Éditorial de lucienne magalie pons
Avertissement :Je m'aperçois aujourd'hui seulement ( 12 avril 2017 ) q'un article d'information que j'avais écrit le 6 avril est resté bloqué dans mes "brouillons" pour des raisons techniques que je ne comprends pas dès l'instant que j'avais bien activé la publication !
Je m'empresse donc de le publier et j'espère qu'il sera enfin cette fois publié.
Les
États-Unis ont tiré « des dizaines » de missiles Tomahawk sur une base aérienne
syrienne, depuis des destroyers de
l'U.S. Navy dans l'est de la Méditerranée, touchant plusieurs cibles sur la base aérienne de Shayrat.
Jeudi 6 avril
Donald Trump avait prévenu qu'une
réponse militaire était envisagée quelques heures plus tard il a mis sa menace à exécution et déclenché une
intervention militaire.
"J'ai
ordonné cette frappe", a confirmé rapidement Trump devant des journalistes
depuis sa résidence secondaire de Mar a Lago. "La Syrie ignore le Conseil
de Sécurité de l'Onu, j'exhorte tous les pays à nous rejoindre pour mettre fin
au fléau du terrorisme.
Un
responsable de la Maison-Blanche a indiqué que frappe a été menée avec « 59
missiles », a indiquant que les États-Unis avaient frappé la base aérienne qui,
selon Washington, est « directement liée » aux événements « horribles » de
mardi, selon un second responsable l’opération est achevée.
Les médias rapportent que le président Donald Trump a affirmé que ces
opérations étaient « dans l'intérêt vital de la sécurité nationale » des
États-Unis. "Assad
a arraché la vie à des hommes, femmes et enfants sans défense. Beaucoup ont
connu une mort lente et brutale. Même de beaux bébés ont été cruellement
assassinés dans cette attaque véritablement barbare. Aucun enfant de Dieu ne
devrait avoir à subir une telle horreur", a déclaré Trump.
Voir i dessous vidéo)
* suite de notre édito :
Le président américain avait aussi dénoncé un peu plus tôt une "honte pour
l'humanité" en parlant du raid contre la localité de Khan Cheikhoun dans
le nord-ouest de la Syrie, qu’il impute à Bachard El Hassad
Le
secrétaire d'Etat américain avait lui aussi promis "une réponse appropriée
à cette attaque aux armes chimiques qui viole toutes les résolutions
précédentes des Nations unies (et) les normes internationales" et un
responsable américain expliquait que la Maison Blanche examinait des options
militaires présentées par le Pentagone.
Les médias rapportent aussi que
Hillary Clinton, qui avait milité pour une approche « musclée
de l'administration de Barack Obama » contre le régime de Damas,
s'est dite favorable jeudi à des frappes
pour "détruire" les bases aériennes syriennes .
Ainsi Donald Trump a mis à exécution ses
menaces en déclenchant cette opération militaire contre la Syrie , alors que le
Conseil de sécurité de l'ONU débat
depuis deux jours d’un projet de résolution une première fois rejeté, et que l'ambassadeur russe Vladimir Safronkov
avait averti les Etats-Unis de
"conséquences négatives" en cas d'intervention militaire , EN D2NON9ANT une "entreprise tragique et
douteuse".
Rappelons en effet que le
Conseil de sécurité de l'ONU s' était
réuni le mercredi 5 avril à la
demande des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne, suite à
l'attaque du 4 avril de Khan Cheikhoun,
en vue notamment de de diligenter une
enquête conjointe des Nations Unies et de l'OIAC (Organisation pour
l'interdiction des armes chimiques).
De son côté la diplomate russe Maria Zakharova, porte- parole
du ministère russe des Affaires étrangères , au cours d’un briefing à Moscou , avait
déclaré que le projet de résolution
sur l’attaque chimique contre la ville syrienne de Khan Cheikhoun, soumis par les Etats-Unis et d'autres
pays, était basé sur de fausses
informations, selon Maria Zakharova, ce fait avait été immédiatement instrumentalisé par
"des médias engagés" pour accuser le gouvernement syrien des armes
chimiques contre son peuple.
« Des
échantillons de sol ont été prélevés et transmis à l'Organisation pour
l'interdiction des armes chimiques. Malheureusement, sans rien entreprendre et
uniquement guidés par des informations fallacieuses, les États-Unis, la France,
la Grande-Bretagne ont de nouveau jeté — il est impossible de dire « proposé »
— au Conseil de sécurité de l'Onu un
projet de résolution qui revêt un caractère anti-syrien et risque d’exacerber la
situation politique déjà tendue qui règne en Syrie et dans la région dans son
ensemble », avait déclaré aussi la diplomate, en expliquant : « « En ce
moment, la tâche principale est de comprendre objectivement ce qui est arrivé.
Pour l'instant, je voudrais également souligner que tous les rapports falsifiés
sur ce sujet proviennent uniquement des fameux Casques blancs et de cet
Observatoire syrien des droits de l'homme qui est déjà devenu odieux. Il ne
faut faire confiance ni aux Casques blancs, ni à l'Observatoire syrien. Ils ont
à maintes reprises sapé leur crédibilité par des vidéos truquées et par une
information qui a été ensuite démentie par toutes les parties »
REVUE DE PRESSE :
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