13 octobre 2013

Mots croisés du 7 octobre 2013 : les invités d'Yves Calvis ligués contre le Front national

Éditorial de lucienne magalie pons

On ne peut plus ouvrir les radios ou ouvrir les télévisions sans entendre dans les informations  et débats politiques  parler de la montée Front National, dont  tous les autres partis sont obsédés.

Dans l''émission " Mots croisés"  du 9 Octobre 2013, Yves Calvi recevait  :

- Malek Boutih,  député socialiste,
- Jérôme Chartier, député UMP  proche de François Fillon,
- Martine Billard, déléguée du Front de Gauche,
- Dominique Reynié , politologue, professeur de  sciences politiques à Sciences Po,  directeur général de la Fondation pour l'innovation politique, un groupe de réflexion de tendance libérale proche de  l’ UMP,
- Florian Philippot, vice-président du Front national,   chargé de la stratégie et de la communication du Front National, conseiller de Marine Le Pen, présidente de ce parti,  porte-parole permanent du Rassemblement Bleu Marine (RBM) , haut fonctionnaire  haut fonctionnaire français de l'Inspection générale de l'administration.



Presque  quasi-totalité des participants   de l’émission ont  sorti leurs artilleries contre Floran Philippot , en 80  minutes passées  à re-diaboliser le Front National, parti d’extrême droite ou anti républucain, sectaire, dangereux,  raciste, facho  selon eux.


Il faut dire que le choix  significatif  des participants n’était pas du au hasard,  et que les 80 minutes passées sur le plateau était  destinées  à  abattre le Front national, et non pas à débattre contradictoirement de la politique des partis  dans notre système politique,  sur les avantages ou les inconvénients de l’Europe ou de la mondialisation, le chômage, la fiscalité, le social , la sécurité, l’immigration, mais non nous avons assisté à une machination diabolique ou nous avons vu des politiques  et des experts embarqués sur une flottille républicaine qui prenait l’eau pour s’attaquer  en commun au navire du Front national  qui seul contre tous a tenu bon .



Malek Boutih,  le député socialite  qui  d'emblée a  interrompu Florian Philippot  pour glapir "Parlez pour vous... Parlez pour vous" ... , s'est exprimé pour  l'essentiel dans  ses interventions   en se répandant  en  accusations contre le  Front National qu'il taxe d'extrême-droite  en tenant des propos par lesquels il met en cause la légitimé du Front National.  



Il est entré  notamment en résistance sur le plateau contre la « dictature immonde de Florian Phillipot, qu’il imaginait en ministre de l’intérieur en lançant  pêle-mêle des tirades-flasch,   sur le 8 mai 1945, Primo Levi, la peste brune et autres références " aux années les plus noires de notre pays », en  en appelant au front républicain,  tout en affirmant  que si le verdict des urnes,  amenait Marine Le Pen au pouvoir, il prendrait le maquis.


Tout un programme fantasmatique  et dont la propagande  ridicule  et dangereuse saute aux  yeux.

Les électeurs patriotes  français du Front National,  un parti politique Français ont entendu et retiendront  ces propos de  Malek Boutih comme un appel "au coup d'état", pour un député PS qui se targue d'être républicain et qui appelle tous les partis  à s'unir en front  républicain  contre le Front National on s'attendrait à un respect de l'ordre républicain, mais c'est trop demander à ce député qui tout au long de son parcours politique a fait ses classes d'abord  dans l'association "Sos Racisme",  avant de s'endoctriner dans le parti socialiste



Quant   à Jérôme Chartier,  député UMP bras droit de François Fillon, il répétait  ses incantations, notamment qu’il fallait parler aux électeurs du Front national tout en combattant à mort celui-ci, parti, selon lui, sectaire et dangereux, sans pour autant expliquer sur le fond sa position.

  

Martine Billard, déléguée du Front de Gauche, à toutes les questions posées par Yves Calvi,  et  sur le vote ouvrier en faveur du front national, répondait   en biaisant,  en citant  le pétainisme  et autres parallèle en vogue…

Dominique Reynié , politologue,  professeur de  sciences politiques à Sciences Po,  directeur général de la Fondation pour l'innovation politique, un groupe de réflexion de tendance libérale proche de  l’ UMP, a expliqué  entre autres propos  qu’ « à  Brignoles, les électeurs républicains et démocrates se sont abstenus »., sous entendu que tous ceux qui sont allés voter pour le candidat FN ou le dissident d’extrême droite ( - c’est-à-dire 50% des votants) sont  soit racistes, soit fachos et probablement les deux, ce qui amena  le serviteur de l’émission Yves Calvi , une fois n’est pas coutume, de lui rappeler qu’on n’accole pas impunément ces deux mots. 

Et pendant 20 bonnes minutes l’émission s’est  engagée dans  une discussion  en faisant   des ronds dans l’eau en vue de définir l’extrême droite



On se demande comment  des politiques et un politologue, professeur à Sciences Po , peuvent   débiter  en 20 minutes autant d’âneries !



Edwy Plenel,  en ambassadeur de Médiapart, a survolé  quelques problèmes de fond, comme la Vème République, le cumul des mandats et les promesses hollandaises trahies, autant de références  rapides aux articles de son  journal Médiapart.



Seul contre tous, Florian  Philippot,  a gardé comme d’habitude son calme , il  n’a pas perdu trop de temps  à relever les   propos outranciers et les écarts de langages de ses attaquants, il avait mieux à faire,  il a parlé  d’un ton méthodique et modéré  de ce que propose son parti pour lutter contre les conséquences de la mondialisation, de l’Europe, de  l’Euro, et de  l’économie , et même si ses adversaires n’ont pas été en mesure de lui répondre sur ces sujets, son message au fond a sauvé en partie cette émission qui a été détournée par les autres participants dans leur temps de parole , pour se livrer dans une alliance contre-nature à la propagande  de délation  rose -bleue  anti- Front Nationale.  



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