C’est une nouvelle fois
avec une grande précipitation que les chancelleries occidentales ont vivement
réagi suite à l’attaque chimique supposée dans la province rebelle d’Idlib.
Toutes accusent Damas, appelant à une réaction internationale et réunissant
d’urgence le Conseil de Sécurité de l’ONU.
Le Conseil de sécurité
de l'ONU s'est réuni à la demande des
États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne, suite à l'attaque présumée
chimique qui aurait tué — dans la matinée du 4 avril — des dizaines de
personnes à Khan Cheikhoun.
En effet, malgré le
démenti catégorique de l'armée syrienne d'avoir eu recours à toute substance
chimique, on remarque une fois de plus que les occidentaux se sont précipités dans l’accusation
avant toute analyse des faits , en effet Damas a immédiatement été accusée par les chancelleries occidentales qui
entendaient soumettre un projet de résolution afin de diligenter une enquête
conjointe des Nations Unies et de l'OIAC (Organisation pour l'interdiction des
armes chimiques).
Cet emballement immédiat des médias et de
la classe politique européenne, qui ont rivalisé d'imagination dans les
superlatifs afin d'accabler Damas, la résolution américaine tiraient aussi ses conclusions et ce avant même que l'enquête n'ait débuté.
Ce texte de résolution dénué d’impartialité a été rejeté par la Russie.
Un texte que Maria Zakharova avait présenté comme «
catégoriquement inacceptable » lors d'une conférence de presse, expliquant que
le « défaut » du texte est « d'anticiper les résultats de l'enquête et de
désigner des coupables. »
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Pour résumer :
Le 4 avril 2017 l'Elysée publiait un communiqué dans lequel était notamment indiqué : "
Le Président de la République dénonce avec indignation l’attaque aérienne à l’arme chimique perpétrée ce matin vers 7 heures à Khan Cheikhoun, une ville du nord-ouest de la Syrie tenue par les rebelles. Au moins une cinquantaine de personnes, dont de nombreux enfants, ont été tuées.
Comme à la Ghouta le 21 août 2013 Bachar el Assad s’en prend à des civils en utilisant des moyens bannis par la communauté internationale.
Une fois encore le régime syrien va nier l’évidence de sa responsabilité dans ce massacre. Comme en 2013, Bachar el Assad compte sur la complicité de ses alliés pour bénéficier d’une impunité intolérable.
Ceux qui soutiennent ce régime peuvent une nouvelle fois mesurer l’ampleur de leur responsabilité politique, stratégique et morale."
- fin de citation -
Le Conseil de Sécurité réunit hier mercredi en urgence et a repoussé le vote d'une éventuelle résolution de condamnation de la Russie soutien de Damas, selon un texte présenté par Washington , Paris et Londres .
Les médias rapportent que l'ambassadeur britannique à l'ONU Matthew Rycroft a indiqué à la presse que "les négociations continuaient avec ses collègues au Conseil de sécurité" et qu'il "ne prévoyait pas" qu'elles se concluraient mercredi, et que de son côté François Delattre ambassadeur français à l'ONU a précisé que les négociations se déroulaient dans "un bon état d'esprit", et dit "espérer" un vote "le plus tôt possible", peut-être dès jeudi.
Les médias ajoutent que d'autres diplomates paraissaient plus pessimistes, tablant sur un nouveau veto russe.
L'ambassadeur adjoint pour la Russie, Vladimir Safronkov, a jugé que la résolution occidentale avait été préparée à la hâte et n'était pas utile, mais il a accepté une éventuelle "enquête objective".
Rappelons que mercredi Moscou avait jugé "inacceptable" en l'état le projet de résolution condamnant cette attaque mardi contre la ville syrienne de Khan Cheikhoun ( ndlr : qui aurait fait 86 morts, dont 30 enfants et 20 femmes selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme ).
La Russie avait apporté mercredi une proposition alternative de résolution ne demandant pas spécifiquement à Damas de coopérer avec l'enquête, selon des diplomates.
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Complément d'information :
Dans un article publié le 5 avril par Sputnik France il est indiqué que :
" Moscou appelle à ne pas faire confiance aux rapports des Casques blancs et de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), deux ONG qui ont régulièrement fabriqué de fausses informations et qui cette fois accusent Damas d'un nouveau crime contre son peuple, imputant à l'armée syrienne une attaque chimique à Khan Cheikhoun."
Ci-dessous extrait de cet article :
"Moscou met en garde
contre les mensonges des ONG
" 21:09 05.04.2017(mis à
jour 22:33 05.04.2017)
" Moscou appelle à ne pas
faire confiance aux rapports des Casques blancs et de l'Observatoire syrien des
droits de l'homme (OSDH), deux ONG qui ont régulièrement fabriqué de fausses
informations et qui cette fois accusent Damas d'un nouveau crime contre son
peuple, imputant à l'armée syrienne une attaque chimique à Khan Cheikhoun.
" Suite aux frappes de
l'aviation syrienne contre un entrepôt terroriste abritant des substances
toxiques situé près de la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, les
Casques blancs et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) ont accusé
le gouvernement de Bachar el-Assad d'une attaque « chimique » qui aurait fait
des dizaines de morts et des centaines des blessés. Damas rejette ces
accusations qu'il juge infondées. Moscou, pour sa part, appelle à ne pas faire
confiance à ces ONG qui ont à plusieurs reprises colporté de fausses
informations.
« En ce moment, la
tâche principale est de comprendre objectivement ce qui est arrivé. Pour
l'instant, je voudrais également souligner que tous les rapports falsifiés sur
ce sujet proviennent uniquement des fameux Casques blancs et de cet
Observatoire syrien des droits de l'homme qui est déjà devenu odieux. Il ne
faut faire confiance ni aux Casques blancs, ni à l'Observatoire syrien. Ils ont
à maintes reprises sapé leur crédibilité par des vidéos truquées et par une
information qui a été ensuite démentie par toutes les parties » a déclaré la
porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova lors d'un briefing à
Moscou.
" L'opposition syrienne a
accusé mardi le gouvernement de Bachar el-Assad d'avoir mené à Khan Cheikhoun,
dans la province d'Idlib, une attaque « chimique ». Si l'opposition syrienne
fait état de 80 morts et près de 200 blessés, l'Observatoire syrien des droits
de l'homme a annoncé la mort d'au moins 58 personnes, dont 11 enfants. Donald
Trump a aussi imputé l'attaque au gouvernement du Président syrien Bachar
el-Assad.
" Damas a pour sa part
démenti toutes les accusations, invoquant leur caractère infondé.
« Il n'est pas exclu
qu'ils aient eux-mêmes procédé à l'attaque, dans le but de lancer une campagne
de propagande contre l'armée syrienne », a indiqué à Sputnik une source au sein
des forces armées syriennes.
" Moscou a aussi déclaré
ne pas être concerné par les accusations. Selon le ministère russe de la
Défense, « aucune frappe aérienne n'a été menée par l'aviation russe dans les
environs de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib.»
" Rappelons que Damas ne
détient plus d'armes chimiques depuis 2014, date à laquelle les armes chimiques
syriennes ont été détruites en mer sous le contrôle d'experts américains."
- fin de l'extrait -
15:07 05.04.2017
925795
16:22 05.04.2017
1306113
18:22 05.04.2017
0 194
21:09 05.04.2017
381774
Washington (AFP) -
Donald Trump a menacé mercredi de passer à l'action en Syrie au lendemain
d'une attaque chimique présumée imputée au régime de Damas, que le président
des Etats-Unis a qualifiée d'"odieuse" et d'"affront à
l'humanité". Son chef de ...
VIDÉOS - Le Conseil
de sécurité de l'ONU, réuni mercredi en urgence à propos de l'attaque
chimique présumée dans la province d'Itleb, a repoussé le vote d'une
résolution contre le
régime syrien, le temps pour les Occidentaux de négocier
avec la Russie, ...
Une réunion
d'urgence du Conseil de sécurité a lieu mercredi. Un projet de texte présenté
par la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis condamne l'attaque, qui a
fait au moins 87 morts à Khan Cheikhoun.
Le Monde.fr avec AFP et Reuters |
05.04.2017 à ...
Le Conseil de
sécurité de l'ONU est réunit en urgence pour débattre de l'attaque chimique
ayant fait
86 morts en Syrie. La Russie juge "inacceptable" le
projet de résolution visant le régime syrien, tandis que Washington menace
d'une action unilatérale ...
GUERRE - En Syrie,
ce mardi 4 avril, une nouvelle attaque à l'arme chimique a fait plus de 86
morts dont vingt enfants et soulevé une indignation générale dans le monde
entier. Réuni en urgence ce mercredi, le Conseil de sécurité de l'ONU a
vu ...
Éditorial
(Belga) Le
secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a demandé mercredi soir à la Russie
de "bien réfléchir"
à son soutien au régime syrien, au lendemain
d'une "horrible" attaque chimique présumée qui a provoqué une
indignation internationale et des ...
Un raid aérien a
frappé mardi vers 07H00 (04H00 GMT) Khan Cheikhoun, une petite ville
contrôlée par
des rebelles et des jihadistes dans la province d'Idleb dans le
nord-ouest de la Syrie. Des images du
correspondant de l'AFP montrent des
corps sans vie ...
La Russie s'oppose
de nouveau aux pays occidentaux sur le dossier syrien à l'occasion d'une
réunion
d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à l'attaque
chimique présumée ayant fait 72 morts
la veille en Syrie. attaque Moscou a
jugé ...
(Belga) La Maison
Blanche a dénoncé mardi avec force "l'attaque chimique" menée selon
elle par le régime de Bachar al-Assad sur une ville rebelle, jugeant qu'elle
était "intolérable". Elle s'en est également pris à l'ancien
président américain Barack ...
Plus d'une cinquantaine de personnes
ont été tuées à Khan Cheikhoun, une ville du nord-ouest de la Syrie.
Personnes blessées lors de l'attaque à Khan Cheikhoum, ce mardi 4 avril.
ZOOM. Personnes blessées lors de l'attaque à Khan Cheikhoum, ce mardi ...
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