Les discussions de la dernière chance sur la formation d'un gouvernement d'union ont abouti à une impasse dimanche en Grèce, ouvrant la voie à l'organisation probable de nouvelles élections législatives en juin.
Tout pourrait tenir en deux lignes « Hier Dimanche les réunions de ‘ La dernière chance ‘ ont échouées, les rencontres reprendront ce Lundi », mais c’est beaucoup plus périlleux et compliqué que ça ! et nous avons à lire des centaines d’articles pour saisir la situation.
Essayons cependant d'en écrire un peu plus en résumant aux mieux pour ne pas nous perdre dans le labyrinthe (λαβύρινθος en grec) dans lequel Karolos et les responsables des partis politique grecs sont enfermés et déroulent depuis Lundi le fils d’Ariane dans des impasses de faux espoirs d’entente politique pour essayer d’ en sortir l’infime espoir d’un nouveau gouvernement sans pour autant avoir pu approcher le " minotaure" !
Finalement au lieu de perdre des semaines en discussions qui n'aboutissent pas, les leaders grecs auraient certainement avantage à chercher dans leur mythes anciens des solutions à leurs problèmes, à condition qu'ils sachent encore les interpréter, les adapter et les appliquer à leur situation actuelle.
Finalement au lieu de perdre des semaines en discussions qui n'aboutissent pas, les leaders grecs auraient certainement avantage à chercher dans leur mythes anciens des solutions à leurs problèmes, à condition qu'ils sachent encore les interpréter, les adapter et les appliquer à leur situation actuelle.
Le chef de l'Etat Karolos Papoulias a reçu en fin de matinée les chefs des trois principaux partis représentés au Parlement, la réunion qui a duré environ 90 minutes n'a pas permis à Evangelos Venizelos dirigeant du Parti socialiste (Pasok), à Antono Samaras leader conservateur de Nouvelle Démocratie (ND) et à Alexis Tsipras chef de file de la Coalition de la Gauche radicale (Syriza) de se mettre d'accord sur les plans de sauvetage internationaux.
Le Pasok et ND sont favorables à ces plans tandis que Syriza rejette l'austérité imposée à la Grèce par ses créanciers.
"Même maintenant, malgré l'impasse dans laquelle nous sommes parvenus pendant la réunion avec le président, je conserve un optimisme mesuré qu'un gouvernement puisse être formé"…. »Le moment de vérité est arrivé, soit nous formons un gouvernement soit nous organisons des élections, a déclaré Evangelos Venizelos dirigeant du Parti socialiste (Pasok).
Antonis Samaras leader conservateur de Nouvelle Démocratie ne décolère pas, il a fait savoir que les consultations allaient se poursuivre et a accusé Syriza d'entraver les efforts déployés par l'ensemble de la classe politique pour trouver un compromis.
Alexis Tsiparas, le chef de file de la coalition de la Gauche radicale Syriza a répliqué "Ils ne cherchent pas d'accord avec Syriza, ils nous demandent d'être complices d'un crime et nous ne serons pas leurs complices", en excluant une nouvelle fois de toute participation à un gouvernement soutenant le plan de sauvetage du pays et donc l'austérité.
Dans l’après-midi Karolos Papoulias, le président grec recevait ensuite les uns après les autres les chefs des petits partis représentés au Parlement depuis les législatives du 6 mai.
La Constitution grecque ne fixe pas de date limite au président Karolos Papoulias pour tenter d'arracher un accord, mais parviendra-t-il à infléchir les différents partis en présence ?
Rien n’est moins sur, et on peut remarquer en lisant les déclarations des partenaires européens d’Athènes, qu’ils envisagent désormais publiquement une sortie de la Grèce de la Zone Euro.
Karolos Papoulias n'a donné aucune indication sur le temps qu'il prendra avant de demander de nouvelles élections, qui selon les observateurs sonneraient le glas des conservateurs de Nouvelle Démocratie et des socialistes du Pasok, ces deux partis qui ont régenté la vie politique grecque depuis des décennies.
La presse Grecque redoute le pire :
"Le pays est sur une voie dangereuse", estime le quotidien conservateur Kathimerini. "S'il n'y a pas, même maintenant, une reconstitution immédiate du bloc pro-européen, il sera difficile d'empêcher le pays de partir à l'aventure, voire d'éviter la catastrophe."
Et le journal de centre gauche Ethnos de prévenir qu'avec son économie au bord du gouffre, la Grèce joue aujourd'hui à la "roulette russe".
Dès à présent, le parti d'Alexis Tsipras la Coalition de la Gauche radicale (Syriza) est donné vainqueur d'un nouveau vote, par tous les sondages, avec un score en hausse de près de 10%, ce qui lui permettrait de remporter la "prime" de 50 élus au parlement promise au parti qui arrivera en tête.
La population grecque qui subit de plus en plus les effets d’ une dégradation de ses conditions d’existences minées par les baisses de salaires et les hausses d'impôts, doute que de nouvelles élections législatives parviennent à sortir le pays de la crise politique, les médias rapportent notamment l’opinion d’une commerçante grecque : "Quelle raison a-t-on de penser qu'ils vont s'entendre sur quoi que ce soit? La seule chose qui les intéresse, c'est être au pouvoir pendant qu'on ne peut même plus payer nos factures d'électricité", en indiquant que le 6 mai, cette commerçante de 53 ans a voté pour la Coalition de la gauche radicale hostile à l'austérité imposée par l'Union européenne et le Fonds monétaire international en contrepartie de leur aide.
Dernières informations :
Reprises des rencontres ce Lundi 14 Mai :
D’après les médias, selon une source présidentielle grecque le président Karolos Papoulias a prévu de rencontrer à nouveau lundi soir les dirigeants de quatre partis politiques pour poursuivre les négociations visant à former un gouvernement d'union nationale.
Mais la reprise des discussions s’annoncent difficiles, Alexis Tripsas , chef de file de la Gauche radicale Syriza, toujours opposé à la mise en place du plan européen de sortie de la crise de la dette, a décidé de ne pas se rendre à la convocation présidentielle. "Alexis Tsipras ne participera pas à la réunion de demain", a confirmé hier Nikos Pappas, responsable du parti.
Par ailleurs, des informations circulent sur la présence du leader de la Gauche Démocratique :
"Les rencontres se poursuivront demain à 19h30 (16h30 GMT)", a dit hier un responsable. "Il y aura une rencontre avec les dirigeants des trois grands partis et avec (le leader de la Gauche démocratique Fotis) Kouvelis", a dit ce responsable.
Kouvelis a toutefois prévenu à plusieurs reprises qu'il ne participera pas à un gouvernement dans lequel ne serait pas présent Tsipras.
La Gauche démocratique avait aussi annoncé hier que Kouvelis participerait à ce nouveau tour de table en dépit de l'absence de Syriza. "Les rencontres se pou
Nouvelle Démocratie et le Pasok sont favorables à la mise en place du plan européen de sortie de la crise de la dette tandis que Syriza y est opposé.
Kouvelis a affirmé à plusieurs reprises qu'il ne participera pas à un gouvernement dans lequel ne serait pas présent Tsipras.
Rappelons que Nouvelle Démocratie et le Pasok sont favorables à la mise en place du plan européen de sortie de la crise de la dette tandis que Syriza y est opposé.
Revue de Presse :
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