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10 mai 2012

GRECE : Jeudi, jour de la dernière chance pour former un nouveau gouvernement

Éditorial de lucienne magalie pons

Alexis Tsipras, dirigeant du parti grec de la Gauche radicale Syriza, ayant renoncé à former un gouvernement de coalition, il revient  ce jeudi  « jour de la dernière chance » à Evangélos Vénizélos, le dirigeant du parti socialiste grec, le Pasok, de trouver une coalition pour former un nouveau Gouvernement Grec et de réussir là où la droite et la gauche radicale ont échoué avant lui : former un gouvernement sur la base du Parlement issu des élections législatives qui ont tourné au rejet des plans de sauvetage financiers.

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Selon les analystes, «  la victoire en France de François Hollande, qui défend une politique de croissance, aurait  encouragé les Grecs à voter  contre l'austérité imposée par l'Europe et les élections anticipées de dimanche ont donné naissance à un paysage parlementaire inédit en Grèce. »Nouvelle Démocratie et Pasok ont vu leur score cumulé s'effondrer  à 32 % alors qu’il était de  77% des voix aux élections de 2009.
De même,  les 5  autres partis représentés au  Parlement Grec, sont tous hostiles à l'austérité liée aux plans de sauvetage financier négociés avec la troïka (« Union européenne- FMI -Banque centrale européenne.) 

Les élections de dimanche, qui ont montré  l'impopularité des plans d'austérité, la Grèce se débat d’heure en heure  pour former un gouvernement, d’après les commentateurs,  il  ne pourrait s'agir que d'une coalition.

Une coalition qui jusqu’à présent s’avère « introuvable », Antoni Samaras  le  chef du parti conservateur, arrivé en tête du scrutin, a jeté l’éponge Lundi.. 

Mardi Alexis Tsipras ,  dirigeant du parti grec de la Gauche radicale Syriza, qui avait obtenu   la deuxième place avec 16,7% des voix  s'est  vu confier par le président de la République Carolos Papoulias un "mandat exploratoire" pour former un gouvernement, comme le stipule la constitution. 

Alexis Tsipras a tenté  de créer une alliance à gauche, à cet effet  il a rencontré les communistes du KKE, qui ont refusé toute coopération avec le Syriza, ainsi que la Gauche démocratique et d'autres petits partis de gauche comme les Ecolos-Verts qui n'ont pas pu atteindre le seuil de 3% pour entrer au parlement. 

Face à ce deuxième échec, c’est au tour   d'Evangélos Vénizélos, du parti socialiste grec Pasok de s’atteler à la formation d’un Gouvernement : «Je vais continuer cet effort parce qu'il en va de l'intérêt de notre pays", a  déclaré Evangélos Vénizélos à la presse. "Prolonger cette incertitude ne fait que nuire à notre pays et à son économie et, au final, aux plus faibles et aux chômeurs", a-t-il ajoutées. 

D’après les commentateurs  ses chances de succès sont  étroites et d’après eux  si  Evangélos dont le Pasok  « a sombré dimanche » ne parvenait pas à former un nouveau Gouvernement, la Grèce n’aura d’autre choix que d’organiser de nouvelles élections législatives  qui pourraient avoir lieu dans un délai de trois à quatre semaines, mais dans cette hypothèse extrême  rien ne dit que l'électorat se comporterait différemment en cas de nouveau scrutin. 

Depuis Dimanche les partenaires Européens de la Grèce sont sur la brèche et  suivent avec inquiétude la situation pratiquement inextricable dans laquelle la Grèce se débat.
A Bruxelles, les pays de la zone euro ont   cependant annoncé le versement d'une somme de 5,2 milliards d'euros à Athènes, en dépit de  la réticence de certains Etats à procéder à ce paiement après le résultat des élections de Dimanche.

 Le Fonds européen de stabilité financière a précisé qu'une somme initiale de 4,2 milliards d'euros serait versée jeudi, le milliard restant devant être transféré plus tard, "en fonction des besoins de financement de la Grèce".

 Mais d’après  Guido Westerwelle, ministre allemand des affaires étrangères, la Grèce ne recevra plus aucune tranche si elle renonce à l’austérité  et  l'Allemagne par la voix de ce ministre  a  mis en garde la Grèce mercredi,  "L'Allemagne aimerait que la Grèce demeure dans la zone euro mais le fait de savoir si elle y restera ou non n'est pas de notre ressort"

D’après les commentateurs et analystes  si la Grèce ne reçoit plus d'aide dans le cadre du plan de l'Union européenne et du FMI d'un montant total de 130 milliards d'euros, elle  ne pourra plus répondre de ses obligations et se retrouvera  en faillite

Une dernière chance s’ouvre ce Jeudi 10 mai, et   les analystes et les commentateurs  considèrent que si Evangelos Venizelos, ne parvient pas ce Jeudi - « jour de la dernière chance » -  à former un nouveau Gouvernement  la Grèce n'aura d'autre choix que d'organiser de nouvelles législatives.

Les médias européens  ont largement commentés hier la situation telle qu’elle se présentait et certains d’entre eux  estimaient qu’Alexis  Tsipras ne parviendrait pas à former une coalition  et jugeaient  de plus en plus probable une sortie de la Grèce de la Zone Euro.

Alexis Tsipras a jeté l’éponge hier, reste aujourd’hui à Evangelos  Venizelos  une dernière tentative, «  une ultime chance » pour trouver une coalition jugée « improbable » ,   alors que la Grèce se trouve dans une crise politique,  financière,  et sociale qui empire au fil des jours.

REVUE DE PRESSE du 10 Mai 2009 et articles de ces derniers jours liés :


  1. · 
TF1‎ - il y a 51 minutes
Alexis Tsipras, dirigeant du parti grec de la Gauche radicale Syriza, ayant renoncé à former un gouvernement de coalition, cette lourde tâche ...
  1. Grèce: Nouvel échec pour former un gouvernement, dernière chance jeudi
20minutes.fr‎ - il y a 9 heures
  1. La Grèce risque une sortie de l'euro (responsable du gouvernement sortant)
Les Échos‎ - il y a 20 heures

·  La Grèce, toujours sans gouvernement, tergiverse sur la rigueur - à ...

actu.orange.fr/.../la-grece-toujours-sans-gouvernement-tergiverse-sur...
il y a 18 heures – Toujours en quête d'un gouvernement, la Grèce s'affirme disposée à remettre en cause ses engagements à appliquer une politique de rigueur, ...

·  Gouvernement de la Grèce - Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_de_la_Grèce
Le gouvernement grec se compose du Premier ministre et des ministres qui tiennent les portefeuilles des principaux ministères. Par extension, il comprend ...

·  Grèce: Nouvel échec pour former un gouvernement, dernière ...

www.20minutes.fr/.../grece-nouvel-echec-former-gouvernement-der...
il y a 9 heures – CRISE - Alexis Tsipras a jeté l'éponge ce mercredi, après l'échec du conservateur Antonis Samaras...

·  Grèce - Gouvernement - Partis politiques - Élections

perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMGvt?codePays=GRC
Chef du Gouvernement: Premier ministre. Nommé par la président en fonction des résultats des élections législatives, le premier ministre constitue l'acteur ...

·  Grèce cherche gouvernement désespérément - International ...

www.ladepeche.fr › ActuInternational
il y a 8 heures – Alors que le leader de la gauche radicale anti-austérité a trois jours pour tenter de former un gouvernement de coalition, les marchés et les ...

·  Grèce : Tsipras renonce à former un gouvernement de coalition ...


www.dailymotion.com/.../xqpjly_grece-tsipras-renonc...Nouveautéil y a 10 heures - 2 min
Alexis Tsipras, dirigeant du parti grec de la gauche radicale Syriza, a annoncé ce mercredi soir qu'il renonçait à ...

La Grèce, toujours sans gouvernement, tergiverse sur le maintien ...

Le Point -
Il ya une semaine encore, les conservateurs de

Zone géographique : États-Unis :La Grèce face au spectre d'une sortie de la zone euroleJDD.fr

Revue de presse du 9 Mai et articles liés :

 Les médias européens  ont largement commentés hier la situation telle qu’elle se présentait et certains d’entre eux  estimaient que Tsipras ne parviendrait pas à former une coalition  et jugeaient  de plus en plus probable une sortie de la Grèce de la Zone Euro
Revue de presse européenne du 09/05/2012
Source EURO /TOPICS

À LA UNE
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La gauche grecque tente de former un gouvernement

L'alliance de gauche Syriza menée par Alexis Tsipras est chargée depuis mardi de former un gouvernement en Grèce. Avant lui, le chef du parti conservateur Nea Dimokratia, Antonis Samaras, avait échoué dans ses négociations. Les commentateurs estiment que Tsipras ne parviendra pas non plus à forger une coalition et jugent de plus en plus probable une sortie de la Grèce de la zone euro.

Salzburger Nachrichten - Autriche
Les anciens partis doivent disparaître
Les deux partis traditionnels grecs Nea Dimokratia et PASOK doivent se dissoudre aussi vite que possible, demande le quotidien chrétien libéral Salzburger Nachrichten, car ils sont responsables "du délabrement et du pillage complet de l'Etat. Nea Dimokratia et PASOK n'ont ni crédibilité ni morale politique. Ils sont incapables de pousser la société vers un nouveau départ. Réforme et renouveau leur sont étrangers. Ce serait pourtant précisément la première étape si importante : s'y mettre, construire un nouvel Etat, un vrai cette fois-ci, avec l'aide des partenaires de l'UE. En finir avec le rôle de victime. Nea Dimokratia et PASOK sont passés maîtres dans l'art de duper, de dissimuler et de tromper. C'en est fini. Ils devraient se dissoudre et céder leur place aux nouveaux partis. La Grèce leur en serait reconnaissante." (09.05.2012)
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Élections, » Grèce
Tous les textes disponibles de » Martin Stricker

euinside - Bulgarie
Plus de temps à perdre
La Grèce ne peut pas se permettre de perdre du temps, met en garde le site euinside, car la patience de ses créanciers touche à sa fin : "Tsipras a deux jours pour former une majorité mais il n'y arrivera pas, même avec le soutien des socialistes, des communistes et de la Gauche démocratique. La tâche de former une coalition incombera alors au PASOK, qui échouera lui aussi selon toute vraisemblance. … Le développement le plus probable, ce sont des élections anticipées à l'issue complètement imprévisible. Mais s'il y a une chose que la Grèce ne peut pas se permettre actuellement, c'est de perdre du temps. La façon avec laquelle les marchés financiers réagissent à la situation actuelle le montre clairement. Depuis deux ans, le pays survit au gré des tranches de crédit. Mais l'époque où les aides affluaient par compassion sans que toutes les conditions soient réunies est révolue. Aujourd'hui, il faut d'abord réduire les dépenses et faire passer les réformes avant de pouvoir encaisser l'argent. Si la prochaine tranche d'aide est suspendue, les citoyens grecs devront s'attendre à payer les pots cassés de leur vote." (08.05.2012)
» article intégral (lien externe, bulgare)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Élections, » Politique, » Grèce
Tous les textes disponibles de » Ralitsa Kovacheva
Suivre les débats » Des solutions à la crise de la dette

Kathimerini - Grèce
Laissons faire la gauche
La Grèce devrait mettre à l'épreuve un gouvernement de gauche mené par Alexis Tsipras car c'est la seule façon de comprendre ce que cela signifie en pratique, écrit le quotidien conservateur Kathimerini : "La société grecque ne peut pas trouver son équilibre si l'alternative n'est pas testée en pratique. … C'est maintenant au tour de Tsipras. Il devra déjà former un gouvernement puis négocier avec les créanciers du pays. Ceux qui connaissent bien l'Europe savent que si Tsipras promeut l'idée d'une 'suppression sélective d'une grande partie de la dette', comme il le propose, alors le pays sortira certainement de la zone euro et peut-être même de l'UE. … C'est un gros problème que nous ne pourrons pas nous calmer tant que nous n'aurons pas mis la méthode de Tsipras à l'essai. Le principal problème, c'est toutefois que cette tentative comporte des risques énormes pour le pays." (09.05.2012)

ABC - Espagne
Vers une sortie ordonnée de la zone euro
Une sortie de la Grèce de la zone euro peut devenir inévitable en raison de l'issue des élections, écrit le quotidien conservateur ABC qui appelle à la préparer minutieusement : "Il est compréhensible que les individus aient voulu sanctionner les dirigeants traditionnels, mais il est regrettable que cette attitude ait profité à des candidats populistes exigeant l'impossible. Un pays ruiné n'est pas en mesure de poser ses conditions aux éventuels sauveteurs. Une sortie de la Grèce de la zone euro pourrait ainsi devenir inévitable. Ce serait l'aboutissement d'un processus débuté il y a des décennies avec la politique économique irrationnelle des gouvernements grecs et marqué par le comportement irresponsable des dirigeants européens. Car ceux-ci n'auraient jamais dû approuver l'adhésion de la Grèce à l'Union monétaire. Il n'est pas certain que cela mène à la fin de l'euro. Mais on ferait bien de préparer une sortie de la Grèce de la façon la plus ordonnée possible pour limiter au maximum les dégâts." (09.05.2012)

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