La campagne pour les élections législatives des 10 et 17 juin, commence officiellement ce lundi.
La droite UMP qui a raté la campagne présidentielle, veut se rattraper et focalise ses espoirs sur une victoire qui leur permettrait d’imposer une « cohabitation », ils sont les seuls à y croire, mais laissons les dans leurs préjugés de « dernière chance » .
A propos de « cohabitation », les avis sont partagé à droite, certains la juge légale au regard des institutions, d’autres la juge contraire à l’esprit de la V° République.
Jean-Jacques Bourdin en a lançé l’amorce récemment en interviewant Henri Guaino, lequel se présente dans une circonscription des Yvelines sous l’étiquette UMP, nous avons appris d’Henri Guaino qu’il n’aime pas la cohabitation, mais que celle-ci est inscrite dans les institutions.
Au contraire, Claude Guéant ex-ministre de l’Intérieur juge la cohabitation contraire à "l'esprit de la Ve République".
. "Le pays n'est pas traversé par une vague rose", a estimé l'ex-Premier ministre François Fillon au vu de l'écart réduit entre François Hollande et Nicolas Sarkozy le 6 mai.
Quoiqu’ il en soit la droite UMP divisée dans ses appréciations de la « cohabitation » , s’accroche à l’espoir, improbable à notre avis, d’ un renversement de tendance et d’une cohabitation, mais pour la cohabitation c’est encore un de ces serpents de mer qui nagent en permanence dans les eaux de fond troubles de l’UMP, et que leurs leaders s’efforcent de dissimuler tant qu’il peuvent pour se montrer unis en campagne législatives, mais dont certains font une apparition en surface dès que l’on interroge l’un où l’autre de leurs candidats.
Manuel Valls déclarait le 7 Mai, le lendemain de la victoire de François Hollande "Une cohabitation au mois de juin, cela n'aurait aucun sens".
La gauche plus réaliste a de bons espoirs de voir les électeurs confirmer leur victoire aux législatives, en effet chaque fois que des élections législatives se sont tenues dans la foulée de la présidentielle, les électeurs ont confirmé leur premier vote en donnant au président élu une majorité pour appliquer sa politique. François Hollande, parlant une dernière fois devant le PS avant son investiture, a donné le ton : «Donnons une majorité au changement": et tel sera le slogan de campagne des socialistes n’en doutons pas.
Manuel Valls déclarait le 7 Mai, le lendemain de la victoire de François Hollande "Une cohabitation au mois de juin, cela n'aurait aucun sens".
Les derniers sondages, réalisés avant l'annonce de la composition du gouvernement, donnaient un avantage à la gauche (45-46%) sur la droite parlementaire (32-33%), avec un Front national entre 12 et 16%.
Les experts électoraux attendent plus, selon leurs analyses, au second tour des législatives, à des duels FN-PS ou FN-UMP (outre les classiques duels PS-UMP) qu'à des triangulaires et ils estiment que celles-ci pourraient envoyer au tapis quelques dizaines de députés sortants UMP.
Le Front de gauche compte tirer profit du score de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon pour passer d'une vingtaine à une trentaine de députés, communistes pour la plupart.
Apparemment l'UMP (alliée au Nouveau-Centre et au Parti Radical « valoisien ») , qui espère apporter "un contrepoids" à la concentration des pouvoirs par la gauche, qui "tient" déjà l'Elysée, le Sénat, et la plupart des départements, régions et grandes villes, est bien mal barrée pour atteindre son objectif , d’autant que pour le moment l'ex-parti présidentiel part en campagne divisée sans « leader » désigné pour la conduire, à tel point que l’ex -ministre Alain Lamassoure a réclamé "un capitaine d'équipe".
Au contraire du côté des socialiste le « capitaine » est déjà désignés pour mener la campagne des législatives ce sera le Premier ministre Jean-Marc Ayrault chef de la majorité PS-EELV-PRG mènera la bataille, avec à ses côtés la première secrétaire du PS Martine Aubry.
Information :
Ce scrutin mettra aux prises près de 6.600 candidats il est à noter que quelques 330 circonscriptions sur 577, dans 67 départements, ont été redécoupées, et onze créées pour les Français de l'étranger.
Dès à présent certains médias à la "boule de cristal enfumée", prétendent que les 10 et 17 juin, les Français devraient être nettement moins nombreux à se rendre aux urnes qu'à la présidentielle ce qui d’après eux auraient des incidences sur les résultats, seuls les candidats ayant obtenu 12,5% des voix des inscrits pouvant se maintenir au second tour.
Note : Il appartient aux électeurs de se présenter en masse aux élections législative pour faire échec à ces prédictions médiatiques, comme d’habitude ces « certains médias » tentent de faire croire que les français se désintéressent de la vie politique, c’est faux, les électeurs s’intéressent à la vie politique quand elle en vaut la peine, ils ont voté et choisi le changement à l’élection présidentielle, et sur leur lancée ils voteront aux toutes prochaines législatives pour confirmer leur choix.
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