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16 octobre 2015

Non osons dire : Non Par charité ! un article de Bernard Antony ( différentes sources)

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous reprenons  ci-dessous en copié/collé un article de Bernard Antony  tel qu'il a été publié sur le site Officiel de Jean-Marie Le Pen, qui nous a été transmis par un correspondant. 

Nous devons noter que ce texte a aussi été repris sur plusieurs sites internet.

Pour la facilité de la lecture, nous avons repris en caractère lisible l'ensemble de ce texte en bas de ce copié/collé.


Nous osons dire: NON ! par charité !

Le concert aura été immense, le conditionnement effrayant ! Dur de dire « Non » !

Et de s'entendre traités, pour le moins, d'égoïstes.
Mais c'est pourtant par charité bien réfléchie que coûte que coûte nous aurons combattu le déni de réalité sur la véritable nature du tsunami déferlant sur l'Europe, celle de masses de migrants venus non pas seulement de Syrie ou d'Irak mais de plus en plus, puisque les portes sont ouvertes, d'une multitude des pays de l'oumma islamique.

La vérité, bien sûr, c'est que « l'islam mains rouges », celui de l'État islamique, d'Al-Qaïda, de Boko Haram, des Talibans et tant d'autres abominations, chasse devant lui « l'islam patte blanche ».
Seulement voilà, comment ne pas voir, comment nier ce qu'il advient, toujours, lorsque l'islam, même pacifique à son arrivée, devient majoritaire ?

Interrogez par exemple l'histoire moderne du Liban où les chrétiens, très majoritaires, avaient accueilli très généreusement les Palestiniens fuyant la conquête israélienne. Quelques années plus tard, ces mêmes Palestiniens s'avisèrent de conquérir le Liban, heureusement sans y parvenir mais ce fut la fin de la paix en ce pays.

Comme nous le disent nos amis musulmans convertis au Christ : sans cesse derrière « l'islam patte blanche » progresse « l'islam mains rouges ». Et à notre époque, plus rapidement que jamais.

Voilà pourquoi nous disons fermement non à l'accueil massif et sans discernement de migrants qui ne sont pas tous, loin de là, des persécutés ou des réfugiés politiques.

Commentant les hordes qui ont déferlé sur la Hongrie, en hurlant sans cesse « Allah Akbar »,
le courageux évêque de Szeged a déclaré : « Ce ne sont pas des réfugiés, c'est une invasion ».

Ils étaient en effet nombreux à se comporter, à peine arrivés, comme des conquérants.

Nous avons hélas connu en France d'autres flots de réfugiés, ou plutôt de rescapés, qu'il était du devoir des Français et des chrétiens d'accueillir, par charité certes, et tout simplement par solidarité nationale.

Nous en avions hélas abandonné beaucoup à la persécution, à la mort :
tragédie des Indochinois fuyant l'enfer communiste, tragédie de nos compatriotes d'Algérie qu'un abominable maire socialiste de Marseille, Gaston Defferre, voulait rejeter à la mer alors qu'ils fuyaient les massacres et les tortures les plus atroces, comme celles perpétrées par l'État islamique sur les Yézidis et les chrétiens.
Et faut-il oublier les 3000 femmes et jeunes filles enlevées en juillet 1962 dans l'Oranais sans que l'on ait jamais su ce qu'elles sont devenues ?

Le monde islamique avec ses richissimes États de la péninsule arabique et du Bruneï dispose d'immenses ressources pour accueillir les migrants de ses zones de conflit.

La charité pour nos nations, pour la France comme pour la Hongrie, implique de ne pas sans cesse ouvrir des vannes que l'on ne refermera pas.
La charité dans l'ordre personnel est une chose. Elle est d'une autre dimension dans l'ordre politique.
La charité en politique consiste à protéger la vie et la paix des peuples en ne les mettant pas toujours plus dans des situations pareilles à celles qui en ont conduit d'autres à la guerre civile, au chaos, à la misère.

Nous devons certes avoir un regard d'amour sur les musulmans, autre est celui que nous sommes tenus d'avoir avec lucidité sur la réalité de l'islam, façonné par son idéologie théocratique totalitaire, par son modèle politique, celui de la dictature cruelle de son prophète à Médine tel que le révèlent le Coran et les hadîths.

Est-il indécent de poser la question de savoir parmi les 57 pays d'islam quels États et quelles organisations de l'Oumma se sont jamais avisés d'accueillir et secourir des non-musulmans, de préserver la paix et promouvoir des droits égaux pour les musulmans et les non-musulmans, et la liberté religieuse pour tous ?
Est-il indécent de prendre en compte, par prudence politique, et méditant l'expérience de l'histoire, l'hypothèse selon laquelle les minorités sans cesse renforcées par les déferlantes du tsunami vert et devenant majoritaires pourraient bien expulser demain les populations qui doivent les accueillir aujourd'hui ?

Encore une fois, la charité politique consiste d'abord à ne pas faire n'importe quoi !

Aujourd'hui, la charité véritable et courageuse implique de dire d'abord non aux si faciles exhortations par certains à une ouverture irresponsable lourde de terribles lendemains.

Notre gratitude va à la Hongrie, dont le peuple ne perd pas la mémoire de son histoire héroïque !

Bernard Antony

        

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