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08 février 2013

Le mariage pour tous ou le mariage poubelle des droits de la personne

Éditorial de lucienne magalie pons



Dans le mariage d’un homme  et d’une femme,  personne, ni l’administration au sens large, ni les particuliers n’ont de difficultés à reconnaître  qui est la femme, et qui est le mari, et quand ils ont des  enfants, qui est  la mère et qui est le père. 


Et  dans la vie courante c’est tout naturellement que l’on peut demander à un mari, Comment va votre femme ? ….,  et à une femme,  Comment va votre  mari, ou encore Comment va Madame votre épouse, ou Comment va Monsieur votre époux.


Et c’est tout naturellement aussi que l’on demande à un enfant  Comment va ton papa, comment va ton père, comment va ta maman, comment va ta mère, ou encore comment va ta grand-mère, comme va  ton Grand père ?


Et dans les administrations,  comme il arrive  de devoir  demander à   une personne  le prénom de  son  conjoint,  ça ne pose aucun problème le mari donne le prénom de  sa femme, la femme donne le prénom de son mari, et aussi bien pour  l’agent administratif que pour la personne c’est nickel,  clair et net et ça ne peut donner lieu  à  aucune interrogation, aucun doute, aucun quiproquo.  


Le projet de loi d’ouverture au mariage des personnes du même sexe  s’il est voté  en l’état – que la république nous en garde tant ce projet est mal préparé et peu lisible sans une interprétation -,   laisserait   au hasard des bonnes ou mauvaises volontés  des interprètes administratifs  ou  des particuliers , l’utilisation de toutes sortes de mots ou de termes, tout un lexique  vulgarisé qui va semer la confusion dans toutes les administrations des villages et des villes, dans les chaumières et dans les cœurs.


Ainsi  selon  la cérémonie  à accomplir, mariage, baptême civil , ou de la formalité que l’on devra accomplir, on devra  dire  et écrire, les époux, les parents, le père et la mère, les beaux parents,  pour éviter de dire et d’écrire  l’épouse ou l’époux, le mari et la femme, le père et la mère,  la grand-mère et le grand père, le beau père et la belle mère  et ce , d’après la sentimentalité à l’eau de rose des socialistes,  pour éviter de froisser  les couples  homosexuels qui pourraient se sentir discriminés   si   en lisant les articles du Code Civils tels qu’ils sont rédigés, on les  nommait et désignait dans les cérémonies et dans actes civils comme  mari et femme ,  père et mère,  bref  le projet de loi propose une indifférenciation des sexes dans les actes , et propose aussi d’interpréter les articles du Code civil quand cette différenciation  sexuée (d’après eux) naturelle selon moi, existe  dans le texte. 


Mais ce n’est qu’un aspect de ce laxisme interprétatif  socialiste qui organise  l’hallali de la différence naturelle,  l’hallali de la complémentarité  féconde de l’homme et de la femme, l’hallali de l’altérité des couples,  jusqu’alors reconnus   depuis la nuit des temps par la tradition, la coutume et les  traditions, et  ensuite dans le droit écrit par le Code civil.



Il y a aussi une façon singulière de prévoir que les enfants des couples homosexuels porteront le nom de l’une  ou l’autre des deux mères, ou  encore le nom des deux mères selon ce qu’elles sont convenues , de même pour les enfants de deux pères, toutefois dans le cas ou l’enfant portera le nom des deux mères, ou pères,  l’ordre de préséance du premier des deux noms   sera déterminé selon l’alphabet, c’est  ainsi pour citer un exemple que si  dans un couple homosexuel les deux pères portent le nom l’un de  LEGRAND et l’autre de PETIT , l’enfant portera le nom de LEGRAND-PETIT  ,et si deux mères portent  respectivement le nom de  GAILLARD et l’autre de  PETIT, leur enfant portera le nom de GAILLARD-PETIT  ( les noms cités  figurent dans la liste des  1000 noms les plus portés de France)



Les députés de droite ont fait remarquer  en défendant leurs amendements qu’avec cette méthode alphabétique, les petits enfants ne porteront plus le nom de leur grand père placé en 27me ordre alphabétique, , pas le même nom que leur cousins  germains, et que la lignée patronymiques et donc généalogique sera gravement atteinte et rompue.


Enfin on peut remarquer  que les pères et mère des couples homosexuels seront bien embarrassés pour dire ma belle fille ou mon gendre dans bien des cas si  leurs enfants contractent des mariages homosexuels et un député très bien de chez nous à juste titre a fait remarque que dans sa région on ne pourra plus dire « j’entre en gendre » comme cela se dit traditionnellement dans sa région.


Ainsi  en éliminant une identification du genre et du lien familial par  des   substitutions  ou interprétations  des mots  et des termes ,  et parfois par une suppression, c’est toute une atteinte très graver au lexique du Code civil   que ce projet de loi  d’ouverture au mariage pour tous propose.


Cela va des mots qui existent et des termes qui sont écrits dans les articles du code civil que chacun devrait interpréter à son convenance, jusqu’au noms de famille qui casseront la lignée patronymique et généalogique entre les ascendants et leurs descendants et les lignées  collatérale, et collatérale, et bien d’autres atteintes encore aux droits personnels que les députés on si patiemment  et brillamment défendues au cours des séances  à l’Assemblée Nationale, avec une constance  et un savoir qui les honore, sans hélas trouver d’échos chez le ministres , les rapporteurs, et les députés socialistes.



Et pourtant ce que nous défendons en refusant le projet  gouvernemental  d’ouverture du mariage aux couples du même sexe, ce sont bien des droits personnels imprescriptibles, qui sont attachés à la personne propre : ce sont les droits de la personnalité  en tant que sujets de droit,  c'est-à-dire l’acquisition la personnalité juridique dont les personnes sont titulaires en tant que sujets de droits , qui permet que les personnes jouissent de droits particuliers, qui sont attachés à leur personne propre : ce sont les droits de la personnalité juridique  : il  s'agit  notamment des droits au nom, au domicile, à l'image, à la protection de la vie privée, etc. ainsi que toutes les règles juridiques qui régissent la majorité légale et les incapacités.


Pour mémoire  - (et en résumé, il ne s’agit pas  ici de faire un cours) -   la personnalité juridique et le droit des personnes  en France comprend :


-  L’acquisition de la personnalité, la conception, la naissance, la perte de la personnalité, l’absence, la mort,
-         l’individualisation de la personne : l’état civil, le genre, la nationalité, le nom,
-          le droit des incapacités, la majorité civile en France  sexuelle , l’émancipation d’un mineur,  
-         les régimes de protection des majeurs, tutelle, curatelle, savegarde de justice, le mandat de protection future, le conseil de famille,_
-         les droits de la personnalité , droit à la vie, au respect de son corps, au respect de sa dignité, à l’honneur et au respect de la vie privée, à l’image , au secret de ses écrits et de sa correspondance …

La caractéristique de tous ces droits à la personne c’est qu’ils restent toujours attachés à la personne, il sont imprescriptibles.


Or il y a grande différence entre les droits de la personne qui portent sur des « sujets de droit, »  et le droit réel, qui porte est  un droit sur la chose, un droit de disposer d’une chose,  d’un bien corporel ou incorporel,  immobilier  et mobilier,  différentes personnes peuvent disposer de droits réels sur une  même chose.
    
Le titulaire d'un droit réel tire directement avantage du bien objet de son droit sans devoir recourir à l'intervention d'une autre personne. Le contact est immédiat entre la personne et le bien, c'est  un droit sur un bien. Le propriétaire d'une maison est ainsi justifié d'user, de jouir et de disposer librement et complètement de son bien  sans requérir la permission d'autrui.


Et là encore si nous  refusons en France   la pratique de la GPA (gestation pour autrui ou mère porteuse) )  pour les couples homosexuels c’est parce que  nous sommes attachés en France à  la  distinction des droits personnels et des droits réels, c’est parce que nous respectons  la personnalité juridique et les droits de la personne,   c’est parce que nous exerçons nos prérogatives  en tant que « sujet de droit », c’est pour toutes ces raisons que nous ne pouvons admettre un glissement du projet de loi sur le mariage pour tous vers la pratique de la GPA qui se profile à l’horizon,  c’est pour toute ces raisons que nous refusons  aussi qu’il puisse se trouver en France,   une citoyenne française, ou une étrangère résidant en France, se placer volontairement ou involontairement  dans le commerce comme mère porteuse , comme une chose, comme un objet, comme une poupée  de chair gonflable à loisir,   au profit d’un couple homosexuel, ou hétérosexuel  en désir d’enfant,  un enfant qui sera enlevé à la  mère porteuse  par le couple demandeur  dès sa naissance , une mère porteuse qui n’aura aucun droit sur l’enfant qu’elle aura porté dans son ventre pendant le temps d’une grossesse et qui n’aura sur cet enfant aucun lien de parenté ou d’autorité parentale, un enfant qu’elle ne verra plus et pour lequel elle n’aura jamais existé et restera anonyme.


Et nous somme aussi contre la GPA  parce qu’il a  dans cette pratique la production de plusieurs embryons avant d’en  prendre un pour le placer dans l’utérus de la mère porteuse, les autres embryons sont congelés et conservés dans les services spécialisés pendant un  certain délai au cas ou les parents demandeurs souhaiteraient un autre enfant , la question leur en est posée, s’il n’entendent pas les conserver ou les conserver tous, les embryons excédentaires dans certains pays sont  transférés dans  des laboratoires de recherche les achètent pour se livrer à des recherches embryonnaires notamment sur les cellules de souches.


Il y aurait encore beaucoup à dire sur l’ouverture du mariage aux couples du même sexe, sur les lobbies qui sont les maîtres d’œuvres de cette impostures, les lobbies non seulement lesbiens-gays-bisexuels-transsexuel pour in-différencier  les sexes et instaurer leur fameuse  théorie des genres, mais encore  les lobbies  de la recherche médicale qui agissent dans l’ombre, et d’autres lobbies  encore politisé  sans parler du parti socialiste et du pouvoir socialiste qui en font un enjeu politique.


Et en définitive ce projet de loi tel qu’il est conçu pour  satisfaire les revendications  et les  pressions des lobbies  est scandaleux, il provoque et heurtent la grande majorité  des citoyens français pas seulement pour des questions morales évidentes mais encore parce que nous sommes attachés physiquement, charnellement et moralement, culturellement,  et parfois religieusement  , à l’altérité du couple tel que la nature l’a voulu, mais encore et tout autant  aux droit des personnes, à notre personnalité juridique, à notre nom, à notre filiation, à notre généalogie, aux droits de nos enfants.


Et que l’on ne  vienne pas nous taxer d’homophobes, ce serait trop facile.



 

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