Nous reprenons ci-dessous en copié/collé un article de Bernard Antony tel qu'il a été publié sur le site Officiel de Jean-Marie Le Pen, qui nous a été transmis par un correspondant.
Nous devons noter que ce texte a aussi été repris sur plusieurs sites internet.
Pour la facilité de la lecture, nous avons repris en caractère lisible l'ensemble de ce texte en bas de ce copié/collé.

Nous osons dire: NON ! par charité !
Le concert aura été immense, le conditionnement effrayant
! Dur de dire « Non » !
Et de s'entendre traités, pour le moins, d'égoïstes.
Mais c'est pourtant par charité bien réfléchie que coûte
que coûte nous aurons combattu le déni de réalité sur la véritable nature du
tsunami déferlant sur l'Europe, celle de masses de migrants venus non pas
seulement de Syrie ou d'Irak mais de plus en plus, puisque les portes sont
ouvertes, d'une multitude des pays de l'oumma islamique.
La vérité, bien sûr, c'est que « l'islam mains rouges »,
celui de l'État islamique, d'Al-Qaïda, de Boko Haram, des Talibans et tant
d'autres abominations, chasse devant lui « l'islam patte blanche ».
Seulement voilà, comment ne pas voir, comment nier ce
qu'il advient, toujours, lorsque l'islam, même pacifique à son arrivée, devient
majoritaire ?
Interrogez par exemple l'histoire moderne du Liban où les
chrétiens, très majoritaires, avaient accueilli très généreusement les
Palestiniens fuyant la conquête israélienne. Quelques années plus tard, ces
mêmes Palestiniens s'avisèrent de conquérir le Liban, heureusement sans y
parvenir mais ce fut la fin de la paix en ce pays.
Comme nous le disent nos amis musulmans convertis au
Christ : sans cesse derrière « l'islam patte blanche » progresse « l'islam
mains rouges ». Et à notre époque, plus rapidement que jamais.
Voilà pourquoi nous disons fermement non à l'accueil
massif et sans discernement de migrants qui ne sont pas tous, loin de là, des
persécutés ou des réfugiés politiques.
Commentant les hordes qui ont déferlé sur la Hongrie, en
hurlant sans cesse « Allah Akbar »,
le courageux évêque de Szeged a déclaré : « Ce ne sont pas
des réfugiés, c'est une invasion ».
Ils étaient en effet nombreux à se comporter, à peine
arrivés, comme des conquérants.
Nous avons hélas connu en France d'autres flots de
réfugiés, ou plutôt de rescapés, qu'il était du devoir des Français et des
chrétiens d'accueillir, par charité certes, et tout simplement par solidarité
nationale.
Nous en avions hélas abandonné beaucoup à la persécution,
à la mort :
tragédie des Indochinois fuyant l'enfer communiste,
tragédie de nos compatriotes d'Algérie qu'un abominable maire socialiste de
Marseille, Gaston Defferre, voulait rejeter à la mer alors qu'ils fuyaient les
massacres et les tortures les plus atroces, comme celles perpétrées par l'État
islamique sur les Yézidis et les chrétiens.
Et faut-il oublier les 3000 femmes et jeunes filles
enlevées en juillet 1962 dans l'Oranais sans que l'on ait jamais su ce qu'elles
sont devenues ?
Le monde islamique avec ses richissimes États de la
péninsule arabique et du Bruneï dispose d'immenses ressources pour accueillir
les migrants de ses zones de conflit.
La charité pour nos nations, pour la France comme pour la
Hongrie, implique de ne pas sans cesse ouvrir des vannes que l'on ne refermera
pas.
La charité dans l'ordre personnel est une chose. Elle est
d'une autre dimension dans l'ordre politique.
La charité en politique consiste à protéger la vie et la
paix des peuples en ne les mettant pas toujours plus dans des situations
pareilles à celles qui en ont conduit d'autres à la guerre civile, au chaos, à
la misère.
Nous devons certes avoir un regard d'amour sur les
musulmans, autre est celui que nous sommes tenus d'avoir avec lucidité sur la
réalité de l'islam, façonné par son idéologie théocratique totalitaire, par son
modèle politique, celui de la dictature cruelle de son prophète à Médine tel
que le révèlent le Coran et les hadîths.
Est-il indécent de poser la question de savoir parmi les
57 pays d'islam quels États et quelles organisations de l'Oumma se sont jamais
avisés d'accueillir et secourir des non-musulmans, de préserver la paix et
promouvoir des droits égaux pour les musulmans et les non-musulmans, et la
liberté religieuse pour tous ?
Est-il indécent de prendre en compte, par prudence
politique, et méditant l'expérience de l'histoire, l'hypothèse selon laquelle
les minorités sans cesse renforcées par les déferlantes du tsunami vert et
devenant majoritaires pourraient bien expulser demain les populations qui
doivent les accueillir aujourd'hui ?
Encore une fois, la charité politique consiste d'abord à
ne pas faire n'importe quoi !
Aujourd'hui, la charité véritable et courageuse implique
de dire d'abord non aux si faciles exhortations par certains à une ouverture
irresponsable lourde de terribles lendemains.
Notre gratitude va à la Hongrie, dont le peuple ne perd
pas la mémoire de son histoire héroïque !
Bernard Antony
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