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03 novembre 2016

Echange entre Christian Jacob et le Premier Ministre lors de la séance de questions au Gouvernement du 2 novembre et sujets liés

Éditorial de lucienne magalie pons


Avant d'entamer le sujet il est bon de nous remettre en mémoire, comme le rapportait plusieurs médias la semaine passée, notmment le "Huffington Post  en association avec le Groupe Le Monde" dans un article du 28 octobre 2016" que le premier Ministre Manuel Valls avait évoqué sa colère  personnelle et la honte ressentie selon lui par les militants socialistes à la lecture du livre-confessions de François Hollande "Un président de devrait pas dire ça." 

Pour ne pas déformer ses propos , je préfère reprendre ci-dessous en copié/collé, un paragraphe choc  extrait de l'article de " LE Huffington Post -lequel citait "le Monde" -
- copié/collé :  
"C'est ce que je ressens, il ne faut pas se taire et toujours nommer les choses", avait  confié au quotidien le premier ministre, "estimant avoir désormais une "véritable responsabilité" pour sortir de la crise. Toujours selon Manuel Valls, le livre "a provoqué un choc, un abattement chez les parlementaires" socialistes, "il a agi comme un révélateur". ............"  Reprenant des propos critiques à l'égard de François Hollande déjà tenus mardi par le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, en rébellion ouverte contre le chef de l'Etat, le premier ministre a estimé que "le pays a besoin d'incarnation". Les cinq prochaines semaines, dans l'attente de la décision de M. Hollande de se présenter ou non à sa succession, seront "décisives pour la gauche de gouvernement", a ajouté Manuel Valls. "A cause de la situation politique actuelle, j'ai le sentiment d'avoir une véritable responsabilité afin qu'on sorte le mieux possible de cette période très périlleuse", a-t-il encore confié."
_______________fin de l'extrait__________________// 
Pour parfaire cette information nous publions aussi le lien qui conduit à l'article  intégral de " Le Huffington Post :

Résultats de recherche

"Colère", "honte"... Manuel Valls lâche ses coups dans le dos de ...

www.huffingtonpost.fr/2016/10/.../colere-honte-manuel-valls-lache-ses-coups-hollan...


Il y a 6 jours - POLITIQUE - Manuel Valls s'apprête-t-il à franchir le Rubicon en se posant en recours deFrançois Hollande? C'est ce que subodore le journal ...

___________________//

* suite de notre éditorial : 
Depuis plus de deux semaines les "suffocations" dont ont été saisies beaucoup de personnalités de droite et de gauche  en prenant connaissance des révélations contenues dans le livre "Un Président ne devrait pas dire ça",  s’exhalent en critiques acerbes dans toutes leurs communications médiatiques, mais l'indignation avait déjà  gagné les séances de questions du gouvernement à l'Assemblée Nationale.

 En effet   le Député   Pierre Lellouche ( Les Républicains) , membre de la commission des Affaires Etrangères , au cours de la 1ère séance de l'Assemblée Nationale du Mercredi 19 octobre ,  alors que les questions sur le "Débat sur les opérations extérieures de la France" venaient de s'ouvrir, était intervenu    en présence du Ministre de la Défense  Jean-Yves le Drian , après avoir d'abord  mis en cause le gouvernement pour violation de la constitution en parlant de Mossoul, et s'être exprimé longuement sur ce sujet avec des arguments remarquables,il avait  ensuite  enchaîné en dénonçant  certaines révélations du Président de la République "  faites  à des journalistes" ,   relatives  aux  "  détails les plus secrets de nos actions diplomatiques et militaires ",  en évoquant à un certain moment l'article 68 de la constitution :  "Comment ne pas voir, dans ces confidences, bien plus qu’un effondrement de la fonction présidentielle, un manquement caractérisé aux devoirs du Président de la République, chef des armées, « manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat », selon les termes de l’article 68 de la Constitution ?, avait-t-il interrogé  


Cette question très embarrassante pour le gouvernement avait fait très grand bruit dans les médias qui y voyaient une demande de  destitution du Président de la République. 




Mais voici qu'hier Mercredi 2 novembre  à l'Assemblée Nationale au cours de la séance de questions au Gouvernement  c'est cette fois une question du Chef de Groupe "Les Républicains" qui a agité l'Assemblée , cette question était adressée au premier Ministre Manuel Valls , Christian Jacob en faisant allusion aux sentiments que Manuels Vall avait exprimé il y  a une semaine, déclarait  en prenant la parole : "  Monsieur le Premier ministre, savez-vous ce qu’est un sentiment d’abaissement et d’humiliation qui résulte d’une atteinte à l’honneur et à la dignité ? C’est la définition même de la honte, cette honte que vous dites ressentir à l’égard du Président de la République. ........Imaginez une seconde, monsieur le Premier ministre, que j’aie osé évoquer, comme tous les Français l’éprouvent, cette honte qu’inspirent les comportements du Président de la République. Vous vous seriez drapé dans votre vertu, invoquant le manque de respect de la fonction présidentielle, les attaques personnelles et indignes à l’égard du Président de la République française,", et en poursuivant ensuite dans toute une gamme d'appréciations critiques sur le comportement du Président François Hollande …pour en revenir ensuite au premier ministre en lui lançant : " La question qui s’impose à ce stade est simple, monsieur le Premier ministre : n’avez-vous pas, vous-même, honte d’être encore le chef du Gouvernement de François Hollande ? Si vous pensez réellement ce que vous avez dit, vous auriez dû démissionner ! (C’est le minimum de cohérence que l’on attend d’un homme politique qui revendique de ne pas se taire et de nommer les choses.
Mais pour cela, monsieur le Premier ministre, il ne s’agit pas de faire des phrases, il faut avoir du courage. Et une fois de plus, je crains que vous ne soyez plus fort dans le verbe que dans l’action..

Le Premier Ministre a ensuite pris la parole, mais il a détourné sa réponse en parlant de bilan à dresser, à  comparer et de perspectives à évaluer , .....pour ne pas   répondre à la question posée par Christian Jacob.  .....

 Ci -dessous je vous laisse découvrir cet échange qui selon les médias fut "houleux",  .... je dirais plutôt moi, que  la réponse de Manuel Valls  fût très foireuse   avec   des  contours et bifurcations  passant du coq à l'âne  ...... : 


Extrait copié/collé du compte rendu de la séance de questions au gouvernement du Mercredi 2 novembre :
copié/collé : 

" Propos tenus par le Premier ministre

M. le président. La parole est à M. Christian Jacob, pour le groupe Les Républicains.

M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, savez-vous ce qu’est un sentiment d’abaissement et d’humiliation qui résulte d’une atteinte à l’honneur et à la dignité ? C’est la définition même de la honte, cette honte que vous dites ressentir à l’égard du Président de la République. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)

Imaginez une seconde, monsieur le Premier ministre, que j’aie osé évoquer, comme tous les Français l’éprouvent, cette honte qu’inspirent les comportements du Président de la République. Vous vous seriez drapé dans votre vertu, invoquant le manque de respect de la fonction présidentielle, les attaques personnelles et indignes à l’égard du Président de la République française,…

M. Guy Geoffroy. Très bien !

M. Christian Jacob. …un débat et une opposition qui ne seraient pas à la hauteur. Mais ce qui n’est pas à la hauteur, monsieur le Premier ministre, ce sont les comportements légers, inquiétants et dangereux d’un Président Narcisse qui s’est noyé dans un torrent de confidences qui ont abîmé la fonction présidentielle et sa propre image. (Applaudissements sur les bancs du groupe Les Républicains.)

M. Sébastien Denaja. Au moins n’est-il pas mis en examen, lui !

M. Christian Jacob. Ce qui n’est pas à la hauteur, c’est un Président qui dévoile des opérations classées secret défense, y compris des attentats ciblés. Ce qui n’est pas à la hauteur, c’est le spectacle sans précédent d’un Premier ministre qui a honte du Président qui l’a nommé ! (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)

M. Bruno Le Roux. Il n’est pas un repris de justice !

M. Christian Jacob. La question qui s’impose à ce stade est simple, monsieur le Premier ministre : n’avez-vous pas, vous-même, honte d’être encore le chef du Gouvernement de François Hollande ? Si vous pensez réellement ce que vous avez dit, vous auriez dû démissionner ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe Les Républicains.) C’est le minimum de cohérence que l’on attend d’un homme politique qui revendique de ne pas se taire et de nommer les choses.

Mais pour cela, monsieur le Premier ministre, il ne s’agit pas de faire des phrases, il faut avoir du courage. Et une fois de plus, je crains que vous ne soyez plus fort dans le verbe que dans l’action. (Applaudissements sur les bancs du groupe Les Républicains.)

M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.

M. Manuel VallsPremier ministre. Monsieur le président, Monsieur le président Christian Jacob, c’est vrai, nous sommes à la veille d’un rendez-vous important, celui qui comptera pour le destin du pays, l’élection présidentielle. Votre famille politique est d’ailleurs en train de le préparer. C’est donc l’occasion de dresser un bilan, de comparer et d’ouvrir des perspectives.

Nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer ce bilan la semaine dernière, en termes de politique économique, de chiffres du chômage. Même si nous devons rester modestes, rappelons tout de même que nous comptons 90 000 chômeurs de moins depuis le début de l’année. (Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)

Le vote de la première partie de la loi de finances nous a fourni l’occasion de faire le point sur les baisses d’impôts en faveur des classes moyennes et des couches populaires. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale sera voté tout à l’heure…

M. Sylvain Berrios. Et à part ça, François Hollande, il va bien ?

M. Manuel VallsPremier ministre. C’est l’occasion de rappeler – car nous y avons travaillé avec la majorité – la mesure relative à la baisse de la CSG pour les retraités.

M. Christian Jacob. Avez-vous honte, monsieur le Premier ministre ?

M. Manuel VallsPremier ministre. C’est l’occasion également de souligner qu’un État fort, digne de ce nom, est capable d’évacuer dans des conditions dignes, humaines et en même temps fermes, la « jungle » de Calais.(Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)

M. Christian Jacob. Ça rame !

M. Manuel VallsPremier ministre. C’est l’occasion de dire, face au malaise des policiers, ce que nous avons fait pour la police et la gendarmerie, contrairement à vous !

M. Guy Geoffroy. Monsieur le président, le Premier ministre peut-il répondre à la question ?

M. Manuel VallsPremier ministre. Et puisque vous m’y invitez, c’est l’occasion aussi d’affirmer, comme je le fais régulièrement ici, dans les médias ou lors de réunions publiques…

M. Christian Jacob. Faut-il que je rappelle la question ?

M. Manuel VallsPremier ministre. ...la fierté qui fut la nôtre lorsque le Président de la République décida d’envoyer nos armées sauver le Mali. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain – Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)

C’est l’occasion de saluer l’action de la France quand il s’est agi de sauver la Grèce menacée de sortir de la zone euro, de saluer, nous allons le faire à la COP22 de Marrakech, le rôle diplomatique joué par la France dans ce rendez-vous essentiel pour l’avenir de la planète, de saluer l’attitude du Président de la République et de tous les responsables politiques face au terrorisme.

Monsieur Jacob, contrairement à vous, je n’ai aucun problème pour assumer ce que nous avons fait depuis 2012. Bien sûr, des erreurs ont été commises et des problèmes se sont posés, mais nous sommes fiers de l’action que nous avons menée.


M. Philippe Meunier. Partez donc avant qu’il ne soit trop tard !

M. Manuel VallsPremier ministre. C’est l’occasion aussi de comparer, puisqu’un débat entre les candidats à la primaire de la droite aura encore lieu demain.

M. Christian Jacob. Ce n’est pas du tout la question !

M. Manuel VallsPremier ministre. Quel est le programme de la droite ? Mettre fin à l’ISF, supprimer entre 300 000 et 700 000 fonctionnaires selon les programmes, ramener l’âge du départ à la retraite à soixante-cinq ans, ce qui signifie concrètement un départ à soixante-dix ans pour ceux qui ont besoin d’une retraite à taux plein.

M. Christian Jacob. On n’attend que ça, la retraite de François Hollande !

M. Philippe Meunier. Combien de chômeurs en plus depuis 2012 ?

M. Manuel VallsPremier ministre. Voilà quelle doit être la nature du débat, pour nous permettre d’ouvrir des perspectives.

Monsieur Jacob, je vais vous répondre. (« Ah ! » sur les bancs du groupe Les Républicains.) Dans ce moment où notre pays est toujours sous la menace du terrorisme, dans ce moment où nous devons encore lutter contre le chômage de masse, dans ce moment où la parole publique n’a jamais été autant mise en doute, alors que le débat qui est en train de se dérouler voit nombre d’attaques personnelles – je pense notamment à celles qui ont visé François Bayrou et qui ne rehaussent pas, me semble-t-il, le débat… (Rires et exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)

...le chef du Gouvernement que je suis souhaiterait que les rires, les interpellations, les mises en cause laissent place à la dignité. Le rôle des responsables publics, quels qu’ils soient, est de redonner de la fierté et de l’espérance ! (Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)

Je vous laisse à vos sarcasmes. Je n’ai qu’une seule boussole, la France et la gauche, la gauche et la France. Je ne veux pas que vous arriviez au pouvoir, car je pense que nous pouvons prolonger ce quinquennat.

M. Philippe Cochet. Ce n’est pas vous qui déciderez, c’est le peuple !

M. Marc Francina. Et le peuple, alors ?

M. Manuel VallsPremier ministre. Les Français ont besoin de retrouver de l’espoir. Nous le devons au pays, mais ce n’est pas vous qui pourrez le leur proposer ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)

__________fin de l'extrait ___________________//

REVUE DE PRESSE :

 * Ci- dessous extrait vidéo de l'change : pour accéder cliquer sur "M. Christian Jacob :

Vive passe d'armes à l'Assemblée entre Valls et Jacob
Le Huffington Post - Il y a 1 jour
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Il y a 1 jour - Echanges musclés entre le Premier ministre et le président du ... Manuel Valls, dont leséchanges avec Christian Jacob sont musclés, n'a pas ...

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