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14 mai 2012

Grèce : Le pays toujours orphelin d'un Gouvernement introuvable

Éditorial de lucienne magalie pons


 Les discussions de la dernière chance sur la formation d'un gouvernement d'union ont abouti à une impasse dimanche en Grèce, ouvrant la voie à l'organisation probable de nouvelles élections législatives en juin.

Tout pourrait tenir en deux lignes « Hier Dimanche les réunions de ‘ La dernière chance ‘ ont échouées, les rencontres reprendront ce Lundi », mais c’est beaucoup plus périlleux  et compliqué que ça !  et nous avons à lire des centaines d’articles pour  saisir la situation.

Essayons  cependant d'en écrire un peu plus en  résumant  aux mieux pour ne pas nous perdre  dans le labyrinthe  (λαβύρινθος en grec) dans lequel Karolos et les responsables des partis politique grecs  sont enfermés et  déroulent   depuis Lundi le  fils d’Ariane dans des impasses  de faux espoirs d’entente politique  pour essayer d’ en sortir l’infime espoir d’un nouveau gouvernement sans  pour autant  avoir pu approcher  le " minotaure"   !

Finalement au lieu de perdre des semaines en discussions qui n'aboutissent pas, les leaders grecs  auraient certainement avantage à chercher dans leur mythes  anciens des solutions à leurs problèmes, à condition qu'ils sachent encore les interpréter, les adapter  et les appliquer à leur situation actuelle.

Le chef de l'Etat Karolos Papoulias a reçu en fin de matinée les chefs des trois principaux partis représentés au Parlement, la réunion qui a duré environ 90 minutes  n'a pas permis  à Evangelos Venizelos  dirigeant du Parti socialiste (Pasok), à Antono Samaras leader conservateur de Nouvelle Démocratie (ND) et à Alexis Tsipras chef de file de la Coalition de la Gauche radicale (Syriza)  de se mettre d'accord sur les plans de sauvetage internationaux.

Le Pasok et ND sont favorables à ces plans tandis que Syriza rejette l'austérité imposée à la Grèce par ses créanciers.

"Même maintenant, malgré l'impasse dans laquelle nous sommes parvenus pendant la réunion avec le président, je conserve un optimisme mesuré qu'un gouvernement puisse être formé"…. »Le moment de vérité est arrivé, soit nous formons un gouvernement soit nous organisons des élections,  a déclaré Evangelos Venizelos dirigeant du Parti socialiste (Pasok).

Antonis Samaras  leader conservateur de Nouvelle Démocratie ne décolère pas, il  a fait savoir que les consultations allaient se poursuivre et a accusé Syriza d'entraver les efforts déployés par l'ensemble de la classe politique pour trouver un compromis.

Alexis Tsiparas,  le chef de file de la coalition de  la Gauche radicale Syriza  a  répliqué  "Ils ne cherchent pas d'accord avec Syriza, ils nous demandent d'être complices d'un crime et nous ne serons pas leurs complices",  en excluant  une nouvelle fois de  toute participation à un gouvernement soutenant le plan de sauvetage du pays et donc l'austérité.


Dans l’après-midi Karolos Papoulias, le président grec  recevait  ensuite  les uns après les autres les chefs des petits partis représentés au Parlement  depuis les  législatives du 6 mai.

La Constitution grecque  ne fixe pas de date limite au président Karolos Papoulias pour tenter d'arracher un accord, mais parviendra-t-il à infléchir  les différents partis en présence ?

Rien n’est moins sur, et on peut remarquer  en lisant les déclarations des partenaires européens d’Athènes,  qu’ils envisagent désormais  publiquement une sortie de la Grèce de la Zone Euro.


Karolos Papoulias   n'a donné aucune indication sur le temps qu'il prendra avant de demander de nouvelles élections, qui  selon les observateurs sonneraient le glas des conservateurs de Nouvelle Démocratie et des socialistes du Pasok,  ces deux partis qui ont  régenté  la vie politique grecque depuis des décennies.

La presse Grecque redoute le pire :


"Le pays est sur une voie dangereuse", estime le quotidien conservateur Kathimerini. "S'il n'y a pas, même maintenant, une reconstitution immédiate du bloc pro-européen, il sera difficile d'empêcher le pays de partir à l'aventure, voire d'éviter la catastrophe."


Et le journal de centre gauche Ethnos de prévenir qu'avec son économie au bord du gouffre, la Grèce joue aujourd'hui à la "roulette russe".

Dès à présent,  le parti d'Alexis Tsipras  la Coalition de la Gauche radicale (Syriza)  est donné vainqueur d'un nouveau vote, par tous les sondages, avec un score en hausse de près de 10%, ce qui lui permettrait de remporter  la "prime" de 50 élus au parlement  promise au parti qui arrivera  en tête.

La population grecque qui subit de plus en plus les effets d’ une dégradation  de ses conditions d’existences minées  par  les baisses de salaires et les hausses d'impôts, doute que de nouvelles élections législatives  parviennent à sortir le pays de la crise politique, les médias rapportent notamment l’opinion d’une commerçante grecque : "Quelle raison a-t-on de penser qu'ils vont s'entendre sur quoi que ce soit? La seule chose qui les intéresse, c'est être au pouvoir pendant qu'on ne peut même plus payer nos factures d'électricité",  en indiquant que le 6  mai, cette commerçante de 53 ans a voté pour la Coalition de la gauche radicale hostile à l'austérité imposée par l'Union européenne et le Fonds monétaire international en contrepartie de leur aide.

Dernières informations :

Reprises des rencontres ce Lundi 14 Mai :

D’après les médias, selon une source présidentielle grecque  le président Karolos Papoulias a prévu de rencontrer à  nouveau lundi soir les dirigeants de quatre partis politiques pour poursuivre les négociations visant à former un gouvernement d'union nationale.

Mais la reprise des discussions s’annoncent difficiles, Alexis Tripsas , chef de file de la Gauche radicale Syriza, toujours  opposé à la mise en place du plan européen de sortie de la crise de la dette,  a décidé de ne pas se rendre à la convocation présidentielle. "Alexis Tsipras ne participera pas à la réunion de demain", a  confirmé  hier  Nikos Pappas, responsable du parti.

Par ailleurs, des informations  circulent  sur la présence du  leader  de la Gauche Démocratique :

 "Les rencontres se poursuivront demain à 19h30 (16h30 GMT)", a dit hier  un responsable. "Il y aura une rencontre avec les dirigeants des trois grands partis et avec (le leader de la Gauche démocratique Fotis) Kouvelis", a dit ce responsable.

Kouvelis a  toutefois prévenu à plusieurs reprises qu'il ne participera pas à un gouvernement dans lequel ne serait pas présent Tsipras.

La Gauche démocratique avait  aussi  annoncé  hier que Kouvelis participerait  à ce nouveau tour de table en dépit de l'absence de Syriza. "Les rencontres se pou

Nouvelle Démocratie et le Pasok sont favorables à la mise en place du plan européen de sortie de la crise de la dette tandis que Syriza y est opposé.

Kouvelis a affirmé à plusieurs reprises qu'il ne participera pas à un gouvernement dans lequel ne serait pas présent Tsipras.

Rappelons que Nouvelle Démocratie et le Pasok sont favorables à la mise en place du plan européen de sortie de la crise de la dette tandis que Syriza y est opposé.

Revue de Presse :


· 

Poursuite lundi des négociations en Grèce sans Syriza

Le Nouvel Observateur - il y a 9 heures
Un policier grec en faction devant le palais présidentiel, à Athènes. ... un gouvernement d'union nationale après l'échec des discussions de dimanche.

· 

La Grèce cherche toujours son gouvernement

Le Point - il y a 1 heure
Les tractations pour former un gouvernement d'union nationale doivent ... Après l'échec d'un premier round de négociations avec les dirigeants des sept ...

· 

Echec des négociations en Grèce, vers de nouvelles élections

Le Nouvel Observateur - il y a 2 jours
/Photo prise le 10 mai 2012/REUTERS/Yorgos Karahalis (c) Reuters ATHENES (Reuters) - Les négociations en vue de la formation d'un gouvernement grec sont ...

· 

La Gauche radicale rejette de nouvelles tractations en Grèce

RTS.ch - il y a 10 minutes
Pas de nouvelles négociations pour tenter de former un gouvernement de coalition: Syriza, la gauche radicale grecque d'Alexis Tsipras campe sur ses ...
· 

1 Journal francais facile 2012-05-13

RFI - il y a 10 heures
L'échec des négociations politiques en Grèce. Négociations menées par le président du pays. Aucun accord n'a été trouvé pour former un gouvernement.
· 

Grèce : la confusion plutôt que la coalition

Europe1 - il y a 17 heures
Dans l'après-midi, il s'est également entretenu avec le parti des Grecs ... du dernier gouvernement, Lucas Papademos, sur l'état de l'économie grecque, ...


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