Concernant la gestation pour
autrui (GPA) ce n’est pas seulement « la marchandisation du corps »
de la mère porteuse qui est en cause, il faut aller plus loin et voir les
conséquences sur la société française si cette pratique médicale, réprouvée par la morale,
était autorisée en France.
Il est fort peu probable que la
mère porteuse agisse gratuitement et bénévolement, partant de là puisqu’elle
met son corps et ses organes (utérus) dans le commerce et fera payer sa prestation,
il est certain que cette prestation sera et devra être réglementée, ce qui
bouleversera tout le droit , non seulement de la famille, mais encore du
commerce , des affaires et des sociétés , le droit du travail, le droit social , le droit fiscal,
tout le droit français, autant dire jeter à la poubelle notre
Constitution, tous nos codes, lois, règlements
et circulaires et
reprendre tout l’édifice constitutionnel
et légal de A jusqu’à Z
Quelques premières questions se posent : ( ce ne sont pas les seules, mais nous devons nous limiter pour ne pas écrire un traité de plus de 500 pages tant les questions nombreuses)
Commençons par une première question : Quel sera le statut de la mère porteuse ?
Commençons par une première question : Quel sera le statut de la mère porteuse ?
D’abord il faut savoir que ce ne
sera pas au noir que la mère porteuse exercera une activité qui serait autorisée légalement , et il faut s’interroger
quel sera son statut, exercera-telle en profession
libérale, en artisane inscrite à la Chambre des métiers, en commerçante inscrite au Registre du Commerce,
où en mère porteuse salariée employée dans une société ou une agence de mise en relations , ou encore
comme fonctionnaire dans un Etablissement
public, établissement rattaché à des
services hospitaliers spécialisés en Gestation pour autrui , sous tutelle d’un
Ministère de tutelle, ou encore qu’elles
formeront un corps spécial de fonctionnaires spécialisée en mission de
gestation pour autrui ? ……..
Ou bien encore dans le secteur privé comme Chefs d’entreprises
et/ou actionnaires si les mères
porteuses décident de se regrouper en société pour exercer leur activité en proposant
des mères porteuses à la demande et à la disposition de la clientèle ? Ou
bien encore en associations de la loi de 1905 ? Ou encore en achetant une licence comme les chauffeurs de Taxis ?
On peut tout imaginer , mais on ne
peut imaginer que si
la GPA était autorisée en France la mère
porteuse puisse exercer son activité de mère porteuse en « électron
libre » détachée de tous droits et obligations , en effet
il serait inimaginable , à moins que la France ne tombe dans l’anarchie, que
ces activités restent du domaine des convenances personnelles, ou même du droit privé et des contrats civils entre
les parties contractantes, puisque la mère porteuse sera suivie avant et pendant sa grossesse et accouchera dans des services d’accouchements spécialisés publics ou privés et que tous les frais
médicaux seront remboursés par la sécurité sociale, de mêmes que les frais médicaux engagés par les parents demandeurs après la naissance pour le suivi médical du du développement de l'enfant pendant tout le temps nécessaire.
Les mères porteuses elles-mêmes auront intérêt à voir leur activité,
occasionnelle, ou durable, réglementées et à se regrouper en Syndicat pour défendre leurs intérêts économique et sociaux, ( salaire, protection sociale, retraite ....)
En effet il serait inimaginable que ces activités restent du domaine du droit privé et des contrats civils entre les parties contractantes, puisque la mère porteuse sera suivie avant et pendant sa grossesse et accouchera dans des services spécialisés et que les frais médicaux seront remboursés par la sécurité sociale.
En effet il serait inimaginable que ces activités restent du domaine du droit privé et des contrats civils entre les parties contractantes, puisque la mère porteuse sera suivie avant et pendant sa grossesse et accouchera dans des services spécialisés et que les frais médicaux seront remboursés par la sécurité sociale.
C’est aussi une question de société , sanitaire et sociale que l’on ne
peut contourner.
D’autant qu’il est fort
probable et même inévitable si leur
activité est autorisée , qu’elles
devront passer des examens médicaux avant de postuler pour l’activité de mère porteuse , pour des raisons sanitaires sur lesquelles il
est inutile de s’étendre tant elles sont
évidentes, et par la suite encore des examens médicaux très complets
pour s’assurer que la mère porteuse est bonne santé et apte à entrer
dans le processus médical très lourd de la gestation pour autrui, une
pratique médicale qui nécessite une préparation du corps de la femme, et
plusieurs tentatives parfois pour qu’elle se trouve enceinte
Il faudra donc et ceci n’est pas
discutable réglementer et organiser l’activité des mères porteuses pour ne pas favoriser
en France les réseaux maffieux qui se livrent à ce genre de commerce dans les
pays étrangers.
Il est
évident qu’elle seront suivies
médicalement pendant la grossesse dans
des services médicaux spécialisés et des chirurgiens obstétriques compétents
pour l’accouchement, et que les frais engagés seront considérables et remboursés par la sécurité sociale, de même pour les frais qu'engageront les parents demandeurs pour faire suivre la croissance de l'enfant par des pédiatres spécialisés pendant plusieurs années.
Enfin il faut envisager les
risques de cette activité de mère porteuse, si elle fait une fausse couche par
exemple, ou si elle accouche d’un enfant, affecté par un handicap physique, dont les parents demandeurs ne voudraient plus
et qu’elle ne voudrait pas garder elle-même ? , comment seront couvert ces
risques, de son côté sera-t-elle assurée
« tous risques », et du côté des parents demandeurs en quoi seront-ils assurés pour se couvrir des risques de non-conformité à leur
attente ?
Et cet enfant abandonné dès sa
naissance qui devra s’en charger, la société pourra-t-elle exiger de la mère porteuse
qu’elle le garde, ou des parents
demandeurs qu’ils s’en chargent ?
Il est prévisible que des cas de contentieux,
des demandes de remboursement de la part
des demandeurs interviendront si « la
livraison » n’est pas conforme à la commande, aboutiront à des procès, excuser moi j’ai
utilisé ces termes commerciaux pour bien
me faire comprendre, ils sont terribles et pourtant vrais, mais de quelques
nature que seront ces contentieux et ces procès la société devra intervenir
pour prévoir le sort de l’enfant rejeté.
Donc tout devra être prévu et
réglementé.
Il y a quelques années j’avais
pris connaissance des analyses et études de certains politiques français hommes
et femmes dont plusieurs parlementaires , lesquels de retour d’Angleterre où ils étaient allés
échanger et s’informer avec des homologues anglais sur la question de la GPA , s’interrogeaient
sur le fait de savoir si oui ou non la
mère devrait déjà avoir eu un enfant naturellement, avant d'en porter un pour autrui, afin que les parents demandeurs puisse juger "sur pièce" de sa capacité d’enfantement, mais encore puissent constater à la vue de l’enfant s’il en bonne santé physique et mentale, et ces éminents imbéciles en la matière s’interrogeaient aussi pour envisager si la
mère porteuse devraient oui ou non être obligatoirement mariée de
façon stable et durable, plutôt que célibataire, mais sans expliquer le pourquoi de
cette interrogation, pas plus qu’ils ne s’interrogeaient
sur le fait indéniable qu’un enfant ne
peut être considéré comme un prototype exposé dans une vitrine publicitaire, ou encore si le mari de la mère porteuse avait ou non son mot à dire , à donner ou à ne pas donner son consentement pour que sa femme mette un enfant au monde en dehors du foyer conjugal …, bref de leurs
études et analyses « très
approfondies » , et leurs déclarations , dont on se doute
bien qu’elles étaient faites de façon préalables incidentes et prospectives pour la France, on peut s’interroger si elles étaient le fait d’apprentis sorciers à la poursuite d’une
folle et dangereuse utopie, où si
plus exactement elles répondaient à l’objectif intéressé de certains lobbies en vue de promouvoir l’essor, et le chiffre d’affaires des
services spécialisés dans la pratique de la Gestation pour autrui, en l’autorisant
en France , avec ses suites corolaires et ses objectifs similaires pour les laboratoires
de recherche sur les embryons excédentaires, autres sources de profits.
Toutes les questions que j’évoque
ci-dessus ne sont qu 'une infime partie de la face visible de l’iceberg, reste à explorer l'autre partie et encore la face cachée de l’Iceberg et à en peser toutes les conséquences sur nos mœurs, notre droit, nos lois sur la famille française, sur la filiation et le droit des enfants si la GPA était autorisée et légalisée en France.
C’est un travail de spécialistes juristes de
haute compétence, et j’espère bien qu’ils seront consultés et donneront leur avis
au grand jour en temps voulu pour informer l’opinion
publique, et qu’il y aura aussi des Etats généraux avant que cette question ne soit portée au
programme des séances de l’Assemblée Nationale.
Je souhaite aussi que les Députés
socialistes et le gouvernement ne feront
pas l’impasse, non seulement sur la face visible de l’Iceberg mais encore sur sa
face cachée et répondront aux questions des Députés UMP qui sont contre la GPA à la quasi unanimité.
Il ne suffit pas se murer dans le
silence sur les questions embarrassantes
comme les socialistes l’on fait depuis le 29 janvier
lors des séances consacrées au
débat sur le projet de loi sur l’ouverture aux personnes de même sexe.
Et puis c’est une question morale
de la plus haute importance puisque la GPA, si elle était autorisée en France autoriserait et légaliserait la commercialisation du corps
de la femme mère porteuse et de l’enfant
à venir, ce qui serait un reniement, un parjure des valeurs fondamentales de notre
civilisation et de notre République et un abandon honteux de nos
convictions politiques et humaines qui aujourd'hui encore nous permettent de dire haut et fort que le
corps humain n’est pas un objet de commerce ou une marchandise.
Alors c'est vraiment indigne de citer en exemple des pays qui pratiquent cette marchandisation pour nous faire croire que notre civilisation doit évoluer ou devrait évoluer dans ce sens, non c'est faux et archi-faux de le dire, de le prétendre, de le soutenir, nous ne dirons pas que la civilisation ne doit pas évoluer, mais aller dans le sens de La GPA c'est faire fausse route , et la France ne doit pas prendre cette route de la honte.
Alors c'est vraiment indigne de citer en exemple des pays qui pratiquent cette marchandisation pour nous faire croire que notre civilisation doit évoluer ou devrait évoluer dans ce sens, non c'est faux et archi-faux de le dire, de le prétendre, de le soutenir, nous ne dirons pas que la civilisation ne doit pas évoluer, mais aller dans le sens de La GPA c'est faire fausse route , et la France ne doit pas prendre cette route de la honte.
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