Marcela Iacub une femme argentino-française est une femme de
48 ans née à Buenos Aires en
Argentine , connue comme juriste ,
chercheuse et essayiste , chroniqueuse,
journaliste , écrivain , notamment pour
sa défense d'idées féministes et libertariennes.
Marcela Iacub s'est rendue célèbre par plusieurs livres et ses interventions médiatiques où elle expose ses points de vue notamment sur la liberté de
choix des individus et les questions qui d’après elle, y sont liées , en
partant d'exemples juridiques précis afin de montrer quels en sont les enjeux
plus larges , et en proposant de nouvelles façons d'envisager la manière
dont la loi gère les questions de mœurs.
Parmi les causes qu’elle défend et affectionne figurent, la défense du droit à la prostitution, du
mariage et de l'adoption pour les homosexuels et lesbiennes, des méthodes de
procréation artificielle, le végétarisme. Elle
critique féminisme français, qu'elle juge trop moralisateur et elle
défend l'idée que la révolution sexuelle des années 1970 a été un échec partiel
dans la mesure où elle a renoncé à ses ambitions émancipatrices.
Toutes ces prises de
position avancées lui ont valu le soutien de nombreux mouvements revendicatifs des droits des minorités sexuelles, mais aussi de violentes critiques, de la part de certaines féministes françaises
plus traditionnelles,
Ses propositions et des comparaisons , pour le moins insolites , sont
rapportées dans les médias notamment lors de l’émission « Réplique » d’Alain
Finkielkraut sur France culture en Avril 2012 où elle soutenait que le viol n’est
pas toujours traumatique , propos qu’elle illustrait par une comparaison pour
le moins choquante en affirmant :« Il y a des gens qui ont été
à Auschwitz qui ont été traumatisés et d'autres non ».
Un peu plus tard dans un
article de Libération elle exprimait des
propositions pour un service public du
sexe, et dans un article des cahiers
Français elle prenait position face à la question « Faut-il interdire la
prostitution ? ». D’après Marcela Iacub, la prostitution s'inscrit dans
l'économie des relations sexuelles entre les hommes et les femmes fondée sur le
principe de restriction sexuelle, principe que n'a pas remis en cause la
révolution des mœurs des années 1970, les femmes restant cantonnées dans les
fonctions maternelles et familiales., toujours d’après elle ,la pénalisation du client de la prostituée
voulue par des groupes féministes vise en fait à accroître la pénurie sexuelle
existante, cette volonté de pénaliser les clients des prostituées étant, à ses
yeux, également lourde de menaces pour les libertés individuelles.
La voici prête à publier
le 27 février 2013 un livre, « Belle et Bête » - édition Stock -,, dans lequel Marcela Iacub évoque sa liaison avec un personnage
public , non nommé dans l'ouvrage, mais récemment Le Nouvel observateurs lui a consacré sa
Une et 8 pages, en présentant plusieurs
passages de son livre « Belle et Bête » et une interviewe et dans
cet entretien, elle révèle qu’elle a
entretenu une liaison avec
DSK ( ndlr : de Janvier 2012 à Septembre 2012) et décrit le personnage comme un « être double, mi-homme mi-cochon »,
et commente notamment : « Ce qu'il y a
de créatif, d'artistique chez Dominique Strauss-Kahn, de beau, appartient au
cochon et non pas à l'homme. L'homme est affreux, le cochon est merveilleux
même s'il est un cochon. C'est un artiste des égouts, un poète de l'abjection
et de la saleté ».
D’autres de ses commentaires
visent aussi Anne Sinclair et des personnes liées
à des épisodes judiciaires anciens et en
cours dont Dominique Straus-Khan, est le sujet. On ne sait pas si ces
commentaires sont réels ou fictifs, mais
en tout cas ce sont ses appréciations personnelles, dont le Nouvel Observateur s’est
fait l’écho.
Bien entendu l’article fleuve du Nouvel Observateur a été
largement repris et commenté dans les
médias, certains médias flairent sous l’information
« littéraire » un opération de promotion du livre « Belle et
Bête , d’autres jugent ces révélations sur la vie privée et intime de DSK
comme scandaleuse s et déplacées, d’autres encore en rajoutent en détails plus
ou moins croustillants.
Dans un éditorial Christophe
Barbier de l’Express a jugé que l’Express
n'aurait pas publié « les bonnes feuilles du livre de Marcela Iacub sur son histoire avec DSK, « Ici, l'intérêt public n'est pas en question.
Quand un présidentiable s'effondre, c'est une affaire publique. Quand DSK a
participé à des soirées libertines organisées en étant en campagne, c'est la
même chose. Mais aujourd'hui, Dominique
Strauss Khan est retourné dans sa vie privée - présumé innocent, et ayant droit
à une vie personnelle, at-il déclaré notamment en expliquant que l’Express
continuera deparler de Dominique
Strauss-Kahn lorsqu'il s'agit de sa vie publique…, Mais sans l'empêcher d'avoir
désormais une vie privée. (voir la vidéo en fin d’article .)
Ce que dit Christophe Barbier devrait, à notre sens, tracer
une ligne de conduite éditoriale à ses confrères.
Après que Le Nouvel Observateur ait publié son article et l’interviewe
de Marcela Iacub, Domique Strauss Kahn a réagi dans une lettre sévère adressée à Jean Daniel (éditorialiste et cofondateur de
l'hebdomadaire le Nouvel Observateur) et qu'il a fait parvenir au journal Le
Point :
Voici l'intégralité de la lettre
Cher Jean Daniel,
À la lecture du Nouvel Observateur de ce jeudi, je suis saisi
d'un double dégoût.
Celui que provoque le comportement d'une femme qui séduit
pour écrire un livre, se prévalant de sentiments amoureux pour les exploiter
financièrement et, ce faisant, abondant dans le sens des médias que naguère
elle critiquait vertement. Au-delà du caractère fantasmatique et donc inexact
du récit, c'est une atteinte méprisable à ma vie privée et à la dignité humaine.
Peut-être le dégoût est-il plus grand encore à l'égard du
Nouvel Observateur qui inquiet de perdre des lecteurs, et on comprend pourquoi,
imagine son salut en s'avilissant dans une publication commerciale et
crapoteuse qu'on croyait réservée à la presse de caniveau. L'ancien "
grand journal de la conscience de gauche " vient de sombrer dans une
opération qui donne la nausée.
Dans ces conditions, j'ai demandé à mes avocats d'étudier
toutes les voies légales pour combattre cette abomination.
Avec mes sentiments néanmoins respectueux à l'égard de votre
personne.
Dominique Strauss-Kahn
…………………………………….. /
De sont côté Anne Sinclair mise en cause dans le
livre de Marcela Iacub et dans l'interview que celle-ci a donné au Nouvel Observateur, Anne Sinclair a écrit
au directeur de la rédaction, Laurent Joffrin, et au responsable du service
culture, Jérôme Garcin ;
Cette lettre a été révélée par le site le
Figaro :
……..
Paris, le 20 février 2012
Messieurs,
Comment, pour des raisons mercantiles, le Nouvel
Observateur a-t-il pu descendre aussi bas dans l'abjection?
Ce faisant, vous accréditez la manœuvre d'une femme
perverse et malhonnête, animée par la fascination du sensationnel, et l'appât
du gain. Elle s'est introduite chez moi sous le prétexte fallacieux de me
témoigner sa sympathie et elle a fait un récit trompeur et fielleux de notre
entrevue en se livrant à une interprétation diffamatoire et délirante de mes
pensées.
C'est méprisable.
Lui donner la caution de ce que fut ce journal est
répugnant et le réduit à n'être plus qu'un hebdomadaire à scandales.
Je me réserve de donner à cette affaire les suites qui
conviennent.
………………………
Pour conclure notre
éditorial, nous retiendrons surtout la déontologie de Christophe Barbier et son
jugement :
Vidéo :
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