La chancelière allemande Angela Merkel, ce matin du 10 mai 2012 a réaffirmé sa volonté de soutenir la croissance par des réformes structurelle et a rejeté toute idée de relance" keynésienne."
.
Devant le Bundestag ce matin, où elle s’exprimait pour préparer le sommet du G8 des 18 et 19 mai prochains, la chancelière allemande a de nouveau rejeté tout plan de relance pour la zone euro en affirmant que « la réduction de l’endettement et le renforcement de la croissance sont les deux piliers de notre stratégie ».
elle prévenu qu’il n’était pas question de faire de « la croissance à crédit » (« Wirtschaft auf Pump »), qui selon la position qu’elle défend « nous ramènerait là où nous étions au début de la crise ». « C’est pourquoi nous n’avons pas le droit de le faire, et c’est pourquoi nous ne le referons pas »., a-telle martelé.
Nous comprenons que Angela Merkel prend ses devants pour consolider sa position
avant sa rencontre prévue pour le 15 mai ou le 16 mai avec François Hollande.
La chancelière une fois de plus prend parti contre la position de François Hollande sur la croissance. « La croissance par des réformes structurelles, c’est sensée, c’est important, c’est nécessaire », a-t-elle convenu, mais sa préférence reste celle d’une réforme libérale différente des propositions du Président de la République François Hollande proclamé (depuis ce matin) François Hollande
Avec une certaine perfidie, elle a d’ores et déjà prévenu que « la sortie de crise sera un processus long et fatiguant »
Elle sait bien cependant que les choses avancent très vite en Europe et qu’elle sera contrainte de s’adapter au mouvement, mais pour le moment elle veut donner l’impression qu’elle dispose des moyens pour engager « un bras de fer »
Les médias soulignent qu’à la veille de l’élection importante de dimanche dans le Land de Rhénanie du Nord Westphalie, le gouvernement allemand « serre les rangs et montre les dents » en évoquant les » messages de fermeté envoyés par plusieurs membres du gouvernement à l’endroit de la Grèce ces derniers jours qui vont dans le mêmes sens que la position d’Angela Merkel.
Angela Merkel ne semble pas prête d’accorder quelques concessions que ce soient en affichant de concert avec le Gouvernement Allemand, avant toutes négociations, une grande fermeté, mais cette attitude et cette commune que soutiennent Angela Merkell et le Gouvernement Allemand procède d’une même volonté, non seulement celle d’intimider les dirigeants européens avec lesquels cependant elle devra négocier prochainement, à armes égales , sur leur volonté de relancer la croissance en Europe, et dont certains se rapprochent de François Hollande, mais encore celle de satisfaire la « clientèle » conservatrice de la CDU en Rhénanie du Nord dont ils redoutent l’abstention d’autant que Dimanche dernier, dans le Schleswig Holstein, la participation a atteint 60 % des inscrits, soit 13 points de moins qu’en 2009 !
Il est bien certain d’après nous que le couple « Merkozy » n’a plus court en Europe, les responsables et les dirigeants Européens feront entendre leurs voix, et François Hollande qui qui ne manque pas d’interlocuteurs en Europe ne reformera pas avec la chancelière un duo-pole , tout au contraire il a des arguments et des appuis pour défendre sa position.
Revue de Presse - Articles liés :
·
 | Les critiques contre l'austérité d'Angela Merkel s'élèvent même en Allemagne Le Figaro - La tension monte entre Paris et Berlin à l'approche de la rencontre entre François Hollande et Angela Merkel, la semaine prochaine. Taclée par les sociaux-démocrates sur les effets pervers de sa politique dans la zone euro, la chancelière allemande ... |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire