Nous publions ci-dessous en copié/collé le compte-rendu de la réunion organisée le 21 mars 2017, par Jean-François Belmondo , Responsable "Débats et Ouverture", et Secrétaire du 3ème arrondissement de Paris.
* actualisation au 5 avril 2017 : Nous incorporerons quelques photos que nous venons de recevoir représentant le conférencier , les organisateurs et l'assistance. Vous les retrouverez en bas du compte-rendu .
* copié/collé 🔻
FEDERATION DE PARIS
FRONT NATIONAL
Dimanche 26 mars 2017
REUNION dans le cadre des actions « DEBATS et OUVERTURE
REUNION des ADHERENTS des 3ème et 4ème arrondissements
Ces débats abordent les thèmes principaux qui sont au centre des campagnes présidentielles et législatives. Ils ont pour but de mieux faire connaître les idées et le programme du FN.
Notre invité est Nicolas LEMOINE
• Etudiant en Finance de Marché et International.
• Gestionnaire d’actif
Il a intitulé son intervention :
« La sortie de l’Euro, ce qu’ils disent, ce que nous leurs répondons ! »
La conférence débute à 14H00, par une brève intervention de Jean-François BELMONDO (secrétaire des 3ème et 4ème arrondissements) qui présente Nicolas :
« Cet après-midi, mon collaborateur et ami Nicolas LEMOINE va aborder le thème le plus contesté par nos détracteurs :
la sortie de l’Euro. J’ai tenu à ce que soit abordé ce sujet pour convaincre ceux qui douteraient encore et pour donner aux autres, des arguments et réponses aux questions qui leur seraient faites tout au long de la campagne, notamment lors des tractages. »
Jean-François BELMONDO profite de cette réunion pour présenter 3 candidats aux futures élections Législatives, en effet la campagne Législative sera courte d’autant qu’elle est, pour le moins, subtilisée par la Campagne Présidentielle.
De nombreux adhérents du 3ème arrondissement étant présents ainsi que quelques habitants du 10ème, Jean-François BELMONDO nous présente :
ü la future candidate de la 5ème circonscription (composée de ses 2 arrondissements) : Marie FONTAINE qui nous précise que Jean-François BELMONDO sera son suppléant et Directeur de campagne.
ü Antoine BIONDI qui sera suppléant de Tiphaine LEOST, candidate dans la 10ème circonscription.
ü Aurélien LEGRAND candidat dans la 3ème circonscription.Puis, pour la clarté des débats, Jean-François BELMONDO propose de présenter certains des participants dont l’activité professionnelle les amènera, après l’exposé de Nicolas LEMOINE, à poser des questions particulièrement pertinentes :
ü Antoine BIONDI qui sera suppléant de Tiphaine LEOST, candidate dans la 10ème circonscription.
ü Aurélien LEGRAND candidat dans la 3ème circonscription.Puis, pour la clarté des débats, Jean-François BELMONDO propose de présenter certains des participants dont l’activité professionnelle les amènera, après l’exposé de Nicolas LEMOINE, à poser des questions particulièrement pertinentes :
Daniel LEIZER : Commissaire aux comptes qui vient tout juste de prendre sa retraite.
Eric SCHUMANN : Gestionnaire de portefeuilles
Patrick BELLIOT : qui travaille à la Banque de France
Koen DAMHUIS : Jeune étudiant hollandais qui, dans le cadre de ses études, fait le parallèle entre le FN et le PVV (Parti équivalent du FN dans son pays) qui vient de progresser spectaculairement le 15 mars dernier, en gagnant 5 sièges supplémentaires au parlement hollandais et passe ainsi de 15 à 20 sièges sur 150.
Laure MANDEVILLE : Journaliste Le Figaro, particulièrement sceptique quant à la sortie de l’Euro et de l’Europe : « Je compte Madame sur votre professionnalisme pour exprimer vos doutes et formuler vos interrogations, Nicolas se fera un plaisir d’y répondre » (JFB).
Nicolas LEMOINE débute sa conférence, toujours très clair dans ses explications étayées par des graphiques et tableaux explicatifs qu’il distribue et fait circuler dans l’assistance. De nombreuses questions lui seront posées.
Voici un résumé de son intervention établi par lui-même :
La sortie de l’Euro, ce qu’ils disent, ce que nous leur répondons !
Le Front National est opposé à la monnaie unique, non par idéologie, mais par pragmatisme. Il est le seul parti important, à ce jour, à porter cette question fondamentale pour notre Pays dans l’espace médiatique. Il est impératif de bien saisir les enjeux et le pourquoi de notre démarche vis-à-vis de la monnaie unique. Pour cela, il est primordial de s’intéresser aux fondamentaux d’une monnaie pour comprendre que, depuis le début de l’Euro, la France est condamnée à un avenir économique qu’elle ne mérite pas.
Ainsi, la première question qui doit nous venir à l’esprit est : « Qu’est-ce qu’une monnaie » ?
La monnaie est un instrument de paiement qui remplit trois fonctions :
1. Intermédiaire dans les échanges.
2. Réserve de valeur.
3. Unité de compte.
Ces trois critères peuvent être appliqués à l’Euro, cependant, ils ne sont pas suffisants pour définir ce qu’on appelle une zone monétaire optimale, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas suffisants pour caractériser si une monnaie est efficace, si elle est adaptée et n’est pas un frein économique pour l’ensemble de la zone, en l’occurrence la zone euro.
Dès lors, il convient de se demander si la zone euro est une zone monétaire optimale ?
Les théories sont diverses, mais on peut isoler quelques critères assez révélateurs sur la durabilité d’une zone monétaire :
1. Le premier est la capacité d’adaptation d’une zone face à un choc économique et l’efficacité de ses mécanismes d'ajustement.
Prenons un exemple : si la demande se déplace d'un pays vers un autre, elle va entraîner l'apparition du chômage dans le premier pays et l’apparition de l’inflation dans le second. Une dévaluation de la monnaie dans le pays touché permettra alors un rééquilibrage de la situation.
Malheureusement, il nous est impossible au sein de la zone euro de dévaluer afin de rétablir l’équilibre.
2. Le second est la mobilité des facteurs de productions. C’est la mobilité du capital et du travail et au sein de la zone euro, il est vrai, le capital est mobile, il suffit de constater les délocalisations dans les pays de l’est mais qu’en est-il du travail ? Les employés doivent-il être mobiles d’un pays à un autre pour éviter le chômage ? Ce second critère est plus politique qu’aucun autre et est une vraie question de société.
Un Français doit-il quitter son pays qui est la France, pour aller travailler dans un autre pays, la Roumanie, avec une rémunération inférieure ?
3. Le troisième est l’homogénéité structurelle des économies composant la zone. L’Allemagne possède-t-elle la même structure et s’harmonise-t-elle avec celle de la France, l’Espagne et l’Italie ? La réponse est bien évidemment non.
Un exemple parlant est l’inflation, il existe autant d’inflations dans la zone euro qu’il y a de pays, c’est-à-dire 19 !
Vouloir, un taux d’inflation unique (2%) et forcer ces pays à converger vers celui-ci revient pour des pays portant un costume de taille S à porter un costume de taille XL. Résultat, au lieu de connaître une convergence, la zone Euro connait aujourd’hui une divergence entre les économies qui la composent. Il en va de même pour la protection sociale, le chômage. Si les pays ont des préférences différentes, les mécanismes concurrentiels risquent de conduire à un mécanisme de moins disant social, fiscal, réglementaire et écologique. Les entreprises se déplaceront là où il est moins cher de produire : exemple les délocalisations.
Un autre critère très important est le sentiment d'appartenance à un ensemble commun. Sommes-nous un peuple européen ou bien des peuples européens ?
Pour qu’une zone monétaire fonctionne, il faut qu’il y ait un sentiment d’appartenance à un ensemble commun qui n’existe pas au sein de la zone euro. En somme, le dollar fonctionne aux Etats-Unis du fait de l’immense transfert qui s’effectue au sein des pays pour combler les déficits grâce au budget fédéral. Pour que la zone euro fonctionne, plusieurs études économiques montrent que, pour garantir la pérennité de la zone euro, l’Allemagne doit transférer l’équivalent de son excédent commercial pour combler le déficit des autres pays (Espagne, France et Italie) dans un budget fédéral. Nous sommes forcés de constater que ces transferts ainsi qu’un budget fédéral Européen n’existeront pas car, à la question de savoir si nous sommes un peuple ou des peuples, la réponse est des peuples. Par conséquent, les peuples européens refuseront toujours de se confondre en un seul. De plus, le traité européen possède une clause de non transfert condamnant de facto la zone. « Les faits sont têtus » disait Lénine.
Aurélien LEGRAND, Vice-Président du groupe FN au Conseil Régional Ile-de-France, prend ensuite brièvement la parole pour conclure cette conférence et répondre à certaines questions qui sortaient du cadre de l’exposé du jour, mais auxquelles il a tenu à apporter des réponses.
Puis arrive le moment de détente où chacun peu échanger avec son voisin. Au bar ou autour du buffet
Puis arrive le moment de détente où chacun peu échanger avec son voisin. Au bar ou autour du buffet
Je tiens à remercier mes collaborateurs Nicolas LEMOINE, (conseiller économique de notre équipe),
Jean-Claude GALEA, (mon correcteur attitré) et Margherita qui m’ont aidé à organiser cette conférence.
Merci également à Jean–Michel JAREMKO secrétaire du 19ème arrondissement qui a eu la gentillesse de prêter et de nous livrer suffisamment de chaises pliantes pour asseoir tout le monde.
Un grand merci à Nicolas LEMOINE pour l’énorme travail de préparation et le temps consacré à l’élaboration de ce brillant exposé, qui nous a appris tant de choses et nous permettra d’argumenter lors de débats économiques avec nos contradicteurs.
Jean-François BELMONDO
Jean-François BELMONDO
Responsable « Débats et Ouverture »
Secrétaire du 3ème arrondissement
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