Comme nous sommes toujours intéressés sur le drame de Cheikoun et ses suites politiques nous avons trouvé très intéressant de prendre connaissance de deux articles de la presse algérienne
sur le drame de Khan Cheikoun en Syrie , publié par « Algérie Patriotique »
1/ dans premier
article Kheder Chérif cite la lettre que Bachar Al-Jaâfari, représentant permanent de la Syrie à l'Onu vient d’envoyer à L'OIAC, pour prouver que les accusations de Whashington ne sont qu'un grossier mensonge. Dans cette lettre il demande l’ouverture
d’une enquête approfondie sur la présence d’armes chimiques à Idlib ou selon
les accusations de Washington , l’armée syrienne les aurait utilisées contre la
population civile.
2/ dans un second
article, de Londres Boudjemaa Selimia rapporte pour Algérie Patriotique, que le député britannique George Galloway, dénonce la campagne dirigée contre le
président syrien, en soulignant que Bachar Al-Assad «n’est tout simplement pas fou
pour lancer une attaque chimique sur une ville sous contrôle des factions
rebelles en Syrie».
Voir ci-dessous les articles en copié/collé :
1/
www.algeriepatriotique.com/.../armes-chimiques-damas-accule-trump-et-les-occidenta...
Il
y a 20 heures
Pour prouver qu’elle
n’a pas utilisé d’armes chimiques à Khan Cheikhoun et que les accusations de
Washington ne sont qu’un grossier mensonge, la Syrie se dit prête à ouvrir les
portes de ses bases militaires à des enquêteurs indépendants. Son représentant
permanent à l'ONU, Bachar Al-Jaâfari, vient d’ailleurs d’envoyer une lettre à
l'OIAC dans laquelle il y demande l'ouverture d'une enquête approfondie sur la
présence d'armes chimiques à Idlib, où, selon les accusations de Washington,
l’armée syrienne les aurait été utilisée contre la population civile.
Dans sa lettre,
Al-Jaâfari demande également à ce que la base aérienne d'Al-Chaayrate, près de
Homs, bombardée le 7 avril par les Etats-Unis qui assuraient que des armes
chimiques y étaient stockées, fasse l'objet d'une inspection. «Dans le cadre de
sa coopération avec l'OIAC, la Syrie a demandé au directeur général de
l'organisation d'envoyer une mission composée de spécialistes pour mener une
enquête impartiale et transparente à Khan Cheikhoun et Al-Chaayrate afin de
déterminer exactement ce qu'il s'y est passé. La Syrie est prête à fournir un
accès à sa base militaire pour que les enquêteurs y fassent des analyses et
déterminent la présence ou non de gaz sarin», a déclaré Bachar Al-Jaâfari, dans
un communiqué.
La coalition dirigée
par les Etats-Unis a, rappelle-t-on, accusé le gouvernement syrien d'avoir
utilisé des armes chimiques contre la population à Idlib. L'armée américaine a
ensuite lancé, le 7 avril dernier, des frappes aériennes contre la base
syrienne d'Al-Chaayrate, sans pour autant fournir de preuves solides pour
étayer ses accusations envers le gouvernement du président Bachar Al-Assad. Au
lendemain de l’attaque, Moscou et Téhéran avaient déjà demandé l'ouverture
d'une enquête, affirmant que ni le Pentagone ni le département d’Etat n’avaient
fourni la moindre preuve de la présence d’armes chimiques sur la base
d'Al-Chaayrate.
Khider Cherif
oo0oo
2/
www.algeriepatriotique.com/en/node/23218
Le député britannique
George Galloway, connu pour ses positions courageuses et son franc-parler, est
monté au créneau pour dénoncer la campagne dirigée contre le président syrien,
soulignant que Bachar Al-Assad «n’est tout simplement pas fou pour lancer une
attaque chimique sur une ville sous contrôle des factions rebelles en Syrie».
Dans un article qu’il vient de signer pour le site Westmonster, l’ancien député
travailliste, aujourd'hui à la tête du mouvement Respect, a clairement indiqué
que l’idée qu’Al-Assad serait derrière la récente attaque chimique ayant,
semble-t-il, ciblé le quartier Khan Cheikhoun, dans la province d’Idlib, «ne
tient pas du tout la route».
Pour George Galloway,
l’attaque est indéniablement un coup fomenté par les puissances occidentales,
alors qu’un grand nombre de personnalités politiques ont tenté de faire croire
à l’opinion publique mondiale que la Russie était impliquée dans cette attaque
abjecte. «Le président syrien est, en effet, capable d’agir pour sauver son régime
en utilisant toute sorte d’armement, écrit Georges Galloway, mais il n’est pas
fou pour lancer des attaques à l’arme chimique sur un ennemi militairement
insignifiant, déjà battu, et ouvrir ainsi la voie à une confrontation directe
avec les Américains.»
George Galloway
exhorte, dans la foulée, l’opinion publique à se poser la question de savoir à
qui profite une telle attaque. «Il n’y a absolument aucun intérêt pour le
régime syrien de se compromettre dans une affaire de ce genre. Ceux qui tirent
profit d’un tel acte, ce sont incontestablement les factions rebelles
djihadistes, Daech et Al-Qaïda», soutient l’homme politique britannique. George
Galloway a, par ailleurs, fustigé les médias dominants qui n’ont pas joué leur
rôle, notamment dans la couverture de cette affaire, dans la mesure où ces
médias se sont référés uniquement à «des sources douteuses et non officielles».
«Beaucoup de zones d’ombre entourent cette affaire», a conclu, dubitatif,
l'ancien membre du Parlement britannique.
De Londres, Boudjemaa
Selimia
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