Certains médias ne se remettent jamais en cause ou en question, en dépit du changement de pouvoir, ils restent accrochés avec une mauvaise foi évidente à l’habitude qu’ils avaient prise de relater les évènements politiques sous la forme d’une « storry-telling » pour les rendre sensationnels en y ajoutant en plus une très forte dose d’idéologie le tout enrobé de fiction pour faire passer le tout.
C’est ainsi que nous avons pu lire ce matin dans un quotidien de droite qui se revendique sérieux, pour être lu par des bourgeois rétrogrades et coincés, « Jean-Marc Ayrault confronté aux revendications sociales » alors que dans la sricte réalité il s’agit d’une consultation qu’il a organisé pour recevoir les syndicats en préalable à de futures négociations et concertations, qui à notre avis devraient se passer dans le calme et la dignité.
Nous avons vu aussi, en couverture de différents hebdomadaires qui prétendent faire la pluie et le beau temps politique, en tirant sur la droite ou sur la gauche, selon leurs coup de sang de la semaine , hebdomadaires dont sont friands les bobos quadra-quinquas attardés, des titres pessimistes visant François Hollande, soi-disant rattrapé par la crise, ou encore « obligé de retirer ses promesses » …etc…
Or la réalité des évènements que nous vivons, nous prouve le contraire, selon le baromètre Ifof-JDD François Hollande bénéficie d'une cote de satisfaction de 61% (18% "très satisfaits, 43% "plutôt satisfaits"), et le premier ministre Jean-Marc Ayrault bénéficie de 65% (12% des sondés se disent "très satisfaits", 53% "plutôt satisfaits").
Et puis aussi dans des magazines d’un autre genre dits « people » des journalistes qui essaient d’amorcer une romance-feuilleton sur Valérie Trierweiller en la nommant « la première dame, en écrivant sur elle et Ségolène Royal en inventant qu’elles se jalousent, mais le pire c’est que les médias classiques citent aussi ces articles et s’épandent sur le sujet.
Or bien entendu il n’est rien de tout cela Madame Valérie Trierweiller et Madame Ségolène Royal sont des personnalités importantes, très occupées et ont d’autre chose à faire que de se jalouser ou crêper le chignon.
On en viendrait à penser que les journalistes qui s’égarent dans de tels articles ont été mal éduqués dans leur enfance et passe leur encrier et leur plumes à de médisantes commères pour alimenter leur articles vulgaires .Hélas non ! ils le font d’eux même et sciemment pour entretenir des doutes et des méfiances car ceux que je vise et que vous reconnaîtrez regrettent le bling-bling et le désordre politique de l’ancien quinquennat qui alimentait leur mangeoire et ceci n’est pas digne de gens qui détiennent la carte de journaliste.
Cette profession a besoin d’être lessivée, qui aura le pouvoir de le faire ? Nous ne pouvons le dire puisque nous ne sommes pas de la profession réglementée, mais nous savons qu’il existe aussi des journalistes très sérieux professionnellement, sans doute sont-ils tenus écartés par les corneilles qui peuplent les salles de rédaction, ce serait à eux à déclencher le mouvement de nettoyage, auront-il le cran de le faire ?
Bien sur je ne vise par les journaux satiriques qui annoncent franchement leur ligne rédactionnelle, et à leur sujet je dois cependant reconnaître que contre toute attente on y trouve souvent des articles plus sensés que ceux que nous lisons dans les médias pompeux classiques.
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