"Bien vulgaire" : c'est ainsi que Ségolène Royal a jugé, mercredi 30 mai sur Canal+, la déclaration de François Fillon, la veille, sur les syndicats, qu'il a qualifiés de "premiers cocus de la gauche". "François Fillon est bien vulgaire, bien méprisant, mais c'est dans la ligne de ce qui s'est passé pendant ces cinq années où les représentants de salariés et des organisations syndicales ont été plus que méprisés", a-t- elle déclaré en ajoutant : "Je me réjouis de voir qu'enfin, le dialogue social reprend, parce qu'il ne peut pas y avoir de reprise économique sans confiance et la confiance des partenaires sociaux est absolument cruciale pour relancer l'activité économique des entreprises."
Ndlr : Madame Royal a tout à fait raison, l’ancien premier Ministre pour ses propos vulgaires, c’est le moins que l’on puisse dire, mérite bien que les socialistes lui rafraîchisse la mémoire, nous avions déjà, dans un précédent éditorial rapportés les réactions du PS et notamment le communiqué de l’un des porte parole du PS qui écrivait : …. "…., les propos de François Fillon sont une grossière provocation, indignes d'un ancien premier ministre et déplacés de la part de celui qui restera l'homme de la casse des retraites" et de Jean-Marie Le Guen, député de Paris estimait que "derrière le cynisme et la grossièreté de ces propos se cachent l'amertume et la rancœur d'une droite qui refuse d'admettre sa défaite."
Il est vrai que depuis la dernière réunion des cadres UMP du 26 mai, ceux-ci s’interdisent toutes attaques internes, reste donc à l’ancien premier ministre de ronger son frein de ce côté-là et de se rabattre pour se positionner sur le Premier Ministre et aussi sur François Hollande, ce qui indique clairement qu’il se situe à ce niveau de compétition politique, une manière implicite de concurrencer Jean-François Copé qui lui aussi se nourrit des mêmes illusions, ils n’ont pas encore compris qu’ils sont les mauvais perdants comme ils ont été les mauvais acteurs d’un quinquennat définitivement enterré le 10 Mai 2012.
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