplémentaires :
Initialement prévue à +1,75 %, la croissance a été revue à la baisse : "Nous avons décidé de la ramener à +1%", a déclaré Nicolas Sarkozy. Moins de croissance, donc moins d'argent pour la France. Il va donc falloir trouver "6 à 8 milliards d'économies supplémentaires", a indiqué le président.
Nous avons aussi remarqué dans le discours de Nicolas Sarkozy la reprise d’anciennes formules, mais revisitées : « Travailler plus, pour gagner mieux.. » au lieu du célèbre slogan qui n’est plus crédible puisqu’il n’a pas porté les fruits promis aux salariés « Travailler plus, pour gagner plus »....
Par ailleurs cette émission « pédagogique » pour frapper l’opinion publique était émaillée d’affirmations telle que « Crise financière sans précédent », « décisions importantes sans précédent » et l’affirmation « Nous entrons dans un monde nouveau », à propos de cette dernière affirmation il convient de noter qu’il n’a pas été fait référence « au Nouvel Ordre International du 21me siècle » qui semble pour le moment rangée dans le placard des formules utopique, que la triste réalité d’une Europe en crise vient de rattraper.
Nous avons flairé que des hausses d’impôts ou réduction des dépenses publiques, sont a prévoir, que la hausse de TVA ne sera pas généralisée, mais ciblée pour un taux intermédiaire, nous avons compris qu’il faudrait calquer notre modèle fiscal sur celui de l'Allemagne. "Nous devons réfléchir à la convergence de nos fiscalités", c'est-à-dire appliquer les mêmes impôts que l'Allemagne, pour créer un couple franco-allemand qui serait le moteur de l'Union Européenne, selon le président.
Par exemple, appliquer un impôt sur les sociétés "avec la même assiette et le même taux"., un projet sur lequel les ministres des finances des deux pays sont parait-il déjà en train de travailler.
D’après le Président il ne serait pas question que le contribuable répare les erreurs des banques, ce serait les fonds privés qui participeront au financement des banques, pas les fonds publics.
"Pas question que le contribuable soit mobilisé pour réparer les erreurs commises par les banquiers".
Il ne sera pas question de taxer les produits en provenance de la Chine, ceci naturellement se comprend puisque on nous la présente comme très probable investisseur du Fonds européen de stabilité financière.
Sur les « affaires » en cours qui visent et indisposent bon nombre de personnalités politiques en vue dans le passé, mais aussi en poste actuellement, le Président est resté sur sa position initiale pour « l'affaire Karachi » ...... : des "magouilles et des calomnies" pour le décrédibiliser avant l'élection présidentielle de 2012, répond Nicolas Sarkozy, pour Nicolas Bazire : c’est "un homme profondément honnête" selon le Président.
"Il ne sortira rien de tout cela !", conclue-t-il, ne daignant pas s’étendre sur le fond de cette affaire.
Pour l’affaire de l'espionnage des fadettes d'un journaliste du Monde : "laissez la justice faire son travail", a plaidé le président qui ne s’est pas prononcé sur la mise en examen de Bernard Squarcini, le patron du renseignement, un proche et fidèle.
Enfin des compliments aux policiers "remarquables, admirables" mais aussi des promesses aux enseignants qui seront "mieux payés, mieux formés" ....... La rédaction du Post
Le Président qui veut travailler et accomplir son devoir jusqu’à la dernière minute de son mandat exclusivement au service de la France, a fait comprendre que ce n’était pas le moment pour se déclarer candidat à sa propre succession, a défaut de se prononcer il a indiqué qu’il répondrait fin janvier, début février 2012.
D’après certains médias cette émission de Jeudi serait en réalité le point de départ de sa campagne présidentielle et que c’était un bon moyen de profiter de ce temps de parole, non décompté comme temps de parole de l'UMP par le CSA, pour lancer sa campagne présidentielle.
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