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26 avril 2017

PROPOSITIONS DE MARINE LE PEN POUR SAUVER WHIRPOOL - 26 avril 2017 -

Éditorial de lucienne magalie pons

Relais d'informations patriotiques de source du Site "Marine2017.fr"


 *copié/collé 🔻

 MES PROPOSITIONS POUR SAUVER WHIRLPOOL 
26 avril 2017





Communiqué de presse de Marine Le Pen
J’étais tout à l’heure à Amiens sur le site de l’usine de Whirlpool à la rencontre des salariés. La multinationale Whirlpool a décidé de délocaliser le site d’Amiens en Pologne d’ici 2018, laissant dans l’incertitude la plus totale 290 salariés mais aussi 250 intérimaires.
Je ne peux me résoudre à cela. La ville d’Amiens a déjà trop souffert et fut dévastée par les 1100 destructions d’emplois en 2014 par Goodyear, véritable drame humain.
Le site d’Amiens, qui produit des sèche-linges, est le dernier site de production de Whirlpool en France. Il y a une quinzaine d’années, il employait encore 1300 personnes. Depuis, les ravages de la mondialisation et de la concurrence déloyale sont passés par là. Il n’en reste plus que 290.
Ceci est d’autant plus choquant que la France est le premier marché de Whirlpool en Europe.
L’indifférence de ces multinationales au sort de ses salariés est inqualifiable. Trois mois après l’annonce de la fermeture, les dividendes du groupe Whirlpool ont augmenté de 10 %, sans aucune honte.
Et, après avoir bénéficié de 40 millions d’euros d’aides de l’Etat au titre du CICE, les dirigeants du groupe ont décidé de délocaliser cette usine pourtant rentable, en Pologne. J’exigerai que ces sommes versées au titre du CICE soient remboursées en cas de départ de l’entreprise.
Jacques Attali, mentor et principal conseil d’Emmanuel, a parfaitement résumé le mépris du candidat de l’oligarchie pour le sort des salariés de Whirlpool en osant dire que « Whirlpool est une anecdote ».
M. Macron n’a pas daigné rencontrer les salariés de l’entreprise ce matin, préférant dialoguer avec des syndicats dans les salons de la Chambre de Commerce. On notera qu’il a menti aux Français quand il a indiqué que l’usine interdisait tout déplacement de candidat sur le site : c’était faux, et il a lui-même confirmé qu’il avait menti en déclarant par la suite qu’il se rendrait sur le site…
Face à cette inhumanité du camp de l’oligarchie, j’ai une vision diamétralement opposée : je considère que rien n’est plus important que le sort des salariés qui pourraient subir une décision scandaleuse prise par une multinationale avide de profits.
Et je m’engage à sauver ce site.
Whirlpool Amiens ne fermera pas. Je l’ai dit, je le répète, je l’assume et j’en prends l’engagement ferme.
Il ne fermera pas parce que je mènerai un bras de fer avec le groupe pour le dissuader de fermer ce site. Si le groupe persiste à vouloir partir, l’Etat mettra toute son énergie, sous ma supervision directe, à trouver des repreneurs industriels sérieux et qui s’engagent à préserver les emplois. Ils seront en cela aidés par la politique que je mettrai en œuvre au service des PME, c’est-à-dire une fusion des dispositifs de baisses de charges qui seront réorientées vers ce type d’entreprises.
En attendant, l’usine sera mise sous protection temporaire, via une prise de participation de l’Etat si nécessaire.
Enfin, je rappelle une proposition importante de mon projet qui doit éviter à l’avenir ce type de délocalisation scandaleuse : tout produit qui sortira d’une usine délocalisée afin d’être importé et revendu sur le marché français sera taxé à hauteur de 35 %. C’est une mesure dissuasive qui permettra de maintenir les emplois sur le territoire français.

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