Nous avions déjà publié le 9 octobre un lien conduisant à la lecture intégrale du Compte-rendu du Conseil des ministres du 9 octobre 2013 , nous revenons aujourd'hui sur cette information pour la compléter par le point de presse de la porte parole du Gouvernement qui ne figurait pas sur le site Présidence de la République ce jour-là, ce que nous nous expliquons pas sauf à imaginer un incident technique, un oubli, une négligence, que sais-je, ou encore qu'il se trouvait éventuellement en attente d'une permission donnée par le superviseur du site après avis favorable de l'autorité politique supérieure.
Résumé :
Résumé :
Madame Najat Vallaud Belkace a commencé par exposer les grandes lignes le projet de loi relatif à la sécurité des Français ( Prévention de la récidive et individualisation des peine)présenté par la garde des sceaux, ministre de la justice. Sur ce sujet , au cours de son exposé Najat Vallaud-Belkacem a expliqué que le projet de loi va supprimer les dispositions qui n'ont pas eu l'impact attendu, et que le projet de loi revient sur certaines mesures inefficaces de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009, qui avait été voté sous la précédente majorité.
Ensuite elle a exposé le projet de loi sur le Financement de la Sécurité sociale pour 2014, présenté par la ministre des affaires sociales et de la santé et le ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des finances, et à la suite elle a commenté une communication portant sur "le lien entre la formation initiale et l'emploi", communication présenté à trois voix par le ministre de l’éducation nationale, le ministre du travail, de
l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social et la
ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Puis Najat Vallaud-Belkacem Belkacem a indiqué que le Président est revenu sur deux sujet, à savoir la loi relative à la Transparence , et ensuite sur la situation de nos otages.
Voici ci-dessous ce que Madame Vallaud-Belkacem a rapporté sur ces deux sujets :
1/Sur la Loi relative à la transparence : ..." puisque vous savez que le Conseil Constitutionnel et que évidement nous nous réjouissons de cette décision du Conseil Constitutionnel qui valide les grands principes de rénovation démocratique que nous avons voulu introduire dans cette loi, le Président a souligné combien ce texte aurait des conséquences importantes, la publication des déclarations d'intérêts, , la meilleure connaissance des des patrimoines des élus nationaux comme locaux, et que cela permettra d'éclairer et donc de réhabiliter la vie politique.
2/ sur la situation de nos otages : ..."Le Président est revenu sur un deuxième sujet, à savoir la situation de nos otages, puisque vous savez que nous partageons l'inquiétude, l'angoisse des familles, des collègues, des otages, et en particulier des otages détenus en Syrie, donc le Président a rappelé combien nous étions dans un dialogue quotidien avec ces familles, et surtout combien nous faisons tout ce qui est en notre possible pour obtenir leur libération. nous devons également prévenir, mais le Ministre des affaires étrangères le fait déjà, nos compatriotes susceptibles d'être confrontés à des dangers de ce types, un peu partout dans le monde, d'éviter de s'exposer.
Ci-dessous nous avons résumé la première partie du point de presse, il s'est poursuivi ensuite par les questions des journalistes et les réponses de la porte-parole du Gouvernement. Ces questions et ces réponses sont reproduites en script après la vidéo :
Publié le 10 Octobre 2013:
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
( ndlr : le script des questions et réponses se trouve en cours de réaction, il sera publié ici même dans quelques minutes)
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo/
Compte-rendu du Conseil des ministres du 9 Octobre 2013
PROJET DE LOI - PREVENTION DE LA RECIDIVE ET INDIVIDUALISATION DES PEINES
La garde des sceaux, ministre de la justice, a présenté un projet de
loi relatif à la prévention de la récidive et à l’individualisation des
peines.
Le projet de loi a pour objectif d’améliorer la sécurité des français
et de diminuer le nombre des victimes, tout en garantissant la
réinsertion des personnes condamnées. Inspiré des conclusions de la
conférence de consensus organisée par le Gouvernement en février 2013,
le projet de loi a pour objectif d’améliorer l’efficacité des peines.
Il vise en premier lieu à assurer le prononcé de peines efficaces et adaptées.
L’individualisation de la peine par le juge est affirmée dans son
principe ainsi qu’à travers plusieurs dispositions du projet de loi :
- une nouvelle possibilité d’ajournement de la peine est créée :
après avoir statué sur la culpabilité et sur la demande d’indemnisation
de la victime, le tribunal pourra ordonner, avant le prononcé de la
sanction, des investigations complémentaires sur la personnalité et la
situation du prévenu afin d’être en mesure de prononcer la sanction la
plus adaptée ;
- les dispositions prévoyant des peines minimales en cas de récidive ou de délits violents sont supprimées ;
- le caractère automatique de la révocation des sursis en cas de nouvelle condamnation est supprimé.
Le projet de loi modifie les dispositions issues de la loi
pénitentiaire du 24 novembre 2009 qui dénaturaient le sens de la peine
de prison et ralentissaient son exécution en abaissant de deux ans à un
an pour les non récidivistes et d’un an à six mois pour les récidivistes
les seuils d’emprisonnement permettant au tribunal correctionnel ou au
juge de l’application des peines, avant mise à exécution de la peine,
d’ordonner une mesure d’aménagement immédiat (semi-liberté, placement
extérieur, surveillance électronique).
Il ajoute à l’arsenal des sanctions dont disposent les juridictions
une nouvelle peine : la contrainte pénale. Cette peine s’appliquera aux
personnes majeures, auteurs des délits les moins graves, pour lesquels
la peine maximale encourue est inférieure ou égale à cinq ans
d’emprisonnement. La durée de la contrainte pénale sera de six mois à
cinq ans. Elle comportera des obligations et des interdictions que la
personne condamnée sera tenue de respecter : obligation de réparer le
préjudice causé, interdiction de rencontrer la victime ou d’aller dans
certains lieux, obligation de formation ou de travail, obligation de
suivre un stage ou d’exécuter un travail d’intérêt général, obligation
de respecter une injonction de soins…
L’évolution de la personne condamnée sera régulièrement évaluée pour
permettre la modification éventuelle de ses obligations. En cas de
non-respect de celles-ci ou de nouvelle condamnation, la personne
condamnée pourra être emprisonnée pour une durée égale à la moitié de la
durée de la contrainte prononcée. La contrainte pénale ne remplace pas
la prison, mais constitue une nouvelle peine de milieu ouvert plus
rigoureuse que celles existantes, plus efficace, et modulable en
fonction de l’évolution de la personne condamnée. Elle assurera une
meilleure prévention de la récidive.
Le projet de loi vise en second lieu à préciser le régime de
l’exécution des peines, à renforcer le suivi et le contrôle des
personnes condamnées et à conforter les droits des victimes.
Il institue une procédure d’examen obligatoire par le juge de
l’application des peines de la situation des personnes condamnées à une
peine de cinq ans d’emprisonnement au plus, lorsqu’elles ont exécuté les
deux tiers de leur peine. Il appartiendra au juge à cette échéance
d’apprécier s’il y a lieu que la personne condamnée bénéficie ou non
d’une mesure de libération sous contrainte, dont le régime sera celui de
la semi-liberté, du placement extérieur, de la surveillance
électronique ou de la libération conditionnelle.
Le projet prévoit également un examen obligatoire, dans le cadre d’un
débat contradictoire, de la situation des personnes condamnées à des
longues peines, aux deux tiers de leur exécution, en vue de l’octroi
éventuel d’une libération conditionnelle.
Il renforce le rôle de la police et de la gendarmerie dans le
contrôle des personnes condamnées ou sous contrôle judiciaire. Il
élargit à certaines conditions les possibilités de placer une personne
en retenue en cas de suspicion de violation des obligations ou
interdictions mises à sa charge dans le cadre d’un contrôle judiciaire
ou d’une condamnation. Il permet aux forces de l’ordre de procéder à des
visites domiciliaires chez les personnes qui détiendraient des armes
malgré une interdiction.
La réforme inscrit dans la loi l’engagement des services de l’État et
de collectivités territoriales pour favoriser l’accès des condamnés aux
dispositifs sociaux d’insertion de droit commun.
Elle s’accompagnera enfin d’un renforcement des moyens affectés à la justice.
PROJET DE LOI - FINANCEMENT DE LA SECURITE SOCIALE POUR 2014
La ministre des affaires sociales et de la santé et le ministre
délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du
budget, ont présenté le projet de loi de financement de la sécurité
sociale pour 2014.
Le PLFSS pour 2014, qui a fait l’objet d’un avis des caisses
nationales de sécurité sociale ainsi que d’un examen au cours de la
commission des comptes de la sécurité sociale du 26 septembre constitue
une nouvelle étape du rétablissement des comptes sociaux de la France et
de la modernisation de la protection sociale.
La situation des comptes sociaux que le Gouvernement a trouvée à son
arrivée était préoccupante, avec près de 160 milliards d’euros de
déficits accumulés entre 2002 et 2012, un record de déficit de 28
milliards d’euros atteint en 2010 et la perspective de finir l’année
2012 avec un déficit de l’ordre de 20 milliards d’euros.
Les mesures prises par le Gouvernement en 2012 et en 2013 ont porté
leurs fruits : le déficit de la sécurité sociale s’établira, pour le
régime général et le fonds de solidarité vieillesse, à 16,2 milliards
d’euros, en réduction de 1,3 milliard d’euros par rapport à 2012 malgré
une conjoncture défavorable.
Le Gouvernement est déterminé à poursuivre ce redressement car la
solidarité ne peut se financer durablement à crédit : le rétablissement
des comptes est une condition de la pérennité du système de protection
sociale et de la confiance qu’y placent les Français.
Si aucune mesure n’était prise, le déficit se dégraderait à nouveau en 2014 pour atteindre 21,5 milliards d’euros.
Les mesures de redressement déjà engagées par le Gouvernement et
celles qui seront présentées dans le cadre du PLFSS permettront de
marquer une nouvelle étape vers le retour à l’équilibre : le déficit
sera ramené à 12,8 milliards d’euros pour le régime général et le fonds
de solidarité vieillesse, en baisse de 3,4 milliards d’euros par rapport
à 2013.
Entre 2012 et 2014, le solde du régime général et du fonds de solidarité vieillesse aura été amélioré de 4,7 milliards d’euros.
Cet effort repose sur plus de 4 milliards d’euros d’économies :
- près de 2,5 milliards d’euros, en limitant à 2,4 % la progression de l’ONDAM ;
- 800 millions d’euros du fait du décalage de la date de
revalorisation des pensions (hors minimum vieillesse) dans le cadre de
la réforme des retraites ;
- 200 millions d’euros dans le cadre de la réforme des prestations familiales ;
- 500 millions d’euros d’économies de gestion des organismes de sécurité sociale.
Des ressources seront également apportées en 2014 à la sécurité
sociale. Il s’agit de la hausse des cotisations vieillesse prévue dans
le cadre de la réforme des retraites ainsi que des mesures proposées en
projet de loi de finances dans le cadre de la réforme des prestations
familiales et de la généralisation des complémentaires santé, dont le
rendement sera transféré à la sécurité sociale en modifiant le partage
de la TVA entre État et sécurité sociale, au profit de cette dernière, à
hauteur de 3Mds€.
Le PLFSS 2014 ne comprend qu’une mesure nouvelle de recettes mettant
fin à un régime inégalitaire en matière de prélèvements sociaux sur
certains produits de placement exonérés d’impôt sur le revenu. Ils
seront désormais assujettis au prélèvement social dans des conditions
plus proches de celles des autres produits de placements.
Cette amélioration des comptes apporte une réponse à l’enjeu du
financement des déficits de la sécurité sociale conformément aux
préconisations de la Cour des comptes : le PLFSS 2014 intègre une partie
des déficits des branches maladie et famille dans le champ de la
reprise de déficits par la Caisse d’amortissement de la dette sociale,
ce qui limitera les besoins de trésorerie de la sécurité sociale au
cours des années à venir.
En plaçant les économies au cœur de l’effort de redressement sans
alourdir le coût du travail, le PLFSS 2014 s’intègre dans une stratégie
de finances publiques tournée vers la croissance et l’emploi.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014
permet de porter les réformes structurelles engagées par le Gouvernement
pour moderniser la protection sociale.
Le projet de loi garantissant l’avenir et la justice du système de
retraites a été présenté en conseil des ministres le 18 septembre. Le
solde de la branche s’améliorera notamment sous l’effet du report au 1er
octobre 2014 de l’indexation des pensions, sauf pour les pensions les
plus modestes, et de la hausse de 0,15 point des cotisations patronales
et salariales, pour un impact global sur les régimes de base de plus de
2,5 milliards d’euros. La fiscalisation des majorations de pension
bénéficiera à la branche vieillesse à compter de 2015.
Le PLFSS pour 2014 traduira également les mesures annoncées en juin
dernier pour assurer la pérennité de la branche famille et rendre la
politique familiale plus juste. Les comptes de la branche famille
s’amélioreront ainsi grâce aux mesures de modulation de l’allocation de
base de la prestation d’accueil du jeune enfant, d’uniformisation du
montant du complément de libre choix d’activité, tout en intégrant
l’impact des mesures de justice majorant le complément familial et
l’allocation de soutien familial. Le plafonnement de l’avantage fiscal
découlant de la présence d’enfants au foyer (quotient familial)
bénéficiera intégralement à la branche famille. La baisse de la
cotisation patronale pour la branche famille (0,15 point sur 5,4 points)
sera intégralement compensée à la branche. La convention d’objectifs et
de gestion de la caisse nationale d’allocations familiales traduit la
priorité donnée au développement des modes de garde, avec l’objectif de
275 000 nouvelles solutions d’accueil des jeunes enfants.
La fixation d’un objectif des dépenses d’assurance maladie en hausse
de 2,4% pour 2014 implique un effort d’économie de 2,4 milliards d’euros
par rapport à une évolution des dépenses tendancielles de 4% au-delà de
la sous-exécution de 500 millions. Ces efforts s’accompagneront
d’évolutions structurantes destinées à consolider le modèle français de
protection sociale solidaire.
Le PLFSS 2014 est ainsi la première étape dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de santé, visant à :
- renforcer les soins de premier recours, dans le cadre du pacte
territoire santé (coopérations interprofessionnelles, télémédecine) ;
- engager la réforme du financement des hôpitaux (prise en compte des
établissements isolés, meilleure maîtrise des volumes d’activité,
expérimentation d’un financement au parcours) ;
- adapter le pilotage financier du système de santé (identification
d’un sous-objectif ONDAM pour le fonds d’intervention régional,
amélioration de la fongibilité).
Le PLFSS marquera une nouvelle étape dans la généralisation de la complémentaire santé.
Le relèvement du plafond de ressources de la CMU complémentaire et de
l’Aide à la complémentaire santé le 1er juillet dernier et l’extension
de la couverture collective prévue par la loi sur la sécurisation de
l’emploi en ont constitué les premières étapes. Le PLFSS permettra
d’améliorer l’accès des bénéficiaires de l’ACS à des contrats de qualité
avec une nouvelle procédure d’appels d’offre. D’autres mesures
permettront de cibler des personnes fragiles (étudiants isolés).
Il renforcera, pour tous les assurés des complémentaires santé, les
exigences des contrats solidaires et responsables au service de la
régulation du système de santé et de la limitation des restes à charge,
en améliorant leur panier de soins minimal et en dissuadant les
pratiques tarifaires abusives.
Le PLFSS permettra, en matière de santé publique, de prendre en
charge des substituts nicotiniques pour les jeunes et de faciliter
l’accès à la contraception avec l’instauration du tiers payant pour les
actes associés à la prescription de contraception pour les mineures.
Il favorisera une politique du médicament efficiente et favorable à
l’innovation, en mettant en œuvre les engagements du conseil stratégique
des industries de santé (simplification de l’inscription des actes
innovants), en expérimentant la dispensation des médicaments à l’unité
pour certains antibiotiques et en mettant en place un répertoire des
biosimilaires.
COMMUNICATION - LE LIEN ENTRE LA FORMATION INITIALE ET L’EMPLOI
Le ministre de l’éducation nationale, le ministre du travail, de
l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social et la
ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche ont présenté une
communication relative au lien entre la formation initiale et l’emploi.
L’emploi des jeunes est une préoccupation constante du Président de
la République et du Gouvernement, dont l’action a notamment pour
objectif de repenser en profondeur les conditions de préparation de
l’insertion professionnelle des jeunes dès la formation initiale.
Bien que la crise ait dégradé les conditions d’entrée sur le marché
du travail pour tous les jeunes, l’obtention d’un diplôme demeure la
protection la plus efficace contre le chômage. Le Gouvernement a engagé
une politique volontariste pour démocratiser l’accès de tous à la
formation, en fixant notamment les objectifs d’une qualification pour
tous et de 50 % d’une classe d’âge diplômée de l’enseignement supérieur.
Le renforcement des liens entre la formation et l’emploi est un
principe qui guide l’action du Gouvernement, comme le montrent la loi du
8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de
l’école de la République et la loi du 22 juillet 2013 relative à
l’enseignement supérieur et à la recherche. La réforme à venir de
l’apprentissage et de la formation professionnelle va dans le même sens.
Le nouveau service public de l’orientation est mis en place à compter
de cette rentrée dans 8 régions pilotes. Il aidera chaque jeune à
trouver sa voie en fonction de ses aspirations et de ses capacités.
Chaque élève bénéficiera d’un parcours de découverte du monde économique
et professionnel et le parcours d’orientation sera désormais organisé
dans une continuité « de bac -3 à bac +3 », avec une attention
particulière portée à la lutte contre le décrochage : les réseaux «
Formation Qualification Emploi » (FoQualE) ont ainsi pour objectif le
retour en formation de 20 000 jeunes dès 2013.
Le dialogue avec l’environnement socio-économique sera renforcé pour
l’établissement de la carte des formations professionnelles initiales et
la nouvelle procédure d’accréditation des diplômes. Ce dialogue
s’organisera dans chaque région, mais aussi au niveau national au sein
du Conseil national éducation économie et du comité SUP’EMPLOI.
Le Gouvernement veille à développer les expériences en milieu
professionnel dans les parcours scolaires et étudiants, en misant sur la
progression de l’alternance sous toutes ses formes et sur un
développement et une meilleure utilisation des stages. La loi du 22
juillet 2013 prévoit de premières dispositions pour que les stages
s’intègrent mieux aux cursus de formation et un texte législatif sera
présenté au Parlement avant la fin de l’année pour mieux encadrer le
recours aux stages.
Pour répondre à l’enjeu de la transition entre école et emploi à la
sortie des études, un partenariat renforcé entre les établissements
d’enseignement supérieur et le service public de l’emploi sera instauré,
afin d’aider les étudiants à anticiper leur recherche d’emploi et de
garantir qu’ils accèdent à une offre de services adaptée à leurs
besoins.
Tremplin vers l’emploi, le droit à la qualification doit devenir une
réalité pour tous les jeunes. Pour atteindre cet objectif, les travaux
se poursuivront, notamment avec les partenaires sociaux, dans le cadre
de la définition du futur compte personnel de formation et de la
préparation de la prochaine grande conférence sociale de 2014.
MESURES D’ORDRE INDIVIDUEL
Le conseil des ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
Sur proposition du ministre des affaires étrangères :
- M. Romain NADAL, conseiller des affaires étrangères, est
nommé directeur de la communication et du porte-parolat à
l’administration centrale du ministère des affaires étrangères ;
- M. Philippe LALLIOT, conseiller des affaires étrangères hors
classe, est nommé ambassadeur, délégué permanent de la France auprès de
l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la
culture.
Sur proposition du ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie :
- Mme Sylvie LEMMET, conseillère référendaire à la Cour des
comptes, est nommée directrice des affaires européennes et
internationales du ministère de l’égalité des territoires et du logement
et du ministère de l’écologie, du développement durable et de
l’énergie.
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